Publié le | Le Point.fr
La réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem fait polémique. © AFP/ MIGUEL MEDINA
La Poste n'est plus ce qu'elle était. En mars 2016, une enseignante du Pas-de-Calais a écrit à Mme Vallaud-Belkacem pour lui dire son désarroi face à une réforme mal conçue, mal préparée, et qui va envoyer dans le mur des millions d'élèves.
Mais Mme Vallaud-Belkacem n'a pas trouvé le temps de répondre - comme elle n'a pas trouvé le temps de recevoir les organisations syndicales qui demandent un rendez-vous depuis septembre dernier.
Il ne restait que Le Point.fr pour lui donner une chance d'être entendue - et je me fais un plaisir de copier-coller ici sa lettre, pleine de dignité et de désespoir.
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Isbergues, le 16 mars 2016
Madame le ministre,
En septembre 2016, je franchirai les portes de ma classe pour la 25e année…
Cela aurait pu être un bel anniversaire, n'est-ce pas ?
Vingt-cinq années au service de mes élèves, latinistes, pour la plupart…
Oui, je suis professeur de lettres classiques…
Enfin, j'étais…
J'aurais pu envisager cette rentrée avec joie comme je le fais depuis 25 ans…
Mon métier, une vocation, une passion…
Mais ça, c'était avant…
Avant que vous ne décidiez cette abjecte réforme du collège et la mort programmée de mon enseignement.
À vous qui portez cette réforme et la défendez, à vous qui prônez la réussite pour tous et déclarez la fin de l'élitisme au nom de l'égalité pour tous, à vous qui entendez défendre les valeurs de la République, je veux raconter l'histoire d'une enfant de l'École de la République, je veux raconter l'histoire de 25 ans de carrière au service de cette École de la République.
Je veux raconter mon histoire et ma vocation, que vous êtes en train de détruire.
Arrière-petite-fille d'un domestique qui ne savait ni lire ni écrire, petite-fille d'une femme de ménage, j'ai été élevée à l'école du courage, à celle de l'effort et du travail.
Je ne saurais vous dire combien de fois j'ai entendu mes parents me dire, ainsi qu'à mon frère cadet : « Il faut travailler à l'école, si vous travaillez, vous réussirez et vous aurez une meilleure situation que nous et vos grands-parents. Étudiez, les enfants, apprenez, lisez, ce sera cela votre vraie et seule richesse. »
J'ai été élevée à l'école de l'exemple : celui de mes parents qui, de simple ouvrière textile et ouvrier de chantier, ont fini leur carrière secrétaire médicale et technicien en électro-technique.
Il fut une époque où nous faisions nos devoirs ensemble à la maison, les enfants d'un côté, les parents de l'autre.
Alors, j'ai suivi leur exemple, par respect, par admiration, par devoir.
J'ai travaillé à l'école, j'ai aimé l'école, je m'y suis ennuyée aussi et je l'ai même détestée quelquefois, et il paraît qu'un jour, en rentrant de classe, alors même que j'étais encore en maternelle, j'aurais dit à mes parents : « Quand je serai grande, je serai maîtresse... »
Cette vocation, puisque c'en était bien une, m'a portée tout au long de mes études.
J'ai bénéficié de ce que vous appelez, Madame le ministre, comme tous ceux qui vous ont précédée, l'ascenseur social.
Moi, enfant du peuple, j'ai choisi de faire ce qu'on appelait à l'époque un bac B avec toutes les options que j'ai eu le « droit » de présenter : latin, sciences naturelles et musique…
Je partais au lycée pour 8 heures et en ressortais à 17 h 30, cinq jours par semaine, avec une pause méridienne qui n'existait pas, parce que, déjà à l'époque, latin et options se faisaient à des heures incongrues…
Mais j'avais le « droit » de les suivre, ces fameuses options élitistes.
Moi, enfant du peuple, je ne comptais pas mes heures de cours, je ne suis pas morte de ces emplois du temps surchargés, je me suis, au contraire, nourrie à l'École de la République, je me suis abreuvée à la source, je me suis repue de connaissances et de savoirs, d'auteurs classiques et d'humanités ; de tout ce qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
De tout ce que moi, enfant du Peuple, je ne pouvais espérer à la maison, de tout ce que mes parents voulaient offrir à leurs enfants.
J'ai eu le « droit », parce que j'y ai travaillé avec ardeur, de poursuivre cette recherche d'excellence, de connaissances et de savoirs en classe préparatoire de lettres à l'époque où aucun quota n'existait pour les enfants d'ouvriers ou des cités.
J'ai mérité ce droit simplement par mon travail et mon acharnement.
Mon parcours a continué à l'université en Licence et Maîtrise de Lettres classiques, jusqu'au moment tant attendu de mon premier poste de lettres classiques en collège, il y a bientôt 25 ans.
