À la « une » de Charlie, feuille grassement subventionnée avec l’impôt de tous et largement publi-citée médiatiquement, Marine Le Pen, Sarkozy et le pape sont débilement mais grossièrement insultés par un dessin les caricaturant en animaux canins.
Si, comme le prétend l’exposition sur la bande dessinée de « Charlie-sacralisation » à l’intérieur même du tribunal de Paris, la justice est dans notre pays égale pour tous, nul doute que le Parquet va immédiatement diligenter les poursuites qui s’imposent.
On sait en effet que pour une analogie animalière sans doute regrettable avec madame Taubira pour cible, l’hebdomadaire satirique Minute a été très lourdement condamné en première instance.
Plus lourdement encore, une habitante des Ardennes a été condamnée en Guyane sans pouvoir se défendre, traînée en justice dans le département de madame Taubira pour un délit d’injure dans le même registre.
Elle a été condamnée à 9 mois de prison et 50 000 € d’amende, peine évidemment totalement disproportionnée au délit d’une injure, fût-elle en effet de très mauvais goût.
Mais après les assassinats perpétrés contre Charlie, Christiane Taubira n’a-t-elle pas déclaré qu’en France, pays de Voltaire, on avait le droit de tout caricaturer ?
Madame Taubira ne peut d’ailleurs ignorer que Voltaire avait été encore plus abominablement antisémite qu’anticatholique et antimusulman.
On n’ose évidemment pas imaginer que l’injure satirique serait plus grave selon la couleur de la peau des personnes ciblées et le choix de l’animal « caricaturant ».
La caricature de Marine Le Pen, de Nicolas Sarkozy et du pape procède à l’évidence d’une volonté injurieuse et tout aussi subliminalement raciste.
On notera d’ailleurs que dans les textes de l’exécration islamique, le singe et le chien sont les deux animaux méprisés et désignant les juifs et les chrétiens quand on veut les injurier.
On attend donc vis-à-vis de Charlie comme vis-à-vis de Minute l’application du principe d’égalité judiciaire.
Ou alors la liberté d’expression serait-elle désormais chasse gardée pour des privilégiés du nouvel ordre moral de la République ?
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