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dimanche 1 février 2015

Nous récoltons ce qui a été semé…

28 janvier 2015 par Lambert Christian

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En 1944, on comptait, fixés en France, moins de 10 000 Maghrébins et Africains d’Afrique Noire.

Aujourd’hui, dans un pays de 65 millions d’habitants, on estime le nombre d’immigrés à 12 millions, sous de multiples statuts : naturalisés, admis légalement ou clandestins.
Plus de 50 % de ses immigrés sont de religion musulmane.
Il en arrive désormais chaque année 300 000 – et même probablement plus, puisqu’il a été délivré en 2014, pour le seul Maghreb, 648 277 visas.
Évidemment, ceux qui veulent rester en France peuvent le faire pratiquement sans problème.
 Pour cela, ils ont sur place parents, amis et coreligionnaires.
À ce rythme – et rien ne laisse supposer que l’on va y mettre un terme –, dans une cinquantaine d’années, ce qui est peu à l’échelle de l’histoire, le nombre de musulmans en France sera de 25 à 30 millions, compte tenu de l’immigration et de la progression démographique des populations immigrées.
Le Malien Coulibaly, tueur de Juifs le 8 janvier dernier, et impliqué auparavant dans une vingtaine d’affaires de braquage, de violence et de trafic de drogue, était issu d’une famille de 10 enfants, probablement polygames.
 Je rappelle à ce propos que la polygamie est interdite en France… où l’on compte quelque 120 000 ménages polygames, qui donnent à notre pays des centaines de milliers de petits « Français » automatiques grâce au droit du sol !

À ce niveau de peuplement, la France se trouvera alors confrontée à deux options : la soumission à l’islam, comme le prévoit Michel Houellebecq dans son dernier ouvrage, ou la guerre civile et de religion qui pourrait s’apparenter, dans ses conséquences, à la gare d’Espagne de 1936-39 et donnera des centaines de milliers de victimes et de destructions désastreuses.

D’ores et déjà, des banlieues, en particulier autour de Paris, peuvent être considérées comme des territoires musulmans.
 Ce sont des zones de non-droit et de délinquance (on en compte 740 environ), où la république déverse cependant encore beaucoup d’argent en pure perte.
À la suite des attentats de ces derniers jours et à la suite de leur récupération politique par la gauche, les populations de ces territoires ont fait savoir ostensiblement qu’elles approuvaient les tueries perpétrées par leurs « frères musulmans ».

« Pourquoi refuses-tu d’observer la minute de silence ? – Parce que, si mes parents savaient que je l’observe, ils me battraient, répondit au maître d’école un jeune écolier musulman. »

Je rappelle qu’il sort chaque année du système scolaire quelque 140 000 jeunes sans diplôme, à 80 % des immigrés.
Pour survivre, ils ont trois possibilités : le chômage, la délinquance, essentiellement le trafic de stupéfiants, et, pour certains d’en­tre eux, l’estime de soi dans l’islam militant – ce qu’on appelle le djihadisme, c’est-à-dire « la guerre sainte contre le juif, le chrétien et le mécréant ».
Les services spécialisés évaluent à 700 le nombre d’immigrés « français » (en réalité, majoritairement des Maghrébins, plus quelques Français d’origine) partis en Syrie et en Irak, via l’accueillante Turquie, pour se former à la guérilla.

Il en serait revenu quelque 250, qui attendent l’heure d’entrer en action – heure qui sera fixée par Al Qaïda et l’État islamique.
 Ils reçoivent à cette fin tout l’argent nécessaire qui leur permet de se procurer un arsenal de bonne qualité, notamment des explosifs pour voiture piégée !
Je précise que la surveillance d’un seul islamiste rentré en France mobilise 20 policiers – soit, pour 250 jihadistes, 5 000 policiers.
Le contribuable paiera !

Bref, « la république une et indivisible » ressemble désormais à une addition de communauté : la communauté chrétienne de moins en moins nombreuse, la communauté musulmane de plus en plus nombreuse, la communauté juive, la communauté syndicale, etc. – sous la haute direction d’un gouvernement impuissant et menteur.
 La France est une nation qui se délite.

Autre terre de conquête de l’islam : l’Afrique. Boko Haram, associé au califat de l’État islamique, progresse non seulement au Nigéria (180 millions d’habitants), mais au Cameroun et menace le Tchad et le Niger, en pratiquant la stratégie de la terreur.
Comme l’armée nigériane n’est qu’un ramassis de mercenaires qui ne sont pas payés (ou plutôt qui se paient sur la bête, c’est-à-dire sur la population), rien n’arrête Boko Haram, qui pourrait prochainement se trouver aux portes de N’Djamena, capitale du Tchad.

Faudra-t-il alors envoyer l’armée française, dont le pouvoir socialiste voulait naguère, sinon la disparition, du moins une réduction drastique des effectifs, alors qu’elle est déjà engagée dans le bourbier du Sahel ?
Faudra-t-il lancer l’armée dans une vaste aventure, en d’autres termes dans une sorte de nouvelle guerre d’Algérie ?

 Mais alors, où trouvera-t-on les effectifs pour quadriller la Seine-Saint-Denis ?

Et si l’on est condamné à tout abandonner, comme naguère au Vietnam et en Algérie, toute l’Afrique au nord de l’Équateur sera islamiste et formera une excellente base de départ pour l’invasion de l’Europe.
Nul n’ignore que, dès sa création au VIIe siècle, l’islam fit la conquête de l’Afrique du Nord, puis de l’Espagne, pour arriver au cœur du royaume de France, où Charles Martel réussit à refouler ses hordes.
Ces dernières, repliées en Espagne, créèrent le califat de Cordoue.
Il fallut attendre le XVe siècle pour que l’Espagne puisse mettre fin à la domination musulmane.
Peut-on voir se répéter un tel scénario tragique ?

C’est ce qu’espère une bonne partie des 40 millions de musulmans déjà installés dans une Europe de l’Ouest, minée par l’idéologie marxiste et tiers-mondiste et gouvernée par la démagogie.

Un Algérien me disait récemment avec le sourire : « Bien sûr que la France sera islamisée. Elle construit déjà de nombreuses mosquées, impose les coutumes musulmanes dans les cantines scolaires et les piscines. Ses dirigeants proclament en toute occasion que l’islam est une religion de paix et de tolérance, parfaitement compatible avec la démocratie. » (Je conseille de lire, à ce propos, la sourate 5, verset 3 du Coran : « Le salaire de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager, c’est qu’ils soient tués et crucifiés ou que leur soient coupées la main et la jambe opposée… » !)

« Bientôt, aurait pu continuer mon interlocuteur, les fêtes musulmanes seront fériées. Tout propos désobligeant à l’égard de l’islam peut déjà être sanctionné par les tribunaux. Lorsque la France sera république islamique, les femmes resteront au foyer. La courbe du chômage en France sera enfin inversée. Et les femmes, menacées d’être battues ou lapidées, seront sages comme des images. Tout sera harmonieux. Les enfants dans les écoles coraniques chanteront : Allah ouakbar ! Le bonheur ne sera plus dans le pré, il sera à la mosquée ! Nous ne serons jamais assez reconnaissants à vos politiciens de nous avoir à ce point facilité la tâche… »

Christian Lambert

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