par Charles Sannat | 31 Jan 2025 |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce que je vais vous dire aujourd’hui est très important. Ce n’est pas
une vue de l’esprit.
Vous pouvez remettre en cause le raisonnement, le
compléter, y soustraire des choses, et le discuter autant que le voulez,
mais vous me connaissez. Affirmation ne vaut pas argumentation. Je ne
vais donc pas affirmer uniquement que l’effondrement vient de commencer.
Je vais argumenter et le démontrer.
Vous serez nombreux à dire ou penser sans doute, que l’effondrement
avait commencé avant. Vous avez raison. Il faut créer les conditions de
la croissance comme celles des effondrements, et côté conditions pour
l’effondrement nous avons une brochette au mieux d’incompétents
suffisants et prétentieux qui se succèdent depuis des années maintenant
et qui ont parfaitement travaillé pour construire les conditions de
notre effondrement.
La phase dont je parle est plus grave.
C’est la phase “avalancheuse”.
C’est le moment de l’accélération, l’instant où tout devient visible, où plus rien ne peut s’arrêter.
Cet effondrement que nous vivons est multiple.
Il est financier d’abord avec une dette totalement hors de contrôle,
un déficit ingérable. Des dépenses publiques totalement délirantes.
Bref, vous savez tout cela aussi bien que moi.
Il est sécuritaire ensuite. Immigration incontrôlée, délinquance non
combattue, narcotrafic en pleine expansion, violences inouïes dans les
rues. Bref, vous savez tout cela aussi bien que moi.
Il est sur les services publics qui ne sont plus que l’ombre
d’eux-mêmes, hôpital, école, justice etc. Bref, vous savez tout cela
aussi bien que moi.
Il est économique avec la dette, le déficit, mais désormais le
chômage qui augmente, la croissance qui sera négative, les recettes
fiscales qui vont s’effondrer, l’explosion des faillites d’entreprises….
Bref, vous savez tout cela aussi bien que moi.
Le prix du silence des patrons est désormais supérieur aux coûts politiques de l’ouvrir et aux risques de contrôle fiscal !!
Partout en Europe, ici en France, comme là-bas en Allemagne, enfin
les grands patrons l’ouvrent eux, si discrets. Le pouvoir de nuisance de
l’Etat à l’égard de ces grands patrons et de ces grandes entreprises
est tel, que culturellement ils se taisent. Ils n’attaquent jamais
l’Etat en public et se contentent de messages forts diplomatiques et
aimables dans les cénacles feutrés et discrets des réunions
ministérielles.
Mais cela ne suffit plus.
Tout s’effondre.
Ci-dessous le patron du Medef au bord du désespoir.