FranceSoir
Auteur(s): Barry Shaw, associé principal à l’Institut des Etudes Stratégiques d’Israël pour FranceSoir
TRIBUNE
: Israël est dans une impasse. Le gouvernement a commandé sept millions
de doses de vaccins Pfizer, cependant seulement environ la moitié du
pays est prêt à être soumis à l’aiguille.
Le pays est en guerre entre
les « bien-pensants vaccinés » accusant l’autre moitié de mettre en
danger la santé du pays.
L’intolérance n’a pas de frontières, plus particulièrement envers
ceux qui ne sont peut-être pas contre la vaccination, qui peuvent être
dans l’incapacité à se faire vacciner ou questionnent le risque à long
terme d’une injection pas encore autorisée.
Dans le tourbillon du virus et la tempête qui fait rage autour du vaccin, j’ai découvert que je suis un « conservateur à tendances libérales » et mes anciens camarades conservateurs sont devenus des « fascistes du vaccin ». Je m’explique.
Ici, en Israël, le gouvernement et la moitié de la population marchent au rythme des tambours de la « Vaccination pour tous».
L'orthodoxie exige que les personnes en bonne santé qui ne souhaitent
pas se soumettre à la redoutable aiguille soient rétrogradées au rang de
citoyens inférieurs. Puni, honteux, mis à l'écart, exclu de la société.
Il est en effet étrange, que nous qui mettons en doute les insuffisances et les dangers potentiels d'un vaccin
non éprouvé, soyons accusés par ceux qui ignorent ou nient ce fait,
d'ignorer la science, alors que beaucoup d'entre nous ont passé plus de
temps à étudier la science que beaucoup de nos accusateurs.
Ceux qui se considèrent comme en sécurité après la vaccination accusent les autres de mettre en danger leur santé
en ne se conformant pas à leur orthodoxie. Dans leur pulsion
hystérique, ils ne font preuve d'aucune tolérance à l'égard de ceux qui
choisissent d'emprunter des voies alternatives pour protéger leur santé.
Ils ont même appliqué leur rage et leurs insultes à l'encontre de ceux
qui ne peuvent pas être vaccinés.
Le gouvernement a suivi le « mouvement fasciste mondial » en
interdisant aux médecins consciencieux et compatissants de respecter
leur serment d'Hippocrate, l'un des documents les plus engageant de
l'histoire, « le devoir sacré des médecins de soigner les malades au
mieux de leurs connaissances et de leurs capacités et de préserver la
vie privée de leurs patients. »