26/08/2015 – FRANCE (NOVOpress)
À qui se fier ! Jusqu’ici, le « délit de faciès » était attribué à des policiers toujours soupçonnés d’inavouables pratiques, sous les applaudissements des « fachos », des beaufs et autres individus manquant de vertu républicaine.
Or voilà qu’un membre du gouvernement socialiste, Alain Vidalies, Secrétaire d’État aux Transports, vient de faire ce qui s’apparente à une défense de cette pratique : « À chaque fois qu’on parle de fouille aléatoire, quelqu’un dit “oui, mais ça risque d’être discriminatoire.” Eh bien, écoutez, moi, je préfère qu’on discrimine, effectivement, pour être efficace, plutôt que de rester spectateur. »
Après l’attentat dans le Thalys, il évoquait l’instauration d’une fouille des passagers, « aléatoire ».
Or, s’agissant de déceler les personnes à risques, il n’est pas impossible que, d’une façon aléatoire, la police s’intéresse davantage à des voyageurs au teint plus foncé que celui des gens du Nord, qui ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas ailleurs.
Car, statistiquement parlant, la plupart des attentats islamistes, perpétrés en France et ailleurs, ont été le fait d’Arabes, oui, on doit prononcer le mot, mais, attention, sans « amalgame ».
Or, s’agissant de déceler les personnes à risques, il n’est pas impossible que, d’une façon aléatoire, la police s’intéresse davantage à des voyageurs au teint plus foncé que celui des gens du Nord, qui ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas ailleurs.
Car, statistiquement parlant, la plupart des attentats islamistes, perpétrés en France et ailleurs, ont été le fait d’Arabes, oui, on doit prononcer le mot, mais, attention, sans « amalgame ».
Le malheureux !
Le sous-ministre avait cru saisir qu’il fallait tout faire contre le terrorisme, y compris privilégier l’efficacité sur les grands principes.
Ses « amis » lui ont fait comprendre qu’il devait retourner à l’école du parti.
Bienveillant, Stéphane Le Foll, pour l’aider, a dit qu’il n’a pas dit ce qu’il a dit : « Personne n’a envie des discriminations. Alain Vidalies a raison de vouloir renforcer les contrôles aléatoires. On reste dans le cadre : contrôles aléatoires point et on en reste là. »
Cambadélis, courroucé : « Il ne me reste pas beaucoup de cheveux, alors je ne vais pas les couper en quatre : le contrôle aléatoire pourquoi pas, mais au faciès certainement pas ! »
Le député socialiste Yann Galut en appelle au Premier ministre : « On ne peut accepter qu’un ministre se résigne à anticiper des discriminations, Manuel Valls doit rétablir ce qu’est la République. »
Le sous-ministre avait cru saisir qu’il fallait tout faire contre le terrorisme, y compris privilégier l’efficacité sur les grands principes.
Ses « amis » lui ont fait comprendre qu’il devait retourner à l’école du parti.
Bienveillant, Stéphane Le Foll, pour l’aider, a dit qu’il n’a pas dit ce qu’il a dit : « Personne n’a envie des discriminations. Alain Vidalies a raison de vouloir renforcer les contrôles aléatoires. On reste dans le cadre : contrôles aléatoires point et on en reste là. »
Cambadélis, courroucé : « Il ne me reste pas beaucoup de cheveux, alors je ne vais pas les couper en quatre : le contrôle aléatoire pourquoi pas, mais au faciès certainement pas ! »
Le député socialiste Yann Galut en appelle au Premier ministre : « On ne peut accepter qu’un ministre se résigne à anticiper des discriminations, Manuel Valls doit rétablir ce qu’est la République. »
La police n’épargnera donc pas la mamie qui voyage avec ses petits-enfants et la soumettra à une fouille en règle.
Si elle s’en étonne, on devra lui répondre, comme le souhaite Yann Galut : « C’est à cause de la République qui doit être rétablie et qui ne supporte pas la discrimination. »
Laquelle peut frapper tout le monde.
Prenons le cas de l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, victime d’un contrôle au faciès, en l’occurrence à la cravate : « Je me souviens, un jour, j’ai été contrôlé dans le RER. Il y a tout un tas de gens qui escaladaient les portiques, etc. J’étais le seul en costume-cravate, j’ai été le seul à être contrôlé. C’était aussi discriminatoire. »
En effet quand, dans le métro ou dans le train, une bande de « jeunes » défavorisés, défavorablement connus de la police, débarque d’une banlieue peu favorisée, les contrôleurs, de manière aléatoire, préfèrent regarder ailleurs et contrôler un tranquille passager, c’est cela la République…
Si elle s’en étonne, on devra lui répondre, comme le souhaite Yann Galut : « C’est à cause de la République qui doit être rétablie et qui ne supporte pas la discrimination. »
Laquelle peut frapper tout le monde.
Prenons le cas de l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, victime d’un contrôle au faciès, en l’occurrence à la cravate : « Je me souviens, un jour, j’ai été contrôlé dans le RER. Il y a tout un tas de gens qui escaladaient les portiques, etc. J’étais le seul en costume-cravate, j’ai été le seul à être contrôlé. C’était aussi discriminatoire. »
En effet quand, dans le métro ou dans le train, une bande de « jeunes » défavorisés, défavorablement connus de la police, débarque d’une banlieue peu favorisée, les contrôleurs, de manière aléatoire, préfèrent regarder ailleurs et contrôler un tranquille passager, c’est cela la République…
Guy Rouvrais
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