Par Eugénie Bastié
Mis à jour le 04/12/2014 à 16:57
Publié le 04/12/2014 à 16:38
Crédits photo : SYLVAIN THOMAS/AFP
Les associations laïques l'invitent à retirer ce qu'elle considèrent comme un «emblème religieux». Le maire de Béziers dénonce un «deux-poids deux mesures».
La crèche de la discorde.
Après celle du Conseil général de Vendée, interdite par le tribunal administratif de Nantes, c'est la crèche de la mairie de Béziers qui fait scandale.
Robert Ménard, le maire fraichement élu en mars dernier, avait en effet décidé d'installer ce symbole du Noël chrétien dans le hall de l'hôtel de ville.
Une décision qui n'a pas plu aux élus communistes et aux associations de défense de la laïcité qui ont saisi la préfecture.
L'association de La Libre pensée, la même qui avait attaqué le Conseil général de Vendée, prévient sur son blog : «si le Préfet de l'Hérault ne fait pas respecter la laïcité républicaine, la Libre Pensée le fera déférer devant la juridiction administrative.
Et gageons que les mêmes causes produiront les mêmes effets.»
Le préfet de l'Hérault, Pierre de Bousquet a envoyé un courrier au maire de la ville, l'invitant à «reconsidérer son projet, dans son principe ou au moins dans ses modalités».
En réponse à l'invitation du préfet, il a donc décidé «d'inscrire la crèche dans l'ensemble des programmes culturels de fin d'année».
Il a répondu au préfet dans une lettre et attend «désormais son avis».
Il qualifie de «grotesque» la décision d'interdire la crèche de la Roche-sur-Yon et pointe un «deux poids deux mesures» dans l'application de la laïcité.
«Quand la mairie de Paris organise une soirée festive pour le début du Ramadan, c'est considéré comme un évenement culturel par Manuel Valls lui même, et quand il s'agit d'une crèche on dit ‘c'est religieux'!» s'indigne-t-il, fustigeant les «ayatollahs de la laïcité».
«Quand j'ai inauguré la crèche, il y avait des représentants du culte musulman, qui n'ont rien trouvé à redire» souligne-t-il.
«Demain, je vais devoir enlever les guirlandes Joyeux Noël des rues de Béziers?
Et puis, il va falloir revoir notre calendrier, qui commence à la naissance du Christ» s'amuse-t-il.
Après celle du Conseil général de Vendée, interdite par le tribunal administratif de Nantes, c'est la crèche de la mairie de Béziers qui fait scandale.
Robert Ménard, le maire fraichement élu en mars dernier, avait en effet décidé d'installer ce symbole du Noël chrétien dans le hall de l'hôtel de ville.
Une décision qui n'a pas plu aux élus communistes et aux associations de défense de la laïcité qui ont saisi la préfecture.
L'association de La Libre pensée, la même qui avait attaqué le Conseil général de Vendée, prévient sur son blog : «si le Préfet de l'Hérault ne fait pas respecter la laïcité républicaine, la Libre Pensée le fera déférer devant la juridiction administrative.
Et gageons que les mêmes causes produiront les mêmes effets.»
Le préfet de l'Hérault, Pierre de Bousquet a envoyé un courrier au maire de la ville, l'invitant à «reconsidérer son projet, dans son principe ou au moins dans ses modalités».
Ménard dénonce un «deux poids, deux mesures»
Contacté, Robert Ménard n'y voit pas une injonction mais au contraire «un dialogue plutôt agréable avec la préfecture».En réponse à l'invitation du préfet, il a donc décidé «d'inscrire la crèche dans l'ensemble des programmes culturels de fin d'année».
Il a répondu au préfet dans une lettre et attend «désormais son avis».
Il qualifie de «grotesque» la décision d'interdire la crèche de la Roche-sur-Yon et pointe un «deux poids deux mesures» dans l'application de la laïcité.
«Quand la mairie de Paris organise une soirée festive pour le début du Ramadan, c'est considéré comme un évenement culturel par Manuel Valls lui même, et quand il s'agit d'une crèche on dit ‘c'est religieux'!» s'indigne-t-il, fustigeant les «ayatollahs de la laïcité».
«Quand j'ai inauguré la crèche, il y avait des représentants du culte musulman, qui n'ont rien trouvé à redire» souligne-t-il.
«Demain, je vais devoir enlever les guirlandes Joyeux Noël des rues de Béziers?
Et puis, il va falloir revoir notre calendrier, qui commence à la naissance du Christ» s'amuse-t-il.
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