il y a 52 minutes
Des jeunes adultes sont venus insulter les animatrices du centre de loisirs des Francas du quartier des Baléares à Perpignan.
THIERRY GRILLET
En fin de semaine dernière, un centre de loisirs géré par les Francas à Perpignan, a dû être délocalisé suite à une série d'agressions verbales.
Selon les Francas, la tension couvait depuis quelque temps au centre de loisirs du quartier des Baléares.
"On avait déjà eu des pneus crevés à la mi-juillet", assure le directeur départemental de l'association d'éducation populaire, Michel Pujol. Mais la semaine dernière, la situation a pris une tout autre tournure.
"Quelques jeunes adultes sont venus insulter les animatrices et la directrice du centre parce qu'elles portaient des shorts", raconte Michel Pujol.
Certains 'anti-shorts' seraient même allés jusqu'à pénétrer à l'intérieur du centre pour menacer le personnel.
Suite à cette série d'incidents, les Francas ont déposé une main courante au commissariat de police de la place Cassanyes.
"Personnellement, je n'ai pas encore d'enfants, confie l'un d'entre eux. Mais je sais que la fermeture du centre complique la vie des parents. Le centre devrait rester ouvert tout l'été !".
Suite aux incidents de la semaine dernière, les responsables des Francas ont demandé que la structure, qui ferme chaque année au mois d'août, soit exceptionnellement délocalisée pour sa dernière semaine d'ouverture en juillet.
"Il s'agissait de protéger les enfants et les équipes", explique Michel Pujol.
"Nous avons accepté de délocaliser les enfants des Baléares au centre de loisirs de l'école Herriot afin de leur garantir une certaine quiétude", indique l'adjointe au maire déléguée à l'éducation, Nathalie Beaufils.
Cependant, il s'agit là d'une situation ponctuelle.
Le centre de loisirs des Baléares devrait être de retour dans ses locaux dès septembre.
source
"On avait déjà eu des pneus crevés à la mi-juillet", assure le directeur départemental de l'association d'éducation populaire, Michel Pujol. Mais la semaine dernière, la situation a pris une tout autre tournure.
"Quelques jeunes adultes sont venus insulter les animatrices et la directrice du centre parce qu'elles portaient des shorts", raconte Michel Pujol.
Certains 'anti-shorts' seraient même allés jusqu'à pénétrer à l'intérieur du centre pour menacer le personnel.
Suite à cette série d'incidents, les Francas ont déposé une main courante au commissariat de police de la place Cassanyes.
"Ne pas généraliser"
Les raisons qui ont poussé les personnes impliquées dans ces altercations à agir de la sorte ?
"Le Ramadan est une période où les gens sont à fleur de peau. Notamment ceux qui boivent ou qui fument le reste de l'année", suppose Michel Pujol.
Cependant, pour le directeur des Francas, pas question de généraliser.
Les incidents de ces dernières semaines sur ce quartier sont le fait d'une infime minorité.
"Ce serait dommage que le comportement de quelques-uns salisse l'image du quartier. La plupart des habitants sont des gens très bien. D'ailleurs, les parents sont solidaires de l'équipe du centre et se disent révoltés par ce qui s'est passé".
Les jeunes croisés mardi après-midi dans le quartier déclarent ne pas être au courant de l'histoire. Mais ils semblent voir eux aussi le centre d'un œil bienveillant. Les raisons qui ont poussé les personnes impliquées dans ces altercations à agir de la sorte ?
"Le Ramadan est une période où les gens sont à fleur de peau. Notamment ceux qui boivent ou qui fument le reste de l'année", suppose Michel Pujol.
Cependant, pour le directeur des Francas, pas question de généraliser.
Les incidents de ces dernières semaines sur ce quartier sont le fait d'une infime minorité.
"Ce serait dommage que le comportement de quelques-uns salisse l'image du quartier. La plupart des habitants sont des gens très bien. D'ailleurs, les parents sont solidaires de l'équipe du centre et se disent révoltés par ce qui s'est passé".
"Personnellement, je n'ai pas encore d'enfants, confie l'un d'entre eux. Mais je sais que la fermeture du centre complique la vie des parents. Le centre devrait rester ouvert tout l'été !".
Suite aux incidents de la semaine dernière, les responsables des Francas ont demandé que la structure, qui ferme chaque année au mois d'août, soit exceptionnellement délocalisée pour sa dernière semaine d'ouverture en juillet.
"Il s'agissait de protéger les enfants et les équipes", explique Michel Pujol.
Situation temporaire
La municipalité n'a pas tardé à donner satisfaction à l'association.
Depuis vendredi dernier, le centre de loisirs, que fréquentent une trentaine d'enfants, est hébergé non loin de là, à l'école Herriot. La municipalité n'a pas tardé à donner satisfaction à l'association.
"Nous avons accepté de délocaliser les enfants des Baléares au centre de loisirs de l'école Herriot afin de leur garantir une certaine quiétude", indique l'adjointe au maire déléguée à l'éducation, Nathalie Beaufils.
Cependant, il s'agit là d'une situation ponctuelle.
Le centre de loisirs des Baléares devrait être de retour dans ses locaux dès septembre.
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