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jeudi 3 juillet 2014

Sarkozy n’est peut-être pas innocent, mais il a raison.


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Le syndicat qui veut imposer la république des juges est un danger pour tous
Le dernier épisode de la guerre entre l’ancien président qui voudrait le redevenir et des magistrats qui veulent l’en empêcher confirme tout ce qui a déjà été écrit ici.

La gauche politique craint un retour de Sarkozy.
 C’est le cauchemar de François Hollande, et il compte sur le pouvoir judiciaire pour lui barrer la route.
 Il y a, de toute évidence, une instrumentalisation politique de juges idéologiques et syndiqués, ceux du « mur des cons », ceux du syndicat de la magistrature.
 Ces magistrats ne peuvent être impartiaux, car ils sont avant tout des militants politiques.
 La façon dont Sarkozy est traité,  les conditions de sa garde à vue, l’attitude des deux juges ensuite révèlent une volonté d humilier et de discréditer sinon de détruire.

On peut penser que la procédure des écoutes vraiment très larges et très discutables notamment entre un client et son avocat, ce dernier et son bâtonnier, seront invalidés et que toute l’instruction actuelle sera annulée.
 Cela serait pour Sarkozy une nouvelle et grande victoire prouvant une volonté de nuire de la part d’une certaine justice devenue une justice à part.

Cela étant,  si les juges cherchent pour des raisons politiques, ils trouvent aussi de quoi agir car le discours de Sarkozy sur son innocence totale dans tous les domaines est difficile à croire.

 Même dans son propre camp, il y a des doutes, sans parler  de ceux qui expriment de la compassion avec des sourires de traitres de théâtre.
 La sollicitude d’un Fillon, la solidarité compassée d’un Juppé ne trompent personne.
Mais finalement ce qui devrait préoccuper les français, c’est une dérive des pouvoirs qui les concernent.

La classe politique continue à se discréditer.
Le pouvoir judicaire, lui, continue à chanter avec une voix de fausset le grand air de l’indépendance. Non, la justice n’est pas indépendante quand ses serviteurs sont soumis à des idéologies politiques et militent pour imposer leurs idées au pouvoir politique et aux citoyens.
Tout citoyen doit se sentir menacé par ce type de juges.

Faut-il dissoudre le syndicat de la magistrature et en finir avec le syndicalisme politisé ?
 Est ce possible ? Est ce souhaitable ?
Ce sont plus que les politiques, les citoyens, les chefs d’entreprises, les contribuables qui doivent se poser la question.
Qui pour contrôler les juges  ?

Comment garantir une impartialité et une indépendance malmenée ?
Le fond du problème est certainement dans le recul de l’esprit d’impartialité lié à celui de la compétence.

L’école de la magistrature, son enseignement et ses recrutements sont-ils à revoir ?

Sarkozy ne donne certes pas les bonnes réponses, mais il pose de bonnes questions qui nous concernent tous.

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