Les dinosaures ont disparu. Les radicaux, non. Comme quoi certaines espèces sont plus persistantes que d’autres.
En politique française, même s’il ne se passe rien, déboule toujours quelque chose.
À l’UMP et au PS qui, en matière d’embrouilles internes, sont condamnés aux 3/8, tandis que les Verts le sont au 24/24.
Même au FN, mouvement dans lequel, dès que tout va bien, ça chipouille velu pour embrayer dans la dégoulinante.
À cette revue de détail, ne manquait plus que le Parti radical, accessoirement plus ancienne formation politique hexagonale, à l’exception d’une autre vieille maison, l’Action française.
Dans cette antique taule, le point commun de tous ses récents dirigeants veut que ces derniers viennent d’à peu près partout, hormis de la maison mère.
Jean-Louis Borloo, le dernier en date, est ainsi ancien avocat de Bernard Tapie et transfuge du sarkozysme d’ouverture ; pas vraiment le profil d’équerre de l’humaniste à compas dans l’œil. Remarquez, Rama Yade non plus, dont le tablier tient plus de celui de la ménagère de moins de cinquante ans que de celui des vénérables loges, sachant qu’en politique politicienne, elle a plus souvent eu l’occasion de fréquenter celles des concierges.
Quoi qu’il en soit, Rama Yade brigue la présidence du machin en question.
En face ?
Une star internationale de la politique, Laurent Hénart, maire de Nancy, ex-fief d’André Rossinot, ponte radical, lui aussi tout aussi connu de ses proches amis et de sa voisine de palier.
Bref, un combat de titans qui se profile à l’horizon.
Mal, semble-t-il.
Car, le début des festivités étant promis pour ce lundi, la cérémonie de clôture devrait avoir lieu fin juin avant proclamation du palmarès en juillet.
Chez les radicaux, on sait prendre son temps.
En attendant, premier coup de grisou : le nombre d’adhérents de cette formation vintage, façon Teppaz à l’heure des clefs USB, serait passé, en deux mois, de 10.000 à 13.098 têtes de pipe.
Et, à en croire Le Canard enchaîné, douze nouvelles adhésions, en Meurthe-et-Moselle, auraient été réglées avec la même Carte bleue.
En Martinique, toujours plus fort : 123 ouvriers de la onzième heure auraient été accueillis dans le même souci de transparence.
À qui profite le larcin ?
À Laurent Hénart, prétend-on chez les radicaux martiniquais, dont on connaît le très prussien sérieux…
Du côté de Rama Yade, il est prétendu que ces manœuvres seraient destinées à lui faire expier son passé sarkozyste.
Une fois de plus, ce combat d’aveugles dans un tunnel navigue dans la haute politique.
Ce d’autant plus que Xavier Le Roux, responsable de la bonne marche de cette farandole, assure que « le nombre exact d’adhérents en mesure de voter » s’élèverait à seulement 6.800 gugusses.
Le plus lucide demeure finalement Yves Pozzo di Borgo, vieille figure de cet équivalent politique de la grotte de Lascaux : « Moi-même j’ai perdu une élection interne à Paris avec ce genre de pratiques, mais j’ai renoncé à tout recours. […] Ce genre de problèmes affecte la plupart des grands partis politiques français. »
Les dinosaures ont disparu.
Les radicaux, non.
Comme quoi certaines espèces sont plus persistantes que d’autres.
Ce qui ne signifie pas que ce soient les meilleurs qui partent en premier.
À l’UMP et au PS qui, en matière d’embrouilles internes, sont condamnés aux 3/8, tandis que les Verts le sont au 24/24.
Même au FN, mouvement dans lequel, dès que tout va bien, ça chipouille velu pour embrayer dans la dégoulinante.
À cette revue de détail, ne manquait plus que le Parti radical, accessoirement plus ancienne formation politique hexagonale, à l’exception d’une autre vieille maison, l’Action française.
Dans cette antique taule, le point commun de tous ses récents dirigeants veut que ces derniers viennent d’à peu près partout, hormis de la maison mère.
Jean-Louis Borloo, le dernier en date, est ainsi ancien avocat de Bernard Tapie et transfuge du sarkozysme d’ouverture ; pas vraiment le profil d’équerre de l’humaniste à compas dans l’œil. Remarquez, Rama Yade non plus, dont le tablier tient plus de celui de la ménagère de moins de cinquante ans que de celui des vénérables loges, sachant qu’en politique politicienne, elle a plus souvent eu l’occasion de fréquenter celles des concierges.
Quoi qu’il en soit, Rama Yade brigue la présidence du machin en question.
En face ?
Une star internationale de la politique, Laurent Hénart, maire de Nancy, ex-fief d’André Rossinot, ponte radical, lui aussi tout aussi connu de ses proches amis et de sa voisine de palier.
Bref, un combat de titans qui se profile à l’horizon.
Mal, semble-t-il.
Car, le début des festivités étant promis pour ce lundi, la cérémonie de clôture devrait avoir lieu fin juin avant proclamation du palmarès en juillet.
Chez les radicaux, on sait prendre son temps.
En attendant, premier coup de grisou : le nombre d’adhérents de cette formation vintage, façon Teppaz à l’heure des clefs USB, serait passé, en deux mois, de 10.000 à 13.098 têtes de pipe.
Et, à en croire Le Canard enchaîné, douze nouvelles adhésions, en Meurthe-et-Moselle, auraient été réglées avec la même Carte bleue.
En Martinique, toujours plus fort : 123 ouvriers de la onzième heure auraient été accueillis dans le même souci de transparence.
À qui profite le larcin ?
À Laurent Hénart, prétend-on chez les radicaux martiniquais, dont on connaît le très prussien sérieux…
Du côté de Rama Yade, il est prétendu que ces manœuvres seraient destinées à lui faire expier son passé sarkozyste.
Une fois de plus, ce combat d’aveugles dans un tunnel navigue dans la haute politique.
Ce d’autant plus que Xavier Le Roux, responsable de la bonne marche de cette farandole, assure que « le nombre exact d’adhérents en mesure de voter » s’élèverait à seulement 6.800 gugusses.
Le plus lucide demeure finalement Yves Pozzo di Borgo, vieille figure de cet équivalent politique de la grotte de Lascaux : « Moi-même j’ai perdu une élection interne à Paris avec ce genre de pratiques, mais j’ai renoncé à tout recours. […] Ce genre de problèmes affecte la plupart des grands partis politiques français. »
Les dinosaures ont disparu.
Les radicaux, non.
Comme quoi certaines espèces sont plus persistantes que d’autres.
Ce qui ne signifie pas que ce soient les meilleurs qui partent en premier.
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