Le 13/01/2015
Dimanche 11 janvier, les médias du système nous l’ont annoncé dès potron-minet : plus d’un million de Parisiens dans la rue, comme une prévision météo.
Commençons par un problème d’arithmétique autrefois posé au concours de sergent de ville.
Soit une baignoire de 40.000 litres se vidant à la vitesse de 50.000 litres par heure dans une baignoire de 23.000 litres.
Combien de litres ai-je déversés en 3 h de temps ?
Réponse : 150.000.
Sachant que la place de la République (3,4 ha) contient 40.000 personnes selon la préfecture, que le boulevard Voltaire débite 50.000 personnes à l’heure (standard haussmannien bien connu, prévu justement pour faciliter la dispersion des foules), que le cortège s’est ébranlé à 16 h et que la place de la République était vide à 19 h, que la place de la Nation (2 ha) contient 23.000 personnes, alors combien de manifestants à Paris dimanche 11 janvier 2015 ?
Réponse : j’y arrive pas.
Puis, finalement, on nous balance à la louche l’énorme chiffre de 3,7 millions de gens.
Dimanche 11 janvier, les médias du système nous l’ont annoncé dès potron-minet : plus d’un million de Parisiens dans la rue, comme une prévision météo.
Manu la science l’a dit : « On DOIT » manifester dimanche.
Attention, bientôt la carte d’électeur à points, comme le permis.
Sinon, un point en moins.
Manque de bol pour Manu : il est recalé à l’écrit comme à l’oral.
Car si on ne sait pas résoudre un problème de baignoire aussi simple, comment résoudre celui des finances de la France ?
Comme dirait ma femme, pour l’homme politique moderne, l’objectif n’est plus de trouver la bonne réponse à un problème, mais le bon mensonge, comme le mauvais élève cherche la bonne excuse.
Ce chiffre de 150.000 est à comparer à un certain dimanche 13 janvier 2013 à 13 h : trois cortèges de 7 km chacun convergent sur une esplanade du Champ-de-Mars noire de monde jusqu’à 20 h…
Laquelle, esplanade, est conçue pour mobiliser 300.000 soldats.
On vous épargne le problème de maths.
Alors, on était combien, ce jour-là ?
18,4 millions ?
23 millions ?
80 % des Français, nous dit l’institut Odoxa, sont prêts à se mobiliser, sans que cet institut, désormais référence en matière de sondages bien ficelés, ne précise si la mobilisation consiste à changer sa photo de profil Facebook, à défiler derrière François Hollande ou à s’enrôler dans un comité de défense villageois. 3,7 millions de personnes, qu’on vous dit !
Mieux que LMPT et les JMJ réunies ! Le communisme à la manière nord-coréenne est toujours dans l’ADN du PS.
Cette « marche républicaine » où les dirigeants qui ont soutenu les « printemps arabes », liquidé Kadhafi et sponsorisé les terroristes ici et là ont fait quelques pas dans Paris sous un ciel d’azur pour faire un brin de tourisme en car, prendre des photos-souvenirs « My trip in Paris » après un bon gueuleton, avait des allures de G7 jet-set, d’avant-guerre ou de fin de règne.
Bientôt, on montrera les photos de ces inconnus : ici le fier rictus prognathe de René Coty, là le regard mou derrière ses lunettes embuées d’Edgar Faure…
Et, pour une fois, je suis d’accord avec Luz, le caricaturiste survivant de la tuerie.
Ce n’était pas l’esprit Charlie.
J’espère qu’il va dessiner la marche d’hier comme elle le mérite : sans pitié.
Soit une baignoire de 40.000 litres se vidant à la vitesse de 50.000 litres par heure dans une baignoire de 23.000 litres.
Combien de litres ai-je déversés en 3 h de temps ?
Réponse : 150.000.
Sachant que la place de la République (3,4 ha) contient 40.000 personnes selon la préfecture, que le boulevard Voltaire débite 50.000 personnes à l’heure (standard haussmannien bien connu, prévu justement pour faciliter la dispersion des foules), que le cortège s’est ébranlé à 16 h et que la place de la République était vide à 19 h, que la place de la Nation (2 ha) contient 23.000 personnes, alors combien de manifestants à Paris dimanche 11 janvier 2015 ?
Réponse : j’y arrive pas.
Puis, finalement, on nous balance à la louche l’énorme chiffre de 3,7 millions de gens.
Dimanche 11 janvier, les médias du système nous l’ont annoncé dès potron-minet : plus d’un million de Parisiens dans la rue, comme une prévision météo.
Manu la science l’a dit : « On DOIT » manifester dimanche.
Attention, bientôt la carte d’électeur à points, comme le permis.
Sinon, un point en moins.
Manque de bol pour Manu : il est recalé à l’écrit comme à l’oral.
Car si on ne sait pas résoudre un problème de baignoire aussi simple, comment résoudre celui des finances de la France ?
Comme dirait ma femme, pour l’homme politique moderne, l’objectif n’est plus de trouver la bonne réponse à un problème, mais le bon mensonge, comme le mauvais élève cherche la bonne excuse.
Ce chiffre de 150.000 est à comparer à un certain dimanche 13 janvier 2013 à 13 h : trois cortèges de 7 km chacun convergent sur une esplanade du Champ-de-Mars noire de monde jusqu’à 20 h…
Laquelle, esplanade, est conçue pour mobiliser 300.000 soldats.
On vous épargne le problème de maths.
Alors, on était combien, ce jour-là ?
18,4 millions ?
23 millions ?
80 % des Français, nous dit l’institut Odoxa, sont prêts à se mobiliser, sans que cet institut, désormais référence en matière de sondages bien ficelés, ne précise si la mobilisation consiste à changer sa photo de profil Facebook, à défiler derrière François Hollande ou à s’enrôler dans un comité de défense villageois. 3,7 millions de personnes, qu’on vous dit !
Mieux que LMPT et les JMJ réunies ! Le communisme à la manière nord-coréenne est toujours dans l’ADN du PS.
Cette « marche républicaine » où les dirigeants qui ont soutenu les « printemps arabes », liquidé Kadhafi et sponsorisé les terroristes ici et là ont fait quelques pas dans Paris sous un ciel d’azur pour faire un brin de tourisme en car, prendre des photos-souvenirs « My trip in Paris » après un bon gueuleton, avait des allures de G7 jet-set, d’avant-guerre ou de fin de règne.
Bientôt, on montrera les photos de ces inconnus : ici le fier rictus prognathe de René Coty, là le regard mou derrière ses lunettes embuées d’Edgar Faure…
Et, pour une fois, je suis d’accord avec Luz, le caricaturiste survivant de la tuerie.
Ce n’était pas l’esprit Charlie.
J’espère qu’il va dessiner la marche d’hier comme elle le mérite : sans pitié.
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