Lors de la mobilisation des surveillants à Vendin. / © MAXP
Suite au mouvement des surveillants pénitentiaires qui a débuté après l'agression de trois surveillants à Vendin-le-Vieil, les syndicats dénoncent des "sanctions" injustifiées de la part de la direction interrégionale des établissements pénitentiaires.
La mobilisation des surveillants pénitentiaires a duré plusieurs jours, dans toute la France mais particulièrement dans la région, déclenchée par l'agression de trois surveillants à la prison de Vendin-le-Vieil.
Aujourd'hui, les prisons ne sont plus bloquées mais les répercussions du mouvement se font sentir.
"La direction interrégionale a décidé de sanctionner ceux qui se sont mobilisés", explique Julien Martin, délégué régional Force Ouvrière.
Selon lui, plusieurs exclusions temporaires ont été prononcées, pour des durées allant de 5 à 10 jours. "Au départ ça ne devait être que du sursis et ça s'est transformé en ferme", souffle le syndicaliste.
Arrêt maladie ou absence injustifiée ?
Des avertissements ont été envoyés à des agents en arrêt maladie.