J'ai poussé la porte de ma première classe avec une volonté presque unique : rendre à l'École de la République ce qu'elle m'avait offert, donner à chacun des élèves qui passerait dans ma classe ce que tant de professeurs m'avaient offert, offrir à chaque enfant de quoi s'abreuver, se nourrir et se repaître à plus faim de savoirs, de connaissances, de repères, de valeurs…
Je l'ai fait longtemps et je le fais toujours…
J'y ai cru longtemps, et je n'y crois plus…
Je n'y crois plus, parce que ce parcours-là, Madame le ministre, qui n'est pas exceptionnel, et qu'ont connu et connaissent encore de nombreux élèves, ce parcours-là, qui au moins en partie a été le vôtre, vous avez décidé de le rendre impossible.
Vous allez tuer tous les parcours d'exception qu'offrait l'École de la République au nom d'une égalité égalitariste, parce que vous refusez de comprendre que, pour être équitable, l'École ne doit pas proposer la même chose à tous les enfants, parce qu'aussi ressemblants soient les enfants entre eux, il n'en est pas un qui ait le même besoin que son voisin.
Vous me faites disparaître, non parce que vous faites disparaître ma matière, vous me faites disparaître parce que vous faites disparaître tout ce en quoi je crois, tout ce pour quoi je suis professeur depuis 25 ans.
Je vous accuse, avec tant d'autres qui vous ont précédée, d'être responsable et coupable de la désespérance dans laquelle vous plongez notre jeunesse.Je vous accuse de refuser à mes prochains élèves toutes les richesses dont ont bénéficié les précédentes générations.
Je vous accuse de priver mes plus jeunes enfants de l'École de l'exigence et de l'excellence à laquelle, moi, enfant du peuple, j'ai eu droit et d'être ainsi responsable de leur inculture à venir !
Auraient-ils besoin d'Accompagnement Personnalisé en plus de leurs heures disciplinaires ?
Tant pis pour eux, ils en auront, mais en lieu et place de leurs heures de cours.
Voudraient-ils suivre un véritable enseignement du latin ?
Ils n'en auront pas le droit !
Auraient-ils, arrivés en 4e, envie de parfaire leur anglais et la volonté d'être bilingue au sortir du lycée comme leur sœur aînée ?
Pas de chance, c'est terminé !
Ils se débrouilleront pour l'être avec leur cours d'anglais en classe entière !
Souhaiteraient-ils découvrir les métiers et études vers lesquels ils voudraient se diriger après la 3e parce que l'enseignement général ne leur correspond pas ?
Ils auraient pu demander une option DP3.
Mais ça, c'était avant !
Combien de parents pourront ajouter l'école à la maison pour pallier les manquements de l'École ?
Combien de parents auront les moyens d'offrir des cours particuliers à leurs enfants pour qu'ils puissent continuer à avoir accès aux savoirs et aux connaissances ?
C'est cela votre conception de l'égalité pour tous ?
Ce n'est pas la mienne !
Et je sais d'où je le tiens : mes parents, avec la meilleure volonté de monde, n'auraient jamais pu remplacer l'École si elle n'avait pas été de qualité.
Au contraire, ils lui faisaient confiance et ils avaient raison…
Sans doute, suis-je de ces dernières générations non sacrifiées.
Je viens, aujourd'hui, de recevoir ma répartition horaire pour l'an prochain…
L'an prochain, Madame le Ministre, grâce à cette réforme que vous défendez si bien, je devrai enseigner 21 heures par semaine : 16 heures de latin, les seules qui survivront à la réforme (sur les 26 qui existaient jusqu'à présent) et 5 heures de français, soit 21 heures de présence en cours , 4 niveaux de classes différents, 4 nouveaux programmes à préparer contre un temps plein en latin cette année sur 2 niveaux…
Quelle reconnaissance de mon métier, n'est-ce pas ?
De mon investissement ?
Votre directrice générale de l'Enseignement, Madame Florence Robine, y a déjà répondu : « Les profs, ils auront leurs vacances pour préparer, et ils n'ont pas besoin de manuels, tout est sur Internet. »
Vous dites vouloir promouvoir le latin pour tous…
Il existait déjà, et bien avant vous !
L'interdisciplinarité, Madame le ministre, cela fait 25 ans que je la pratique !
Mes cours ne sont pas faits que de déclinaisons et de grammaire qui ennuient mes élèves !
Faut-il si peu connaître mon métier et me mépriser ?
Faut-il tant me mépriser pour me dire en formation que ma « position monolithique d'opposante à la réforme ne vaut que parce que je suis susceptible de perdre mon poste et qu'il faut avoir pour moi de la compassion jusqu'au mois de juin » ?
Faut-il tant mépriser notre langue et les élèves pour m'apprendre, toujours en formation, que l'an prochain, il serait judicieux que je tolère, dans les copies, « les petit-ENT filles » parce qu'il y a la sensation du pluriel ?
