On ne connaissait pas grand-chose d'Antoine Léaument jusqu'à récemment.
On savait que malgré son air sage, il n'hésitait pas à servir de domestique aux racailles pour leur éviter des contrôles de police.
On sait depuis quelques temps que, comme son chef, Jean-Luc Mélenchon, le Che des quartiers bobo, le Maduro des islamistes-gauchistes, il ne déteste pas rendre hommage à des assassins. Déjà, en mai dernier, sur le plateau de « Quotidien », il avait gentiment avoué qu'il aimait bien Robespierre. Donc, rien d'étonnant à ce qu'il propose, dans la continuité, vendredi 28 juillet, un rassemblement en l'honneur de Robespierre, devant la maison natale de celui-ci, à Arras, pour commémorer son exécution sous le couteau de la guillotine, le 28 juillet 1794.
On sait bien, désormais, que l'engouement aveugle pour la révolution française relevait de la propagande, voire du mensonge pur et simple. Fomentée par une poignée de citadins, parsemée de massacres atroces, traversée par une haine de la grandeur et de la beauté, la Révolution a été la matrice de tous les totalitarismes qui l'ont suivie. Lénine lui-même en convenait. Ce ne sont pas les communistes qui ont inventé les arrestations arbitraires et les procès truqués ; ce ne sont pas les nazis qui ont inventé les tanneries de peau humaine, ni les khmers rouges qui ont inventé l'éventration des femmes enceintes et la crucifixion de leur foetus : tout cela est dû à la féconde imagination des révolutionnaires français, à la fin du si mal nommé siècle des Lumières, étant donné comment il s'acheva. Au sommet de cette pyramide de crânes humains se dressait Maximilien de Robespierre, que la vue du sang effrayait et qui était partisan de l'abolition de la peine de mort (!), artisan de ce que la nature humaine a produit de pire dans cette période qu'on appela la Terreur. Il n'y a honnêtement pas grand-chose à commémorer, sauf pour se souvenir des massacres de septembre ou du génocide vendéen, ce qui ne semble pas être l'objectif d'Antoine Léaument.
Est-ce de la provocation gratuite ? Même pas. Les Insoumis semblent croire dur comme fer aux balivernes de l'Education nationale sur les bienfaits de la Révolution et les valeurs de la République. Combien seront les nostalgiques de la Terreur à Arras ? Sans doute pas beaucoup. Comme l'a très bien dit Martial Bild sur Twitter, la seule chose à fêter au sujet de Robespierre, c'est son dernier voyage place de la Concorde. Après avoir tenté de se brûler la cervelle pour échapper à son arrestation, Maximilien de Robespierre, qui n'avait réussi qu'à se tirer une balle dans la mâchoire, fut traîné jusqu'à l'échafaud, misérablement. Il n'eut même pas le panache de cette vieille crapule de Danton, profiteur et escroc, qui cria « Robespierre ! Tu me suis ! » sur la route de son exécution, et demanda au bourreau de montrer sa tête au peuple, sa tête ingrate et farouche qui en « va[lait] la peine ».
Robespierre est un assassin. Père des totalitarismes concentrationnaires. Bourgeois fondateur de la Terreur. La seule chose à fêter : son dernier voyage place de la Concorde. Le monstre tué par les siens !
— Martial Bild (@BildMartial) July 26, 2023
Leaument, citoyen-député fait l'apologie d'un homme qui a perpétré des… https://t.co/HodY0z6yxF
À ce sujet — Le député Insoumis Léaument aime bien Robespierre
Il y a quelque chose d'indécent, dans un pays brisé par la Révolution et auquel il aura fallu l'Empire pour mettre fin à ses folies, à se rassembler devant la maison d'un assassin.
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