BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.
Bernard-Henri Lévy vient d’accuser les Européens de lâcheté dans le New York Times.
Il demande la guerre contre la Russie – qui servira à anéantir le Vieux Continent.
Mais que ne fera-t-on pas pour éviter le Munich numéro 1000 des « néocons » à la française ?
Le bougre occupe depuis quarante ans le devant de la scène intellectuelle française, comme on dit. Il est l’intellectuel institutionnel que l’on doit écouter et le commandeur des croyants auquel on se doit maintenant d’obéir, le doigt sur la couture du pantalon, surtout quand on est président de la République et que l’on rêve de n’importe quel exploit martial pour éviter de trop ramer dans les sondages.
Et cela, alors que le ludion en question était déconsidéré depuis longtemps par tous ses pairs, Aron, Sartre et Bourdieu y compris.
L’escogriffe plumitif traîne depuis bien longtemps au Quartier latin sa carcasse de précieux dégoûté.
Aussi, je ne me moquerai pas de son riad avec laquais, de ses chemises à 700 euros, de son dandysme de Prisunic, de sa discourtoise insuffisance.
Je ne soulignerai pas non plus que ses succès en librairie ont vingt ou trente ans, qu’il vend maintenant à 3.000 exemplaires, que ses postures ont fini par lasser le grand public qui le découvrait il y a maintenant 40 ans ou presque, au temps du toujours extasié Pivot.
Car BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.
Par ses poses, il me fait penser aux libéraux américains ou même russes.
On sait donc que tout libéral qui se respecte déteste son pays, son histoire et ses racines, et l’idée même d’identité.
On sait que, comme tout libéral qui se respecte, il n’a de cesse de souligner que ce pays est viscéralement raciste et antisémite.
Et l’on sait que, comme tout aigri qui se respecte, il n’a de cesse de dénoncer comme nationaliste ou populiste tout esprit qui s’opposera à ses schématisations artisanales et à ses imprécations teigneuses : cf. sa diatribe sur le populisme américain et le maccarthysme local toujours renaissant qui refusait de faire de ce cancre las l’émule de Tocqueville !
Puissance malfaisante, ce représentant attitré de la gauche caviar et du néo-conservatisme azimuté synthétise toutes les tares de la charia moderne : le monde ne sera vivable que lorsqu’il sera en tout point identique et mort.
C’est le rallye mondain du Paris-Qatar.
Les moins riches se loueront une chambre à Gaza en remerciant les journaux de lutter contre le racisme.
Il serait temps pourtant que je reconnaisse ses intenses mérites, que je lui tresse des lauriers.
Car c’est ici qu’avec son argent, son bagout, ses réseaux, son sens du chantage il m’impressionne et maintenant me fait peur.
Ce nouveau grand inquisiteur triomphe avec toute la force de sa mauvaise volupté.
Je fais un pari : après la Libye, il imposera sa guerre mondiale à la foule fatiguée des zombies européens.
Il demande la guerre contre la Russie – qui servira à anéantir le Vieux Continent.
Mais que ne fera-t-on pas pour éviter le Munich numéro 1000 des « néocons » à la française ?
Le bougre occupe depuis quarante ans le devant de la scène intellectuelle française, comme on dit. Il est l’intellectuel institutionnel que l’on doit écouter et le commandeur des croyants auquel on se doit maintenant d’obéir, le doigt sur la couture du pantalon, surtout quand on est président de la République et que l’on rêve de n’importe quel exploit martial pour éviter de trop ramer dans les sondages.
Et cela, alors que le ludion en question était déconsidéré depuis longtemps par tous ses pairs, Aron, Sartre et Bourdieu y compris.
L’escogriffe plumitif traîne depuis bien longtemps au Quartier latin sa carcasse de précieux dégoûté.
Aussi, je ne me moquerai pas de son riad avec laquais, de ses chemises à 700 euros, de son dandysme de Prisunic, de sa discourtoise insuffisance.
Je ne soulignerai pas non plus que ses succès en librairie ont vingt ou trente ans, qu’il vend maintenant à 3.000 exemplaires, que ses postures ont fini par lasser le grand public qui le découvrait il y a maintenant 40 ans ou presque, au temps du toujours extasié Pivot.
Car BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.
Par ses poses, il me fait penser aux libéraux américains ou même russes.
On sait donc que tout libéral qui se respecte déteste son pays, son histoire et ses racines, et l’idée même d’identité.
On sait que, comme tout libéral qui se respecte, il n’a de cesse de souligner que ce pays est viscéralement raciste et antisémite.
Et l’on sait que, comme tout aigri qui se respecte, il n’a de cesse de dénoncer comme nationaliste ou populiste tout esprit qui s’opposera à ses schématisations artisanales et à ses imprécations teigneuses : cf. sa diatribe sur le populisme américain et le maccarthysme local toujours renaissant qui refusait de faire de ce cancre las l’émule de Tocqueville !
Puissance malfaisante, ce représentant attitré de la gauche caviar et du néo-conservatisme azimuté synthétise toutes les tares de la charia moderne : le monde ne sera vivable que lorsqu’il sera en tout point identique et mort.
C’est le rallye mondain du Paris-Qatar.
Les moins riches se loueront une chambre à Gaza en remerciant les journaux de lutter contre le racisme.
Il serait temps pourtant que je reconnaisse ses intenses mérites, que je lui tresse des lauriers.
Car c’est ici qu’avec son argent, son bagout, ses réseaux, son sens du chantage il m’impressionne et maintenant me fait peur.
Ce nouveau grand inquisiteur triomphe avec toute la force de sa mauvaise volupté.
Je fais un pari : après la Libye, il imposera sa guerre mondiale à la foule fatiguée des zombies européens.
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