Faut-il tant mépriser le métier de professeur ou le méconnaître pour laisser dire que « l'enseignant ne transmet plus les connaissances liées à sa discipline, il aide l'élève à construire les compétences qui feront de lui un bon citoyen européen » ?
Oui, je crains que vous ne me méprisiez, que votre silence, une fois de plus, ne soit que mépris, que vos interventions médiatiques prochaines ne soient que mépris…
Pourtant, Madame le ministre, si vous preniez la peine de m'entendre, si vous preniez la peine d'écouter la désespérance et le cri du cœur de l'appel qui vous est lancé, vous y trouveriez bien plus que de simples « bruits de chiottes », vous y trouveriez le respect que j'ai pour mes élèves, vous y trouveriez le respect que j'ai de mon métier, vous y trouveriez la passion qui m'anime chaque fois que je passe le seuil de ma classe, vous y trouveriez cet amour que j'ai de mes élèves et que je suis en train de perdre de mon métier…
Et si vous preniez la peine d'entendre et d'écouter les 80 % de professeurs qui s'opposent aujourd'hui à cette réforme, à celle des rythmes scolaires et à celle du lycée, vous entendriez des femmes et des hommes de conviction, des femmes et des hommes de propositions, des femmes et des hommes convaincus que notre École est malade de sa refondation et des réformes qui se succèdent, des femmes et des hommes prêts à œuvrer de longues années encore pour une Réinstitution de l'École au service de tous les enfants de la République.
Continuez à nous mépriser encore, Madame le ministre, et vous entendrez bientôt le bruit de notre colère, vous entendrez gronder notre désespérance, parce qu'il n'y a rien de pire que de ne pas être entendus alors même que d'autres le sont.
J'aspire au jour où je pourrai de nouveau m'adresser à mon ministre de tutelle, avec tout le respect qui lui est dû, j'aspire au jour où mon ministre de tutelle aura pour moi, professeur, autant de respect que j'en ai pour mes élèves.
J'aspire au jour où mon ministre de tutelle aura pour mes élèves tout le respect qui leur est dû.
J'aspire au jour où mon ministre de tutelle saura réinstituer l'École de la République.
Alors, seulement, ma haute considération et mes salutations respectueuses seront sincères, alors seulement, la confiance reviendra.
Je vous prie donc d'agréer, Madame le ministre, mes salutations qui ne sont respectueuses que parce qu'elles sont formelles.
Isabelle Dignocourt
Professeur certifiée de lettres classiques
source
Je vous accuse de priver mes plus jeunes enfants de l'École de l'exigence et de l'excellence à laquelle, moi, enfant du peuple, j'ai eu droit et d'être ainsi responsable de leur inculture à venir !
Auraient-ils besoin d'Accompagnement Personnalisé en plus de leurs heures disciplinaires ?
Tant pis pour eux, ils en auront, mais en lieu et place de leurs heures de cours.
Voudraient-ils suivre un véritable enseignement du latin ?
Ils n'en auront pas le droit !
Auraient-ils, arrivés en 4e, envie de parfaire leur anglais et la volonté d'être bilingue au sortir du lycée comme leur sœur aînée ?
Pas de chance, c'est terminé !
Ils se débrouilleront pour l'être avec leur cours d'anglais en classe entière !
Souhaiteraient-ils découvrir les métiers et études vers lesquels ils voudraient se diriger après la 3e parce que l'enseignement général ne leur correspond pas ?
Ils auraient pu demander une option DP3.
Mais ça, c'était avant !
Combien de parents pourront ajouter l'école à la maison pour pallier les manquements de l'École ?
Combien de parents auront les moyens d'offrir des cours particuliers à leurs enfants pour qu'ils puissent continuer à avoir accès aux savoirs et aux connaissances ?
C'est cela votre conception de l'égalité pour tous ?
Ce n'est pas la mienne !
Et je sais d'où je le tiens : mes parents, avec la meilleure volonté de monde, n'auraient jamais pu remplacer l'École si elle n'avait pas été de qualité.
Au contraire, ils lui faisaient confiance et ils avaient raison…
Sans doute, suis-je de ces dernières générations non sacrifiées.
Je viens, aujourd'hui, de recevoir ma répartition horaire pour l'an prochain…
L'an prochain, Madame le Ministre, grâce à cette réforme que vous défendez si bien, je devrai enseigner 21 heures par semaine : 16 heures de latin, les seules qui survivront à la réforme (sur les 26 qui existaient jusqu'à présent) et 5 heures de français, soit 21 heures de présence en cours , 4 niveaux de classes différents, 4 nouveaux programmes à préparer contre un temps plein en latin cette année sur 2 niveaux…
Quelle reconnaissance de mon métier, n'est-ce pas ?
De mon investissement ?
