Jeunes socialistes d'un côté, UEJF et SOS Racisme de l'autre se préparent à envoyer leurs militants pour empêcher certaines communes de basculer à l'extrême droite
Jeunes socialistes d’un côté et associations antiracistes de l’autre se préparent à un entre-deux tours actif dans les villes convoitées par Marine Le Pen.
Les premiers font partir dès demain deux minibus, l’un direction le Sud-Est, l’autre le Nord-Est, avec l’objectif de visiter «une vingtaine de villes», selon sa présidente, Laura Slimani.
De leur côté, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme conduiront lundi un bus d’une cinquantaine de personnes à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) avant de rejoindre d’autres communes qui pourraient basculer à l’extrême droite: Béziers, Fréjus, Saint-Gilles, Brignoles…
«On veut pousser les gens à se mobiliser pour voter contre le FN et pousser les partis localement à tenir le front républicain», explique Sacha Reingewirtz, président de l’UEJF.
Car si le PS, et son premier secrétaire Harlem Désir, martèle depuis plusieurs jours que «pas une ville ne doit passer au FN», certaines équipes locales refuseront de se désister.
Elles ne voudront pas laisser pendant six ans un conseil municipal à la droite et l’extrême droite.
Mais à envoyer de Paris des militants pour expliquer aux électeurs quoi voter, n’y a-t-il pas un risque d’agacer les locaux?
«On n’est pas des "Parigots" qui font un simple tour en bus, rétorque Reingewirtz. A chaque étape, on retrouve sur place des militants locaux». «On a pris nos précautions, ajoute Slimani. On a demandé l’autorisation aux candidats et à chaque fois la réponse est positive. On apporte de la visibilité, on vient prêter main forte. On est là pour qu’il y ait plus de boîtage, de tractage, de porte-à-porte. C’est aussi une question de solidarité.»
«On veut pousser les gens à se mobiliser pour voter contre le FN et pousser les partis localement à tenir le front républicain», explique Sacha Reingewirtz, président de l’UEJF.
Car si le PS, et son premier secrétaire Harlem Désir, martèle depuis plusieurs jours que «pas une ville ne doit passer au FN», certaines équipes locales refuseront de se désister.
Elles ne voudront pas laisser pendant six ans un conseil municipal à la droite et l’extrême droite.
Mais à envoyer de Paris des militants pour expliquer aux électeurs quoi voter, n’y a-t-il pas un risque d’agacer les locaux?
«On n’est pas des "Parigots" qui font un simple tour en bus, rétorque Reingewirtz. A chaque étape, on retrouve sur place des militants locaux». «On a pris nos précautions, ajoute Slimani. On a demandé l’autorisation aux candidats et à chaque fois la réponse est positive. On apporte de la visibilité, on vient prêter main forte. On est là pour qu’il y ait plus de boîtage, de tractage, de porte-à-porte. C’est aussi une question de solidarité.»
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