La belle et la bête
Le 12/03/2015
Vous aurez beau battre la campagne jusqu'au 29 mars, plus rien - et surtout pas vos incantations - n'arrêtera votre chute.
Monsieur le Premier Ministre, Mardi après-midi, à l’Assemblée nationale, interpellé par Marion Maréchal-Le Pen sur le temps que vous passez en campagne électorale à combattre le FN plutôt que de travailler à relever la France, vous lui avez répondu par une invraisemblable tirade pendant laquelle votre corps tout entier a tressailli de fureur.
Nous avons même remarqué que vous reteniez vos mains tremblotantes.
La jeune députée du FN avait osé parler « de votre mépris crétin » et de vos disciples indélicats envers la morale et la loi.
Vous lui avez d’emblée reproché de manier l’insulte et la calomnie, comme vous alliez le faire vous-même au cours de votre intervention, comme vos camarades ne cessent de le faire.
Vous évoquez le débat politique une fois à droite, une fois à gauche, ce qui est, selon vous, la base de la démocratie.
Mais qu’une troisième voie se présente, et là, c’est le danger absolu, la démocratie bafouée.
En somme, 30 % des Français ont découvert que le FN n’était peut-être pas le fascisme absolu ; vous accusez ces Français-là de se mettre hors la loi.
Alors, Monsieur le Premier Ministre, si le Front national est un parti qui n’a jamais été républicain, pourquoi ne pas l’avoir dissous, pourquoi ne pas avoir traîné ses dirigeants devant les tribunaux de la République ?
En défendant une représentation à deux têtes, vous accréditez la thèse dénoncée par le FN et Debout la France : celle de l’existence réelle de l’UMPS.
Vous accusez 30 % des Français d’être « antisémites, racistes, homophobes et sexistes », adjectifs injustifiés, gratuits et méprisants.
Il faut que vous vous soyez laissé emporter par la chaleur de l’Hémicycle !
Car, reconnaissez-le, les cadres qui dirigent le FN sont loin d’être ce que vous aimeriez qu’ils soient… surtout dans un parti sexiste présidé par une jeune femme !
Alors, soyez plus mesuré dans vos accusations.
Cessez de répéter à l’envi que le FN trompe ses électeurs, car qui mieux que vous ne le fait à longueur de discours ?
Ces électeurs que vous appelez « petites gens » (pas encore les « sans-dents »).
Vous concluez « qu’il est temps que ce pays ait un débat pour dévoiler la mascarade » qu’est le Front national et vous affirmez que votre gouvernement défend les valeurs de la République, que vos actes redressent le pays.
Puissiez-vous, pour une fois, dire vrai.
Mais vous savez qu’il vous est impossible de réduire la dette abyssale de 2.000 milliards d’euros, de réduire le chômage que vous avez largement alourdi, de réaliser l’indispensable lutte contre l’islamisme, de limiter l’immigration, d’enrayer la criminalité, de réindustrialiser le pays, etc.
Vous aurez beau battre la campagne jusqu’au 29 mars, plus rien – et surtout pas vos incantations – n’arrêtera votre chute.
Vos valeurs et les idées pour les mettre en pratique ne sont pas celles de la majorité des Français.
Nous avons même remarqué que vous reteniez vos mains tremblotantes.
La jeune députée du FN avait osé parler « de votre mépris crétin » et de vos disciples indélicats envers la morale et la loi.
Vous lui avez d’emblée reproché de manier l’insulte et la calomnie, comme vous alliez le faire vous-même au cours de votre intervention, comme vos camarades ne cessent de le faire.
Vous évoquez le débat politique une fois à droite, une fois à gauche, ce qui est, selon vous, la base de la démocratie.
Mais qu’une troisième voie se présente, et là, c’est le danger absolu, la démocratie bafouée.
En somme, 30 % des Français ont découvert que le FN n’était peut-être pas le fascisme absolu ; vous accusez ces Français-là de se mettre hors la loi.
Alors, Monsieur le Premier Ministre, si le Front national est un parti qui n’a jamais été républicain, pourquoi ne pas l’avoir dissous, pourquoi ne pas avoir traîné ses dirigeants devant les tribunaux de la République ?
En défendant une représentation à deux têtes, vous accréditez la thèse dénoncée par le FN et Debout la France : celle de l’existence réelle de l’UMPS.
Vous accusez 30 % des Français d’être « antisémites, racistes, homophobes et sexistes », adjectifs injustifiés, gratuits et méprisants.
Il faut que vous vous soyez laissé emporter par la chaleur de l’Hémicycle !
Car, reconnaissez-le, les cadres qui dirigent le FN sont loin d’être ce que vous aimeriez qu’ils soient… surtout dans un parti sexiste présidé par une jeune femme !
Alors, soyez plus mesuré dans vos accusations.
Cessez de répéter à l’envi que le FN trompe ses électeurs, car qui mieux que vous ne le fait à longueur de discours ?
Ces électeurs que vous appelez « petites gens » (pas encore les « sans-dents »).
Vous concluez « qu’il est temps que ce pays ait un débat pour dévoiler la mascarade » qu’est le Front national et vous affirmez que votre gouvernement défend les valeurs de la République, que vos actes redressent le pays.
Puissiez-vous, pour une fois, dire vrai.
Mais vous savez qu’il vous est impossible de réduire la dette abyssale de 2.000 milliards d’euros, de réduire le chômage que vous avez largement alourdi, de réaliser l’indispensable lutte contre l’islamisme, de limiter l’immigration, d’enrayer la criminalité, de réindustrialiser le pays, etc.
Vous aurez beau battre la campagne jusqu’au 29 mars, plus rien – et surtout pas vos incantations – n’arrêtera votre chute.
Vos valeurs et les idées pour les mettre en pratique ne sont pas celles de la majorité des Français.
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