C'est le social qui a tué la France. Le budget de la Sécurité sociale est plus grand que celui de l'État.
L’amie Altana ne nous avait pas habitués à ça.
L’indignation n’est pas bonne conseillère.
J’ai cru lire un libelle dont la gogauche a le secret, ce camp du bien qui nous enjoint d’aimer son prochain, de voir en chaque individu un déshérité chargé de toutes les vertus, et de pratiquer la politique des bons sentiments.
C’est la même morale saint-sulpicienne qui, nous tenant de guide, a poussé quelques étudiants, encore shootés à l’humanitaire façon Kouchner et l’abbé Pierre, à aller crier « Leonarda, reviens » : bêtise compassionnelle et dolorisme pleurnichard, apitoiement sur les exclus et les blessés de la vie, et les clandestins refoulés aux frontières ou à la mer.
Faut-il rappeler que les SDF en question sont des RMIstes qui bénéficient de la solidarité nationale, de soins non payants et d’une quantité d’autres prestations à titre gratuit, qu’ils sont à plaindre non pas tant par leur état de clochard mais parce qu’ils ont été réduits à ne pas travailler et à coucher dehors à cause de 40 années de politique économique taxant à outrance l’emploi productif ou le travail actif et 40 années de politique du logement criminelle décourageant la construction immobilière et réservant le parc social aux nouveaux immigrants.
C’est le social qui a tué la France.
Le budget de la Sécurité sociale est plus grand que celui de l’État.
La part grandissante du social mange les ressources publiques, annule les gains de productivité, confisque la part du revenu nécessaire aux investissements.
Plutôt que rendre le marché du travail plus efficient pour donner un emploi à chacun, on préfère payer des prestations de chômage ou d’assistanat.
Plutôt que de responsabiliser les malades à problèmes, on soigne gratis et sans contreparties.
Plutôt qu’une politique familiale à dimension nationale, on encourage les moins instruits, les moins intégrés, les cas sociaux sans travail à avoir des enfants.
Conséquence de quoi, les Français sont névrosés, comme les enfants victimes d’une mère possessive et trop attentionnée.
Le despotisme de l’État Big Mother annoncé par Tocqueville, c’est « un pouvoir immense et tutélaire…Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. »
Les Francais ont une vision de bisounours.
Ils s’apitoient sur la misère du monde, croyant que l’égalitarisme est juste et que les forts doivent se sacrifier pour les faibles et les malportants.
Nietzsche a dit tout ce qu’il fallait penser là-dessus et ça s’appelle le suicide de l’Occident.
Même Marine Le Pen joue du lamento social pour gagner des voix, en se trompant de cible.
Il lui faudrait revendiquer la gauche du travail, forte et fière, et non la gauche du social, larmoyante et émasculée.
La gauche, c’était la lutte des travailleurs contre les rentiers, les parasites et les profiteurs.
Nous avons les parasites que nous méritons, les gros qui se goinfrent à coups d’agiotage et de spéculation et les petits qui grignotent un peu du gâteau, et que l’on chasse à coups de pique quand ils nous gênent un peu trop.
L’indignation n’est pas bonne conseillère.
J’ai cru lire un libelle dont la gogauche a le secret, ce camp du bien qui nous enjoint d’aimer son prochain, de voir en chaque individu un déshérité chargé de toutes les vertus, et de pratiquer la politique des bons sentiments.
C’est la même morale saint-sulpicienne qui, nous tenant de guide, a poussé quelques étudiants, encore shootés à l’humanitaire façon Kouchner et l’abbé Pierre, à aller crier « Leonarda, reviens » : bêtise compassionnelle et dolorisme pleurnichard, apitoiement sur les exclus et les blessés de la vie, et les clandestins refoulés aux frontières ou à la mer.
Faut-il rappeler que les SDF en question sont des RMIstes qui bénéficient de la solidarité nationale, de soins non payants et d’une quantité d’autres prestations à titre gratuit, qu’ils sont à plaindre non pas tant par leur état de clochard mais parce qu’ils ont été réduits à ne pas travailler et à coucher dehors à cause de 40 années de politique économique taxant à outrance l’emploi productif ou le travail actif et 40 années de politique du logement criminelle décourageant la construction immobilière et réservant le parc social aux nouveaux immigrants.
C’est le social qui a tué la France.
Le budget de la Sécurité sociale est plus grand que celui de l’État.
La part grandissante du social mange les ressources publiques, annule les gains de productivité, confisque la part du revenu nécessaire aux investissements.
Plutôt que rendre le marché du travail plus efficient pour donner un emploi à chacun, on préfère payer des prestations de chômage ou d’assistanat.
Plutôt que de responsabiliser les malades à problèmes, on soigne gratis et sans contreparties.
Plutôt qu’une politique familiale à dimension nationale, on encourage les moins instruits, les moins intégrés, les cas sociaux sans travail à avoir des enfants.
Conséquence de quoi, les Français sont névrosés, comme les enfants victimes d’une mère possessive et trop attentionnée.
Le despotisme de l’État Big Mother annoncé par Tocqueville, c’est « un pouvoir immense et tutélaire…Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. »
Les Francais ont une vision de bisounours.
Ils s’apitoient sur la misère du monde, croyant que l’égalitarisme est juste et que les forts doivent se sacrifier pour les faibles et les malportants.
Nietzsche a dit tout ce qu’il fallait penser là-dessus et ça s’appelle le suicide de l’Occident.
Même Marine Le Pen joue du lamento social pour gagner des voix, en se trompant de cible.
Il lui faudrait revendiquer la gauche du travail, forte et fière, et non la gauche du social, larmoyante et émasculée.
La gauche, c’était la lutte des travailleurs contre les rentiers, les parasites et les profiteurs.
Nous avons les parasites que nous méritons, les gros qui se goinfrent à coups d’agiotage et de spéculation et les petits qui grignotent un peu du gâteau, et que l’on chasse à coups de pique quand ils nous gênent un peu trop.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.