Votre directrice générale de l'Enseignement, Madame Florence Robine, y a déjà répondu : « Les profs, ils auront leurs vacances pour préparer, et ils n'ont pas besoin de manuels, tout est sur Internet. »
Vous dites vouloir promouvoir le latin pour tous…
Il existait déjà, et bien avant vous !
L'interdisciplinarité, Madame le ministre, cela fait 25 ans que je la pratique !
Mes cours ne sont pas faits que de déclinaisons et de grammaire qui ennuient mes élèves !
Faut-il si peu connaître mon métier et me mépriser ?
Faut-il tant me mépriser pour me dire en formation que ma « position monolithique d'opposante à la réforme ne vaut que parce que je suis susceptible de perdre mon poste et qu'il faut avoir pour moi de la compassion jusqu'au mois de juin » ?
Faut-il tant mépriser notre langue et les élèves pour m'apprendre, toujours en formation, que l'an prochain, il serait judicieux que je tolère, dans les copies, « les petit-ENT filles » parce qu'il y a la sensation du pluriel ?
Faut-il tant mépriser le métier de professeur ou le méconnaître pour laisser dire que « l'enseignant ne transmet plus les connaissances liées à sa discipline, il aide l'élève à construire les compétences qui feront de lui un bon citoyen européen » ?
Oui, je crains que vous ne me méprisiez, que votre silence, une fois de plus, ne soit que mépris, que vos interventions médiatiques prochaines ne soient que mépris…
Pourtant, Madame le ministre, si vous preniez la peine de m'entendre, si vous preniez la peine d'écouter la désespérance et le cri du cœur de l'appel qui vous est lancé, vous y trouveriez bien plus que de simples « bruits de chiottes », vous y trouveriez le respect que j'ai pour mes élèves, vous y trouveriez le respect que j'ai de mon métier, vous y trouveriez la passion qui m'anime chaque fois que je passe le seuil de ma classe, vous y trouveriez cet amour que j'ai de mes élèves et que je suis en train de perdre de mon métier…
Et si vous preniez la peine d'entendre et d'écouter les 80 % de professeurs qui s'opposent aujourd'hui à cette réforme, à celle des rythmes scolaires et à celle du lycée, vous entendriez des femmes et des hommes de conviction, des femmes et des hommes de propositions, des femmes et des hommes convaincus que notre École est malade de sa refondation et des réformes qui se succèdent, des femmes et des hommes prêts à œuvrer de longues années encore pour une Réinstitution de l'École au service de tous les enfants de la République.
Continuez à nous mépriser encore, Madame le ministre, et vous entendrez bientôt le bruit de notre colère, vous entendrez gronder notre désespérance, parce qu'il n'y a rien de pire que de ne pas être entendus alors même que d'autres le sont.
J'aspire au jour où je pourrai de nouveau m'adresser à mon ministre de tutelle, avec tout le respect qui lui est dû, j'aspire au jour où mon ministre de tutelle aura pour moi, professeur, autant de respect que j'en ai pour mes élèves.
J'aspire au jour où mon ministre de tutelle aura pour mes élèves tout le respect qui leur est dû.
J'aspire au jour où mon ministre de tutelle saura réinstituer l'École de la République.
Alors, seulement, ma haute considération et mes salutations respectueuses seront sincères, alors seulement, la confiance reviendra.
Je vous prie donc d'agréer, Madame le ministre, mes salutations qui ne sont respectueuses que parce qu'elles sont formelles.
Isabelle Dignocourt
Professeur certifiée de lettres classiques
source
Le Socialisme à la Française, c'est le nivellement pas le bas, pour l'immense majorité de "petit" peuple, qui, comme cette professeur l'explique si bien, n'a pas pas les moyens, financiers et intellectuel, de pousser vers le haut leurs enfants, tout du moins ceux qui en ont les capacités et la volonté ( et cela, la nature est ainsi faite, ne peut être valable pour tout le monde ). Notre pays et donc NOUS, depuis Mai 1981, descendons lentement mais surement vers un appauvrissement général, et nous finirons, dans quelques generations à devenir la risée des autres nations.
RépondreSupprimerPousser vers le haut les meilleurs = vision vétuste de l'éducation. Créer une synergie de groupe qui fait des spécificité de chacun un moteur pour une innervation groupale vectrice de progrès pour chaque élément du groupe = système vers lequel on doit aller pour une véritable école républicaine. (La dichotomie soit on aide ceux a la ramasse, soi on aide les bons, doit être dépassé, c'est notre système sco qui crée ces impasse) Mais vu que ça a l'air socialiste ce que je dis vous en aurez rien a foutre, votre réflexion ne porte donc pas sur la pédagogie mais sur de l'idéologique et du politique (avec l'aide de la propagande de droite gratuite)
SupprimerCe qui tue notre pays c'est le verbiage pompeux comme celui que vous utilisez dans votre réponse. Fruit de réflexions universitaires de ceux qui n'ont approché que des étudiants "normaux" dans les hautes sphères parisiennes. Venez vous frotter aux vrais élèves... et vous verrez alors les dégâts en direct !
