Entre lutte contre la discrimination et sweet memories, la légalisation du cannabis s’imposerait donc. Et l’on ne voit pas pourquoi la cocaïne ne suivrait pas demain le même chemin.
C’est la nouvelle campagne du New York Times : la légalisation de la consommation de cannabis « à des fins récréatives » et pas seulement pour usage médical.
Vingt États déjà sur les 50 que compte l’Union en ont autorisé la vente et la consommation.
Des coffee shops ont ouvert partout et l’on dit déjà que les rentrées fiscales sont telles qu’elles ont largement contribué aux récentes baisses d’impôts pour les citoyens américains.
L’argument du New York Times se drape dans la vertu sociale.
Le journal, qui avance le chiffre de 658.000 arrestations en 2012 pour détention de marijuana, dénonce une pénalisation outrancière qui conduit à un « résultat raciste, frappant de manière disproportionnée les jeunes Noirs, gâchant leur vie et donnant naissance à de nouvelles générations de criminels ».
Autre argument du New York Times : « La consommation modérée de marijuana ne semble pas présenter un risque pour les adultes en bonne santé. »
En tout état de cause nous assure-t-on du moins que ce n’est pas pire que l’alcool et la cigarette ordinaire.
Primo, cela reste éventuellement à démontrer – d’autant que, généralement, ces diverses substances se surajoutent.
Secundo, quand on voit les campagnes furieuses contre le tabac allant jusqu’à retirer les cigarettes des vieilles affiches et des films cultes, on ne saisit pas bien la logique qui voudrait maintenant autoriser le cannabis.
Ou alors on ne la saisit que trop bien…
C’est qu’il y a un maximum de fric à se faire dans le chichon et ses dérivés.
Disons-le : l’avenir est au gaz de shit.
Déjà, apprend-on par le journal Wired via Le Monde, la Silicon Valley y voit « un potentiel de croissance immense ».
Et de citer un investisseur qui tente actuellement de lever 25 millions de dollars à cette seule fin, car « il y a des centaines de millions de dollars à faire dans les software et les services secondaires.
Ajoutez les vaporisateurs 1 et ce sera bien plus. »
Ce nouveau « marché émergent » excite les convoitises, avec cet objectif commun à tous les requins du bizness : « Offrir à un public trentenaire à haut niveau de revenu un objet technologique évolué au design attrayant. Quelque chose d’aussi éloigné que possible de la pipe à eau à drapeau rasta que leurs clients achetaient pour quelques euros dans les marchés aux puces, au temps du marché noir et de leur jeunesse. »
Entre lutte contre la discrimination et sweet memories, la légalisation du cannabis s’imposerait donc.
Et l’on ne voit pas pourquoi la cocaïne ne suivrait pas demain le même chemin puisque, selon les enquêtes, elle talonne sérieusement l’herbe qui fait rigoler sur le marché des substances « récréatives ».
Toujours prêts à emboîter le pas aux USA, comme toujours au nom du progrès en marche, nous venons pourtant d’apprendre que « la drogue était impliquée dans 21 % des accidents mortels de la route en 2013 ».
Les Français ont longtemps roulé bourrés, maintenant ils roulent aussi défoncés.
Au cannabis et à la cocaïne, notamment les routiers qui sniffent pour rester éveillés !
Et encore ces chiffres sont-ils en dessous de la vérité car « dans 38 % des accidents mortels, le résultat du test (toxicologique) n’est pas enregistré ».
À cela sans aucun doute des raisons financières car « il est en effet beaucoup plus long et onéreux de chercher la drogue que de chercher l’alcoolémie ».
Question coût, le rapport est de 1 à 12 pour le test salivaire, à quoi (s’il est positif) il faut ajouter 450 euros pour une analyse toxicologique poussée.
On préfère donc faire souffler pépé dans le ballon et cacher partout des radars.
C’est facile, pas cher, et ça peut aussi rapporter gros…
Vingt États déjà sur les 50 que compte l’Union en ont autorisé la vente et la consommation.
Des coffee shops ont ouvert partout et l’on dit déjà que les rentrées fiscales sont telles qu’elles ont largement contribué aux récentes baisses d’impôts pour les citoyens américains.
L’argument du New York Times se drape dans la vertu sociale.
Le journal, qui avance le chiffre de 658.000 arrestations en 2012 pour détention de marijuana, dénonce une pénalisation outrancière qui conduit à un « résultat raciste, frappant de manière disproportionnée les jeunes Noirs, gâchant leur vie et donnant naissance à de nouvelles générations de criminels ».
Autre argument du New York Times : « La consommation modérée de marijuana ne semble pas présenter un risque pour les adultes en bonne santé. »
En tout état de cause nous assure-t-on du moins que ce n’est pas pire que l’alcool et la cigarette ordinaire.
Primo, cela reste éventuellement à démontrer – d’autant que, généralement, ces diverses substances se surajoutent.
Secundo, quand on voit les campagnes furieuses contre le tabac allant jusqu’à retirer les cigarettes des vieilles affiches et des films cultes, on ne saisit pas bien la logique qui voudrait maintenant autoriser le cannabis.
Ou alors on ne la saisit que trop bien…
C’est qu’il y a un maximum de fric à se faire dans le chichon et ses dérivés.
Disons-le : l’avenir est au gaz de shit.
Déjà, apprend-on par le journal Wired via Le Monde, la Silicon Valley y voit « un potentiel de croissance immense ».
Et de citer un investisseur qui tente actuellement de lever 25 millions de dollars à cette seule fin, car « il y a des centaines de millions de dollars à faire dans les software et les services secondaires.
Ajoutez les vaporisateurs 1 et ce sera bien plus. »
Ce nouveau « marché émergent » excite les convoitises, avec cet objectif commun à tous les requins du bizness : « Offrir à un public trentenaire à haut niveau de revenu un objet technologique évolué au design attrayant. Quelque chose d’aussi éloigné que possible de la pipe à eau à drapeau rasta que leurs clients achetaient pour quelques euros dans les marchés aux puces, au temps du marché noir et de leur jeunesse. »
Entre lutte contre la discrimination et sweet memories, la légalisation du cannabis s’imposerait donc.
Et l’on ne voit pas pourquoi la cocaïne ne suivrait pas demain le même chemin puisque, selon les enquêtes, elle talonne sérieusement l’herbe qui fait rigoler sur le marché des substances « récréatives ».
Toujours prêts à emboîter le pas aux USA, comme toujours au nom du progrès en marche, nous venons pourtant d’apprendre que « la drogue était impliquée dans 21 % des accidents mortels de la route en 2013 ».
Les Français ont longtemps roulé bourrés, maintenant ils roulent aussi défoncés.
Au cannabis et à la cocaïne, notamment les routiers qui sniffent pour rester éveillés !
Et encore ces chiffres sont-ils en dessous de la vérité car « dans 38 % des accidents mortels, le résultat du test (toxicologique) n’est pas enregistré ».
À cela sans aucun doute des raisons financières car « il est en effet beaucoup plus long et onéreux de chercher la drogue que de chercher l’alcoolémie ».
Question coût, le rapport est de 1 à 12 pour le test salivaire, à quoi (s’il est positif) il faut ajouter 450 euros pour une analyse toxicologique poussée.
On préfère donc faire souffler pépé dans le ballon et cacher partout des radars.
C’est facile, pas cher, et ça peut aussi rapporter gros…
Notes:
- Les cigarettes électroniques destinées à fumer de l’huile de cannabis ou de l’herbe.
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