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vendredi 27 février 2015

Amiens : le couple touchait 1300 € d’allocations malgré six enfants placés sur huit.

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Le siege de la Caisse Nationale des Allocations Familiales -   - SIPA
 
Le siege de la Caisse Nationale des Allocations Familiales
 
 
Jeudi 5 février comparaissait pour des violences une mère de famille de huit enfants, dont six étaient placés en famille d’accueil, rapporte Le Courrier Picard.
 
Lorsque ses revenus sont examinés, les juges découvrent qu’elle touche « le RSA couple (presque 1000 euros) et 1300 euros d’allocations familiales ».
 L’une des avocates ose même un « j’arrête tout de suite de travailler et je vais me mettre à pondre ».
Aujourd’hui, la loi ne prévoit pas de supprimer les allocations familiales lorsqu’un enfant est placé en famille d’accueil, malgré le « non-sens » que cela implique, selon le président de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) de la Somme Philippe Théveniaud.
 « Je suis souvent interpellé sur le sujet mais on ne peut rien faire, déplore-t-il. En tant que CAF, je dois respecter la loi. C’est vrai, dans 80% des cas, les familles continuent à toucher les allocations. De la même manière, depuis huit ans que je suis président, jamais un préfet n’a demandé la suspension des allocations pour un enfant déscolarisé. Les politiques parlent beaucoup, mais c’est à eux de légiférer ! ».

La moitié des familles dont les enfants sont placés touchent le RSA

Maryline Vinclaire, directrice adjointe aux solidarités au Conseil général de la Somme, estime elle que « la règle, c’est de favoriser au maximum le maintien des liens et le retour éventuel des enfants à la maison (…) Le placement ne devrait pas être vécu comme une sanction et surtout, surtout, que c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer ».

Cependant, les familles dont les enfants sont placés vivent souvent dans une extrême précarité, et la moitié sont au RSA, explique au Courrier Picard Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la famille.
« Si l’on veut que les liens soient maintenus ou même que les enfants reviennent, les familles doivent garder ces revenus. La première condition par exemple, c’est d’avoir un toit au dessus de sa tête. Or, sans APL … ».
 

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