SupprimerAnonyme, vous écrivez une "innervation groupale vectrice de progrès" ... hum... et la pratique dans tout ça ? Cela n'a pas pour l'instant démontré une amélioration du niveau général. Quant à la possibilité de se comparer à l'international, ce à quoi sont confrontés en permanence élèves et jeunes professionnels... il y a une marche que la France ne peut plus réellement affronter aujourd'hui
Supprimertres bon texte d'une prof que je peux comprendre..commentaires que je peux comprendre; sauf un, commentaire d'un abruti pour qui l'élitisme n'est pas du passé, mais une réalité de tous les jours pour des gens déconnecté de la réalité du terrain, usiter de mots abscons afin de donner un fragrance certaines à son babillage ne rends pas le texte plus intelligent ..
Supprimer= Créer une synergie de groupe qui fait des spécificité de chacun un moteur pour une innervation groupale vectrice de progrès pour chaque élément du groupe
=> créons un effet global de groupe qui fait de chacun un moteur dans le groupe ou les nerfs (énergies??) sont canalisées dans le progrès de chaque élément du groupe...
Que de Pépiement pour ne rien dire.. redescendre de Bruxelles, aller sur le terrain, et plutôt que de se torcher avec des feuilles dorée, venir tenir une classe dans le 9.3 ou tout autre école de la république situé dans ce que l'on nomme une ZEP ou ZAC ...
et allez écouter Frank Lepage vous comprendrez que ce charabia en plus d'être ridicule ne veut strictement rien dire . Le langage technocratique mis à part rendre con, ne sert à rien ;
eussiez vous dit = Créer des groupes non homogènes afin que les diversités de tous se mélangent et que l'esprit de groupe tire tout le monde ensemble, vous eussiez été plus convainquant, et n'auriez pris personne pour un con ... enfin vous passez pour un sacré con, justement.
Le nivellement par la base n'est pas le fait des socialistes… pas plus que celui des autres partis politiques : c'est le fait des gouvernants élus par les lobbies de la finance, de l'industrie et de la grande-distribution pour qui nous sommes le bétail humain dont ils ont besoin pour s'enrichir toujours plus de façon pathogène et compulsive.
SupprimerVous voulez lutter ?
Cessez de voter pour montrer que vous n'êtes plus dupe, cessez au maximum de consommer : sortez votre argent des banques, éventuellement choisissez des banques solidaires qui investissent dans l'écologie, les industries alternatives, boycottez les grandes surfaces et les produits alimentaires industriels frelatés qui vous rendent malades, idem pour les produits toxiques de l'industrie pharmaceutique, cultivez tant que vous pouvez, même si vous n'avez qu'un petit bout de balcon ou en collectif à la place du terrain vague de votre HLM… Je ne pourrais pas citer toutes les possibilités, prospectez, internet en regorge… regroupez-vous et entrez en résistance en attaquant le mal à sa racine : ne les alimentez plus, ou alors le moins possible !
Je suis le débat de loin, car je ne suis pas français et je ne vis même pas en Europe. Il est dommage que l'option greco-latine soit diluée sous le prétexte d'un plus grand accès à tous. Pour citer Jean François d'Ormesson: ''Il est établi que la langue française est l'enfant du latin, et de là du grec..Il vous sera difficile de maîtriser le français sans une connaissance de base du latin et du grec. La langue française n'est pas une création du ciel. Ses racines poussent dans le jardin de la Grèce.'' (fin de citation). Le monde s'est rempli de Σχολεία (schola, scuola, escuela, école, school, Schule), Γυμνάσια (gymnasium, ginnasio, gimnasio, gymnase, gymnasium, Gymnasium), Λύκεια (lyceum, licèo, liceo, lycée, lyceum, Lyzeum), Ακαδημίες (Academia, Accademia, Academia, Académie, Academy, Akademie), Ωδεία (odeum, odeo, odeon, odéon, odeum, Odeum), Μαθήματα et Μαθηματικά (Mathematica, Matemàtica, Matematica, Mathématiques, Mathematics, Mathematik).....
RépondreSupprimereffectivement le latin aide grandement à apprendre le français mais comme la Ministre est de culture marocaine elle se contrefiche de détruire une partie du patrimoine culturel de la République. Mais quand je lis les commentaires d'anonyme 5 septembre 22h54, je suis atterrée par sa bêtise partisane du nivellement par le bas!
