Mercredi 04 Juin 2014 à 12:00 (mis à jour le 04/06/2014 à 15:16)
Soupçonné d’agression sexuelle mais protégé par l’immunité diplomatique, l’adolescent ne sera pas poursuivi. Photo © Police Nationale
Justice. Un adolescent de 14 ans, soupçonné à plusieurs reprises d’agressions sexuelles sur mineures, n’a pas été inquiété par la justice.
Il bénéficie de l’immunité diplomatique, car son père travaille à l’Ambassade du Congo en France.
Il bénéficie de l’immunité diplomatique, car son père travaille à l’Ambassade du Congo en France.
A peine croyable
C’est Le Parisien qui révèle cette affaire qui pourrait embarrasser les relations diplomatiques entre la France et le Congo.
A Magnanville, dans les Yvelines, un adolescent de 14 ans est soupçonné d’agressions sexuelles sur mineures à cinq reprises.
La dernière victime remonte à mardi.
Au commissariat, cinq plaintes ont été enregistrées, et l’agresseur présumé a été identifié.
Le jeune homme avait même été placé en garde à vue fin-mai.
Seulement, problème : l’adolescent ne peut pas être poursuivi par la justice.
Son père travaille à l’ambassade de la République Démocratique du Congo à Paris.
A ce titre, comme tous les autres membres de sa famille, l’adolescent bénéficie de l’immunité diplomatique.
Cette protection judiciaire empêche à la justice française toute tentative de poursuite contre le jeune homme.
Le Quai d’Orsay confirme
Toujours selon Le Parisien qui a révélé l’affaire, le Quai d’Orsay confirme que les enquêteurs des Yvelines ont appelé à plusieurs reprises pour vérifier l’immunité diplomatique du jeune homme. Dans ces cas-là, aussi incroyable que cela puisse paraître, la procédure est la même : destruction des preuves et abandon de toute poursuite judiciaire.
Les relevés ADN du jeune homme, faits par la police, ont donc été détruits.
source
C’est Le Parisien qui révèle cette affaire qui pourrait embarrasser les relations diplomatiques entre la France et le Congo.
A Magnanville, dans les Yvelines, un adolescent de 14 ans est soupçonné d’agressions sexuelles sur mineures à cinq reprises.
La dernière victime remonte à mardi.
Au commissariat, cinq plaintes ont été enregistrées, et l’agresseur présumé a été identifié.
Le jeune homme avait même été placé en garde à vue fin-mai.
Seulement, problème : l’adolescent ne peut pas être poursuivi par la justice.
Son père travaille à l’ambassade de la République Démocratique du Congo à Paris.
A ce titre, comme tous les autres membres de sa famille, l’adolescent bénéficie de l’immunité diplomatique.
Cette protection judiciaire empêche à la justice française toute tentative de poursuite contre le jeune homme.
Le Quai d’Orsay confirme
Toujours selon Le Parisien qui a révélé l’affaire, le Quai d’Orsay confirme que les enquêteurs des Yvelines ont appelé à plusieurs reprises pour vérifier l’immunité diplomatique du jeune homme. Dans ces cas-là, aussi incroyable que cela puisse paraître, la procédure est la même : destruction des preuves et abandon de toute poursuite judiciaire.
Les relevés ADN du jeune homme, faits par la police, ont donc été détruits.
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