25/03/2014 – via
REALPOLITIK.TV
S’agissant de la crise en Ukraine, donner accès à la diversité des points de vue fait partie de la ligne éditoriale de Novopress.
Par Xavier Moreau –
Humilié par son échec, le département d’État américain a décidé d’appliquer à l’Ukraine la même politique de terre brulée qu’en Syrie.
Les bandes continuent de semer le désordre partout dans le pays.
Deux députés de Svoboda se sont attaqués au directeur de la première chaîne publique de télévision, si bien que, même les journalistes français n’ont pas osé passer cela sous silence.
Une gifle à un journaliste les choque davantage que «
les snipers de l’OTAN » tirant sur les policiers et les manifestants, que ce soit à Damas ou à Kiev.
Les mêmes snipers ont tenté, le 18 mars dernier, de faire basculer la réunification de la Crimée dans un bain de sang.
Bilan : un soldat ukrainien et un cosaque sont morts.
À ces morts s’ajoutent deux blessés, un dans chaque camp.
Ces derniers sont soignés dans un hôpital russe de Crimée.
La palme du mensonge, ou de la bêtise, revient à l’envoyée spéciale du journal « Le Monde ».
Dans
un tweet, Marion Van Renterghem évoque une procession pour « deux cosaques morts et rien pour le soldat ukrainien ».
Cette idiote ne s’est même pas aperçue que, sur sa propre photo, c’est le portrait du soldat ukrainien qui est tenu par l’homme à droite.
Ces deux hommes, qui ne seront malheureusement pas les derniers à tomber sous les balles de l’OTAN, ont eu droit à un enterrement commun à la maison des officiers.
Ces cosaques et ces soldats ukrainiens de Crimée ne se sont pas trompés d’ennemi.