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jeudi 11 décembre 2014

Le monde gélatineux de Najat Vallaud-Belkacem.


Najat-Vallaud-Belkacem


Le 11 décembre 2014


   
Je suis nul mais je ne m’en rends pas compte, Najat m’a placé sous anesthésie générale. Pole emploi en guise de salle de réveil. C’est du brutal.

Dans cette volonté de supprimer les notes à l’école, Boulevard Voltaire se devait d’apporter sa contribution en proposant des idées propres à réduire encore et encore ces inégalités qui pourrissent la vie de Najat Vallaud-Belkacem.
 Ainsi, pour en finir avec cette culpabilisation du mauvais élève, pourquoi ne pas demander aux bons de cesser de l’être en faisant trois fautes par mot, en multipliant les erreurs et les mauvaises réponses ?
 La mesure est simple.
 Pourquoi ne pas l’appliquer ?
Qu’attend le gouvernement ?
L’égalité en classe est à portée de main.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Santé, proposerait de casser les thermomètres pour guérir les maladies ; ministre des Sports, il faudrait en finir avec les chronomètres…
 L’Everest de la niaiserie est atteint.
Sans sherpa et en tongs.
Le niaisomètre explose.
C’est un feu d’artifice, un volcan.
La raison des mauvaises notes ?
Najat ne se pose pas la question.
Mettre en place un système de notation bienveillant…
Quelle drôlerie.
 Il va de soi que, jusqu’ici, les professeurs étaient malveillants.

Prenaient un malin plaisir à attribuer des 2/20, raturaient avec leurs stylos bille rouge sang, rendaient les copies avec un rire sardonique qui résonnait dans les couloirs, brrrr…
 Et le pauvre petit cancre au fond, des larmes dans les yeux, se pelotonnait sous son bureau pour éviter les sentences des Thénardier de l’éducation.
 Najat Belkacem a cette image dans la tête.
Un joli canevas qu’elle a brodé point par point dans sa robe blanche en dentelles à l’ombre d’un saule pleureur…
Renoir l’a peinte, le tableau vaut une fortune.
Petit bémol : la peinture n’est pas sèche.
 Ça colle.
Que devient le bon élève dans cette fable ?
 Qu’il crève !
 Cet espèce de salopard qui vous culpabilise 20 % de la classe, n’est-ce pas lui, la source de tous les maux ?
 Profil bas, camarade !

Les élèves qui arrivent en sixième savent à peine lire et écrire…
Les témoignages de profs pullulent ici et là sur le Net.
 Sans doute la faute aux notes !
Tandis qu’avec des couleurs, tout change. J’ai jaune foncé, tu as rouge, il a bleu marine…
Oh là là, non, pas cette couleur-là !
Marine… Mais vous êtes fou !
 Vade retro, mauvaise couleur !
Je suis nul mais je ne m’en rends pas compte, Najat m’a placé sous anesthésie générale.
Pole emploi en guise de salle de réveil.
C’est du brutal.

Est-il vraiment nécessaire de rappeler que la note n’est qu’une évaluation de compétence et qu’elle ne vise en rien à jeter l’anathème sur celui qui rencontre quelques menues difficultés ?
Non, c’est inutile. Tout le monde l’a déjà dit.
La question n’est pas là.
Tout est dans le saule pleureur et le canevas.
L’image du monde au travers de la gélatine.

Escamoter la vérité n’est pas bienveillant.
À bien y regarder, la démarche serait plutôt cruelle.
 Prendre un problème à bras-le-corps n’est pas le genre de la bande à Hollande.

Elle excelle dans le slalom, l’évitement d’écueils et le recours au hors-sujet…

 Faute de note, attribuons-leur un bon « vert bouteille »

Hips… Mais n’en abusez pas !

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