SupprimerFélicitations, chère Madame, pour cette lettre magnifique ! J'ai le front d'espérer que l'École de la République, à laquelle j'ai participé en tant que professeur d'anglais de 1970 à 1989, pourra renaître de ses cendres. Devant la levée de boucliers que la réforme scélérate a déclenchée, les beaux jours de l'Éducation nationale ne peuvent que revenir. Ne soyez cependant pas amère du manque de respect de "Madame le ministre" : on peut se passer du respect d'une telle personne. Le respect a bien plus de valeur qui vient de vos élèves reconnaissants, de vos collègues majoritairement admiratifs et compatissants et de vos lecteurs émus et compréhensifs. Ce respect-là, Madame, soyez sûre que vous l'avez. Quant à moi, je vous présente les miens ainsi que tous mes voeux pour affronter cette 26è année d'enseignement. Jean Maillet
RépondreSupprimermagnifique réponse à laquelle j'adhère complètement !!!et vous , Monsieur Jean Maillet , vous signez zt n'êtes pas un anonyme ! chouette ! il y a encore de l'espoir ! et respect à ce professeur très courageux!!
SupprimerCette lettre est impressionnante ! Bravo et merci Madame la Prof de lettres pour cette lettre qui met en lumière l'incroyable réalité des oeuvres du socialisme.
RépondreSupprimerEspérons le changement ! Reprenons les bases pour éduquer la nouvelle generation ! Nous sommes avec vous ! Courage, il faut résister et peut être désobéir ...Dom
Elle a raison, il rabaissent le niveau des études dans une société de plus en plus compétitive. Le chômage assuré pour ses élèves. De quoi avoir les boules. Elle aime son métier est entend le faire du mieux possibles . Afin que ses élèves ne finissent pas a pole emploi.
RépondreSupprimerChère collègue, tu as mille fois raison, désespérément raison... et je ne comprends pas l'auto-aveuglement de ceux qui bénissent cette médiocratie et qui acceptent d'être maltraités... courage! détermination! amitié! Francine Girond
RépondreSupprimerComment ne pas répondre à une telle lettre quand on est ministre ??? quel manque de respect !!! Commet ne pas entendre les arguments valables de cette professeur avec 25 ans de métier lorsqu'on a soit même que 3 ans de réel boulot et encore !!! , 3 ans de responsabilité et encore !!!? , bref un poste à temps plein ....et encore que ça se discute aussi !! le niveau qu'ils veulent c'est le plus bas possible pour faire des nouveaux électeurs pour eux pour plus tard . ils se foutent du niveau de la France , du niveau de vie des gens , et du niveau d'instruction et de culture, d'ouverture d'esprits de ce peuple de sans dents qu'ils méprisent tous, ils peuvent critiquer la droite mais l'argent et le pouvoir , ils aiment ça tout autant !!!voire même plus :-( ils me dégoutent tous , ils causent notre perte pour des décennies et sans scrupules , sans regrets .Ils ne peuvent pas croire une seule minute que leurs idées sont les bonnes , ils ne peuvent pas être aussi stupides c'est donc du vice , de la bêtise , du dénigrement de nos valeurs et de notre avenir et c'est bien pire puisque c'est fait consciemment !!!
RépondreSupprimerFrançois Hollande est rejeté par 88% des Français. triste bilan. Ce n'est pas lui qui est minable. Ce sont ces ministres (comme celle de l'éducation nationale) qui n'ont aucun talent, aucune intelligence, beaucoup d'égo, aucune énergie, ... et qui ne savent pas résoudre les problèmes des Français ...
SupprimerPas du tout c'est un plan general et global, une idée de la société future, a mettre en relation avec la loi El Khomery !
SupprimerEn effet , ne demandons pas trop aux élèves qui auront une petite education , donc des petits besoins et auront des petits salaires !
La relation de ce plan global me semble évidente .
tout simplement BRAVO Madame!!! je commence à me dégoutter d'avoir voté socialiste, mais Sarkozy n'était pas mieux qui déclarait "qu'une enseignante de maternelle n'a pas besoin d'avoir lu Goethe!" et à supprimer l'institut de formation des maîtres!!!
RépondreSupprimerDepuis le collège unique tout ce qui peut faire une différence s'efface.La "seule voie royale" reste le lycée et son bac.tant pis pour tous ceux que çà n'intèressent pas,tant pis pour la voie de l'apprentissage qui favorise l'insertion professionnelle,tant pis pour les passerelles qui permettaient aux "décrocheurs" de reprendre des études,tant pis pour les orientations fin de 5eme qui aidaient les élèves à choisir d'autres voies.Mais la rentabilité est arrivée.Les filières coûtaient chères.Les postes sont gérés dans la globalité sachant qu'un collégue peut-être titulaire sur plusieurs établissements.Qu'un même poste est de plus en plus partagé.Que les stagiaires se retrouvent face à une classe dès leurs débuts,que l'accompagnement pédagogique est très clairsemé(démerdez-vous).Il fallait "gagner" de l'argent sur l'enseignement.Les réformes n'ont jamais amélioré le parcours de élèves car celles-ci viennent d'en haut aprés une simili concertation nationale.Pendant ce temps les élèves s'enfoncent,se découragent,et non plus que des connaissances trés parcellaires.C'est la bérézina!!!!!
