16 mois après le début de l’offensive russe pour protéger les populations du Donbass martyrisées par Kiev depuis huit ans, les mercenaires étrangers partis la fleur au fusil pour casser du Russe fanfaronnent beaucoup moins.
Ils sont venus par milliers dès l’appel de Zelensky en février 2022. La plupart sont morts ou repartis, parfois atrocement mutilés, car dans une guerre de haute intensité, on tue beaucoup, c’est la règle. Certains n’y avaient pas pensé, venus naïvement du monde entier chercher l’aventure ou la gloire, quand ce n’est pas pour l’appât du gain, donc pour gagner de l’argent en tuant des Russes. Noble programme…
https://reseauinternational.net/lenfer-sur-terre-la-vie-dun-mercenaire-en-ukraine/
Mais aucune guerre n’est une partie de plaisir, celle-ci encore moins qu’une autre quand on voit dans quelles conditions inhumaines les soldats ukrainiens sont envoyés au combat et comment ils sont traités quand ils sont blessés. Une vie misérable et courte, selon les survivants revenus de l’enfer.
Souvenez-vous de cette frappe russe sur un centre de formation près de Lviv, au tout début de la guerre, qui élimina 180 mercenaires étrangers et calma les ardeurs des survivants, aussitôt repartis dans leur pays, apparemment guéris de leur soif d’aventure, avant même de découvrir le champ de bataille. Depuis 16 mois, les pertes sont terribles dans cette Légion internationale et les candidats au suicide beaucoup moins nombreux.
“Je ne savais pas ce qu’était une guerre”, déclarait un mercenaire brésilien rescapé du massacre de Lviv.
Un Britannique a décrit la «Légion internationale» ukrainienne comme étant «totalement dépassée» et dirigée par «quelques chefs ukrainiens fous». Des soldats sans entrainement et sous équipés sont envoyés au massacre.
Un Canadien d’ajouter : «Je n’ai qu’un mot pour décrire la situation : c’est l’enfer»
Pour les vétérans américains ayant combattu au Moyen-Orient, ils ont découvert que la Russie n’était ni l’Irak, ni l’Afghanistan.
Un mercenaire australien en a fait l’expérience à Bakhmut, face aux troupes de Wagner et les Américains reconnaissent que le déluge de l’artillerie russe dépasse en intensité tout ce qu’ils ont connu auparavant.
Il n’y a que sur les plateaux TV en France, que des généraux n’ayant jamais combattu vous expliquent doctement que l’armée russe est un ramassis de bons à rien et qu’elle a perdu 50% de son potentiel de combat depuis février 2022.
«L’artillerie est ininterrompue», a déclaré un ancien marine américain.
«Il n’y a pas eu de répit. Toute la journée et toute la nuit. L’espérance de vie est d’environ quatre heures sur la ligne de front».
«C’est la troisième guerre à laquelle j’ai participé, et c’est de loin la pire», a déclaré un autre ancien marine.
«On se fait écraser par l’artillerie, les chars d’assaut. La semaine dernière, un avion a largué une bombe à côté de nous, à 300 mètres. C’est terrifiant».
À l’arrière, la situation n’est guère plus sûre. Pas moins de 20 mercenaires étrangers, notamment plusieurs Colombiens et au moins un Américain, sont morts lors d’un tir de missile russe du côté de Kramatorsk. Les Russes ciblent aussitôt tous ces rassemblements dès qu’ils sont découverts.
En avril 2022, un peu moins de 7 000 mercenaires étrangers originaires de 63 pays opéraient en Ukraine, selon le ministère russe de la Défense. En mai de cette année, ce nombre était tombé à 2 500. On ignore combien d’étrangers ont été tués, capturés ou ont déserté depuis avril dernier.
Le job de mercenaire en Ukraine n’a rien d’une situation d’avenir, les Russes détestant à juste titre ces nouveaux Chiens de guerre.
Rappelons que les familles des mercenaires tués au combat peuvent attendre des mois avant de récupérer le corps de l’intéressé, s’il est retrouvé.
Enfin, les mercenaires prisonniers ne bénéficient d’aucune protection en vertu de la Convention de Genève. Ils peuvent être condamnés à mort puisque la peine capitale subsiste dans la république de Donetsk.
Le ministère des Affaires étrangères russe a rappelé aux volontaires potentiels que «les mercenaires envoyés par l’Occident pour aider le régime nationaliste de Kiev n’ont pas droit au statut de prisonnier de guerre en vertu du droit international humanitaire».
Avec des pertes de 1 500 soldats chaque jour, morts et blessés, je ne pense pas que Kiev suscite beaucoup d’enthousiasme chez les mercenaires potentiels. Tous découvrent qu’il est plus facile d’y laisser sa peau que de jouer les Rambo.
Bakhmut, ce n’est pas Hollywood.
Jacques Guillemain
source : Russia Today
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