Dans une Bretagne à peine atteinte par l’urbanisation moderne, confronté tôt à la perte de son père, Jean-Marie Le Pen a traversé les époques jusqu’à 2025. Voici les origines d’une figure qui n’aura laissé personne indifférent. pic.twitter.com/uhuZwQydl0
— Le Menhir (@LeMenhir_JMLP) January 7, 2025
Daddy, ne t’inquiète pas : la mission que tu m’as confiée il y a 13 ans avec ta lettre, je ne l’ai pas oubliée.
Je tâche depuis de relever cette mission. Je ne suis pas la seule. Tu as suscité, tout au long de ta vie, des centaines de milliers de vocations. Tu as permis, longtemps seul contre tous, que des millions de Français soient de nouveau fiers d’eux-mêmes et de leur pays. Merci pour tout cela.
Les opposants, les médiocres et les malhonnêtes te réduiront à un vil provocateur. Ceux qui t’ont côtoyé savent l’homme hors du commun que tu étais.
Tu fus un militant et un chef, un soldat et un homme lettré, un mineur de fond et un député, un tribun et un visionnaire. Un camarade insolent, bagarreur, séducteur, à l’humour grivois qui se plaisait toujours à entonner une chanson militaire ou paillarde. Tu aimais les gens, sincèrement, et les Français plus que tout.
Tu as passé 60 ans à les éveiller, à les alerter, à maintenir coûte que coûte la petite flamme espérance allumée, maniant le verbe, la meilleure de tes armes, comme on manie le fleuret.
Sur ton lit de mort, le hasard a voulu que ton tee-shirt bleu soit recouvert par un drap blanc, lui-même enveloppé dans une couverture rouge.
Oui, même dans cet ultime instant tu ne te seras pas départi des couleurs nationales que tu chérissais tant.
Aujourd’hui, le combattant que tu étais a passé l’arme à gauche. Je souhaite que tu puisses retrouver là-haut ta chère Jeanne d’Arc, la Sainte patronne que tu as choisie pour éclairer ton combat politique, tes vieux copains d’Indochine et d’Algérie, tes militants morts pour leur engagement au FN, ton père, le patron pêcheur qui t’a quitté alors que tu n’avais que 14 ans et t’a laissé pupille de la Nation.
Pars tranquille, je n’abandonnerai pas la mission.
Et puisqu’il faut te choisir une épitaphe, je prends ces quelques mots de Saint-Paul pour toi « j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. »
« J’ai perdu ma force et ma vie,
— Libertas (@libertasfr) January 7, 2025
Et mes amis, et ma gaieté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et… pic.twitter.com/NErvyCiUb4
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