RépondreSupprimerCette personne n'a rien compris à cette réforme. Avant seule une élite pouvait faire du latin et du grec maintenant tous les élèves vont pouvoir le faire au sein des TPI. Elle n'a rien compris à cette réforme toute comme le SNES et beaucoup d'enseignants. La seule erreur de cette réforme est de vouloir faire passer tous les niveaux de classe dans la réforme en même temps. Il aurait fallu commencer tranquillement par les 6ème et d'années en années aller jusqu'en 3ème. Bref, tout faux d'ailleurs comme Brighelli lui même qui n'a aucune compétence pour écrire ce qu'il écrit en général.
RépondreSupprimerAbsolument pas, au collège de mon fils (ainsi que dans celui de ma fille auparavant, pas le même), le latin était accessible à tous ceux qui souhaitaient s'inscrire. Aucune sélection élitiste mais effectivement l'enseignement chargeait l'emploi du temps (plus temps destiné aux devoirs), logiquement les élèves déjà en difficulté ne s'inscrivaient que rarement. Mais dans le groupe du latin de mon fils il n'y avait absolument pas que des élèves les plus brillants. Mon fils, aujourd'hui en 3e, vient de troquer le latin pour le grec ancien, option conservée dans l'établissement, pour combien de temps ? Même les élèves non latinistes jusque là pouvaient s'y inscrire et pourtant aucun ne la fait, ils sont 25 regroupés de 4 classes de 3e, la plupart étant ceux qui ont choisi "abandonner" le latin pour pouvoir étudier le grec.
SupprimerDe même les classes bilangues, il n'y avait pas que des élèves brillants dedans, en tout cas pas partout.
C'est la bérézina... de fait !!!
RépondreSupprimervous travaillez dans quoi les psudos politiques qui nous prennent constamment pour des imbeciles
RépondreSupprimerLe but ultime n'est-il pas de rendre nos enfants idiots et incapables de libre arbitre? Pour laisser le champ libre aux puissants qui ne désirent qu'une chose, le rester?
RépondreSupprimerOn abaisse le niveau des études au nom d'une soi-disant égalité, alors que la vraie égalité est d'avoir le choix. La vraie fonction est d'aider chaque enfant à progresser le plus possible dans ses points forts au lieu de le rabaisser au niveau du plus faible de la classe.... de l'école. Oui, il faut pousser les bons élèves, oui, il faut pousser les moins bons, oui, il faut leur donner la possibilité de trouver ce qui les motive, ce dans quoi ils seront bons.
RépondreSupprimerOn fait tout ce que l'on peut pour qu'il n'y ait pas de "bons élèves", et lorsqu'ils arrivent en terminale ils passent par l'impitoyable APB, qui ne prends que les bons élèves, ou plutôt les "tres bons " élèves... les autres sont "laissés" à la fac, qui est ainsi extrêmement dévalorisée.
Pas d'élitisme à l'école ??? le choc est plus que dur quand on arrive aux études supérieures très, très très élitistes. Qui rentre en école d'ingénieur ??? : uniquement les fils de bourges qui peuvent se payer des tas de cours particuliers... il est où, l'élitisme ?
Oui, répondez à cette lettre magnifique,madame la ministre saccageuse de compétences et de motivation de nos enfants sous prétexte que les élèves n'ont pas tous le même niveau : la variété, la variabilité, les différences.... sont une richesse, pas un poids. Il faut être capable d'en tirer parti, au lieu de gommer les particularités, aplatir les disparités, mettre tout le monde dans un moule. un moule sans relief, un moule inadapté à tous : c'est tellement plus facile !
Cette réforme est à la fois stupide, contre-productive et dangereuse : comment peut-on vouloir faire travailler des gamins (car on est un gamin en cinquième) en interdisciplinarité alors qu'un nombre grandissant d'entre eux ne maîtrisent pas correctement les savoirs de base, à savoir lire, écrire et compter. Avant de sculpter la fumée, apprenons-leur cela correctement, cela leur sera plus utile que de savoir si Madame Bovary et Gargantua mangeaient équilibré !!! En tout cas, un chose est sûre, si la ministre voulait pousser davantage de parents à déserter l'enseignement public pour l'enseignement privé, elle ne s'y prendrait pas autrement...
