Le 12/03/2015
C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.
C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée.
Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.
« Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France », s’époumone-t-il face à Marion Maréchal-Le Pen, qui lui reprochait à juste titre ses attaques outrancières à l’encontre du Front national
. Depuis quand est-ce à un chef de gouvernement de « mener campagne » aux élections locales et de « stigmatiser » un parti adverse ?
Tandis que la députée frontiste s’acquitte d’une intervention carrée, factuelle, Manuel Valls déplace comme à son habitude le débat sur le terrain de l’affect.
Entourloupe classique des coquilles vides dépourvues d’arguments concrets, qui n’ont d’autre échappatoire que de culpabiliser l’interlocuteur pour le discréditer, et de se répandre en tirades lacrymales ou en prophéties apocalyptiques pour embobiner l’auditoire : « Votre politique mènerait le pays à la ruine en le sortant de l’euro ! », rugit-il entre deux spasmes, oubliant qu’un nombre croissant d’économistes préconisent de sortir de cette monnaie qui nous plombe depuis 2002, mais passons…
« Vous trompez les petites gens, les agriculteurs, les ouvriers, ceux qui souffrent ! », poursuit-il, dans une envolée mélodramatique qui nous fend le cœur.
Manuel Valls s’est-il une seule fois ému qu’un agriculteur ou un chef de TPE se donne la mort tous les deux jours et qu’un suicide sur cinq soit lié au chômage ?
Gagneront-ils l’honneur d’une pensée fugace, à défaut d’une minute de silence ?
« Il est temps que, dans ce pays, il y ait un débat ! », a l’audace de déclamer celui qui nous a brandi un 49-3 quelques jours plus tôt.
Il s’enorgueillit de défendre « les valeurs de la République », la mièvrerie par excellence qu’on déglutit quand on ne sait plus quoi raconter, et de lutter « contre la pauvreté » avec la maestria que l’on sait : 8 millions de pauvres, 6 millions de chômeurs.
On se frotte les yeux devant cet histrionisme dictatorial, ce cabotinage émotionnel, cet égrenage de poncifs, dont les boursouflures ne suffisent plus à colmater les brèches d’un discours sans idées et sans vision.
On s’agace de cette manie arrogante d’infantiliser sans cesse les Français, de vouloir leur imposer quoi penser, tout en se faisant le chantre de la liberté d’expression dès lors qu’elle enjolive son image.
On s’amuse de son degré d’inconscience à aller sermonner le philosophe Michel Onfray, coupable de ne pas être bobo-tomisé par la doxa socialiste.
C’est comme si Nabilla allait donner des cours de bienséance à Élisabeth II. On se lasse de ses lénifiantes accusations de « racisme », lui, l’ami des « whites », des « blancos ».
On rigole de le voir se découvrir soudain plus patriote que les patriotes, de l’entendre nous susurrer du « mon pays », du « ma France » à toutes les phrases, avec l’aplomb du néophyte qui prétend réécrire l’Histoire.
Mais Manuel Valls a beau écumer de rage dans l’Hémicycle et déverser une haine puérile contre ses opposants sous le regard de ses ministres liquéfiés, il n’est désormais plus qu’un fusible sur le point de sauter, un petit chef chancelant à l’autorité d’opérette, un Sarko discount qui se rêvait futur monarque et finit fossoyeur de la gauche.
Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.
« Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France », s’époumone-t-il face à Marion Maréchal-Le Pen, qui lui reprochait à juste titre ses attaques outrancières à l’encontre du Front national
. Depuis quand est-ce à un chef de gouvernement de « mener campagne » aux élections locales et de « stigmatiser » un parti adverse ?
Tandis que la députée frontiste s’acquitte d’une intervention carrée, factuelle, Manuel Valls déplace comme à son habitude le débat sur le terrain de l’affect.
Entourloupe classique des coquilles vides dépourvues d’arguments concrets, qui n’ont d’autre échappatoire que de culpabiliser l’interlocuteur pour le discréditer, et de se répandre en tirades lacrymales ou en prophéties apocalyptiques pour embobiner l’auditoire : « Votre politique mènerait le pays à la ruine en le sortant de l’euro ! », rugit-il entre deux spasmes, oubliant qu’un nombre croissant d’économistes préconisent de sortir de cette monnaie qui nous plombe depuis 2002, mais passons…
« Vous trompez les petites gens, les agriculteurs, les ouvriers, ceux qui souffrent ! », poursuit-il, dans une envolée mélodramatique qui nous fend le cœur.
Manuel Valls s’est-il une seule fois ému qu’un agriculteur ou un chef de TPE se donne la mort tous les deux jours et qu’un suicide sur cinq soit lié au chômage ?
Gagneront-ils l’honneur d’une pensée fugace, à défaut d’une minute de silence ?
« Il est temps que, dans ce pays, il y ait un débat ! », a l’audace de déclamer celui qui nous a brandi un 49-3 quelques jours plus tôt.
Il s’enorgueillit de défendre « les valeurs de la République », la mièvrerie par excellence qu’on déglutit quand on ne sait plus quoi raconter, et de lutter « contre la pauvreté » avec la maestria que l’on sait : 8 millions de pauvres, 6 millions de chômeurs.
On se frotte les yeux devant cet histrionisme dictatorial, ce cabotinage émotionnel, cet égrenage de poncifs, dont les boursouflures ne suffisent plus à colmater les brèches d’un discours sans idées et sans vision.
On s’agace de cette manie arrogante d’infantiliser sans cesse les Français, de vouloir leur imposer quoi penser, tout en se faisant le chantre de la liberté d’expression dès lors qu’elle enjolive son image.
On s’amuse de son degré d’inconscience à aller sermonner le philosophe Michel Onfray, coupable de ne pas être bobo-tomisé par la doxa socialiste.
C’est comme si Nabilla allait donner des cours de bienséance à Élisabeth II. On se lasse de ses lénifiantes accusations de « racisme », lui, l’ami des « whites », des « blancos ».
On rigole de le voir se découvrir soudain plus patriote que les patriotes, de l’entendre nous susurrer du « mon pays », du « ma France » à toutes les phrases, avec l’aplomb du néophyte qui prétend réécrire l’Histoire.
Mais Manuel Valls a beau écumer de rage dans l’Hémicycle et déverser une haine puérile contre ses opposants sous le regard de ses ministres liquéfiés, il n’est désormais plus qu’un fusible sur le point de sauter, un petit chef chancelant à l’autorité d’opérette, un Sarko discount qui se rêvait futur monarque et finit fossoyeur de la gauche.
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