Le 30/08/2015
Stopper toute nouvelle vague d'immigration relève désormais de l'urgence humanitaire. Qui en aura le courage ?
La crise migratoire que subit l’Europe doit amener à une prise de conscience simple : laisser entendre que l’on puisse accueillir les « migrants » encourage des actes criminels.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), plus de 300.000 migrants ont traversé la Méditerranée depuis janvier 2015, et plus de 2.500 d’entre eux sont morts en mer en tentant de rallier l’Europe.
À ces drames humains vient s’ajouter une macabre découverte en date du 28 août 2015 : celle de 71 corps en décomposition dans un camion stationné sur une autoroute autrichienne, parmi lesquels figureraient 4 enfants.
Les filières mafieuses de passeurs sont pointées du doigt, sans qu’il ne soit donné de précisions quant à ces organisations criminelles, ni au lien qui pourrait les unir au terrorisme international que nous sommes censés combattre.
Face à cette crise grave, la réactivité de l’Union européenne est pour le moins critiquable, mais plus encore l’orientation qu’appelle de ses vœux le président François Hollande