RépondreSupprimerAndrée : Les ministres sont sur des sièges éjectables. L'important pour eux n'est pas forcément de faire une réforme qui aille vers une amélioration pour les élèves ou les professeurs mais de laisser leur nom sur cette réforme néfaste à nos enfants. Commençons par apprendre aux enfants à respecter la personne qui leur apporte le savoir. A mon époque, dans les années 50 nous étions jusqu'à 40 élèves par classe et personne ne se serait avisé de parler ou d'agresser un enseignant. Commençons par leur apprendre à lire, écrire, compter de façon à ce qu'ils arrivent dans le second cycle avec de bonnes bases. Il est utopique de penser que tous ont les mêmes possibilités d'apprendre. Il y a les bons élèves et les mauvais (parce qu'ils n'ont pas les mêmes capacités intellectuelles). Est-ce que pour cela il faut les laisser de côté, non mais est-ce pour cela qu'il faut tirer les autres vers le bas en vertu de l'égalité des chances. Le pays a besoin de cerveaux et aussi de bons ouvriers. Que serait un pays avec seulement des manuels et pas de dirigeants ? Que serait un pays ne comprenant que des dirigeants et aucun ouvrier capable de faire marcher la machine ?Il faut que chacun ait sa place et puisse accéder à un enseignement qui lui correspond et non pas essayer de tirer vers le bas les élèves capables de plus que d'autres en vertu de l'égalité.
RépondreSupprimerEncore un thème qui ne produit presque que de l'aigreur et de l'invective. Je ne sais pas si je suis une "abrutie", une "conne" ou si je mérite l'un des gentils qualificatifs qui s'échangent ça et là au gré des sujets ; ce que je constate c'est la difficulté qu'il y a pour bon nombre de mes compatriotes de quels qu'ils soient, d'où qu'ils soient, de demeurer dans le discernement et de manier autre chose que la langue de vipère. Dommage !
RépondreSupprimerje suis allé à l'école jusqu'à mes quatorze ans, et j'ai quitté les bancs de la communale sans un seul diplôme , de plus j'étais quasiment nul en orthographe, je ne comprenais rien à la belle langue de Molière, bien que celle de Racine, de Corneille, de Victor Hugo, me semblent tout aussi agréables à l'oreille. Ma vie professionnelle ne fut pas un chemin de roses, sans instruction, c'est difficile... Mes premières lettres à ma future femme étaient un calvaire . je me suis marié à 19 ans, en 1963, à cette époque , il n'était rare qu'on se marie si tôt et je ne m'en plains pas . Bref, j'ai quand essayé de m'améliorer bien que je ne n'ai jamais franchi professionnellement que le premier barreau de l'échelle . Je dus prendre des cours du soir, (dur dur !), mais il m'a fallu passer par là pour ne pas sembler plus bête que la moyenne ; Or aujourd'hui, sans être un érudit loin s'en faut, je m'exprime sans difficulté. je pense donc que la réforme de la langue française afin de niveler par le bas ne vaut rien du tout, car si la langue littéraire française est compliquée, celle de monsieur tout le monde ne l'est pas, et il suffit d'un peu de courage pour l'écrire et la parler correctement. Seul hic, j'ai quelquefois l'impression que le gouvernement laisse plus facilement entrevoir à la jeunesse la réussite professionnelle par le ballon rond que par la volonté et le travail. Patrice
RépondreSupprimerUn tout petit commentaire que ma fille en classe de 3 ème cette année m'a fait en rentrant de cours un soir : Pourquoi enseigne t'on une LV2 dès la 5 ème à certains élèves pour qui la LV1 en 6 ème était déjà une difficulté , alors que moi je voulais continuer l'anglais euro qu'on m'a laissé commencer en 4 ème et que je ne peux plus désormais apprendre!
RépondreSupprimerVoilà un constat plein de bon sens mais je ne sais toujours pas quoi lui répondre.
Fils d'ouvrier et de femme au foyer, classe unique en primaire, pension au collège puis lycée de la 6eme a la terminale, je suis à 50 ans passés professeur de médecine, chef d'un grand pôle hospitalo-universitaire. On parlait le normand à la maison. L'école de la République m'a offert la passion de la langue française et le latin, étudié comme le français jusqu'en terminale, le goût de la rigueur dans l'expression écrite. Ma règle depuis ce temps est simple: donner à manger à ceux qui ont faim, sans gaver les autres.
RépondreSupprimerMerci, madame, dans la lignée de tous ceux qui ont crû en moi, de poursuivre dans l'idée de créer l'élite che les pauvres.
Professeure moi aussi, je suis très touchée par ce qu'a écrit cette collègue.Car ce qui m’attriste le plus dans cette réforme est de constater qu’on saborde l’école publique dont la mission est d’offrir à tous les mêmes chances de réussite. Or, que constatons-nous ? De plus en plus de familles ont perdu confiance et mettent leurs enfants dans l’enseignement privé - certains se « saignent aux quatre veines » pour pouvoir le faire- pensant, à tort ou à raison, qu’il offrira à leurs enfants de meilleures chances d’intégrer ensuite des filières sélectives. A mon sens, ce ne sont pas une réforme de plus et un appauvrissement des programmes qui sauveront l’école de la république ; il faut carrément repenser l’école, de fond en comble (peut-être en allant voir ce qui se pratique dans les autres pays). Le glas a déjà sonné, il reste peu de temps avant la faillite totale…
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