Le Gouvernement anglais vient de gagner sa partie de bras de fer avec la Haute Cour de Londres et la CEDH qui voulaient empêcher le premier ministre Rishi Sunak de mener son projet à terme.
Celui de l’expulsion des clandestins déboutés du droit d’asile, vers le Rwanda.
« Aucune Cour étrangère ne nous empêchera de faire décoller les avions. Et s’il faut choisir entre la sécurité de nos frontières et l’appartenance à une Juridiction étrangère, je donnerai la priorité à notre sécurité nationale ». Il faut un ministre non anglais d’origine qui seul, fasse respecter la législation anglaise.
C’est là un bel exemple donné aux pays européens, que quand on veut on peut. Une belle leçon aussi au freluquet de l’Elysée pour qui la submersion migratoire que nous subissons est inévitable, car marquée par le destin et qu’il faut faire avec. Une façon bien à lui de se dédouaner de toute responsabilité, alors qu’il est responsable depuis 2017 d’une augmentation sans précédent de l’entrée de milliers de bouches inutiles sur notre territoire.
Mais une question s’impose quand même. Combien faudra t-il de vols entre Londres et le Rwanda pour expulser l’ensemble des migrants, car avec les gangs pakistanais et d’autres nationalités importunes, ils sont des millions qui posent problème à la GB ? Chaque trajet coûte une petite fortune et chaque avion étant très limité en places, cela donne l’impression de vider la mer avec une petite cuillère. D’autant plus, que les entrées illégales sur le territoire britannique continuent par Calais et ailleurs. Peut être, le choix d’évacuations par bateaux entiers serait plus économique.
Mais comme il est impossible à l’Angleterre de chasser tous ses migrants. D’ailleurs est-ce son désir ? Son économie a besoin d’une certaine immigration choisie. Ces mesures prises récemment auront plus pour effet de dissuader toute arrivée non souhaitée, mais à quel prix ?