vendredi 7 juillet 2023
Pour résumer la situation, l’élite dégénérée a besoin du sang des jeunes pour leur jeunesse éternelle.
Peter Thiel, pdg de la société Palantir (CIA) est très intéressé par le sang des jeunes.
Ce mentor des services secrets américains pense que les transfusions pourraient être la clé à son rêve de vie éternelle.
« Les effets semblent être presque permanents », dit-il. « C’est presque
comme s’il y avait une réinitialisation de l’expression génétique. »
« Je pense que nous avons un peu trop de préjugés contre toutes ces choses dans la société ».
Leur sombre projet est à terme de breveter le génome humain pour vivre éternellement comme des dieux.
La Food and Drug Administration (FDA) a rejeté le projet de perfusion de sang de jeune par l’entremise de la société ambrosia.
Cette StartUP revendiquait plus d’une centaine de clients et vendait de
un à deux litres de plasma sanguin prélevé sur des personnes âgées de 16
à 25 ans pour un prix allant de 7.000 à 10.500 euros.
Aucun essai clinique n’a démontré le bénéfice de cette pratique chez
l’homme, cela reste juste un délire ou une pratique que certains
pourraient qualifier de sataniste.
Ambrosia ne possédait pas d’adresse, ni numéro de téléphone, ni
d’employés, et aucun d’investisseur. Son fondateur n’a jamais terminé
son internat de médecine et avait reçu l’interdiction de pratiquer dans
l’Etat du Massachusetts.
Ces informations ont été classé confidentielles.
La quête de la jeunesse éternelle de la Silicon Valley
Des transfusions de sang d’adolescent. Des comprimés et des injections. Et si cela ne suffisait pas, on se fait cryogéniser la tête. Dans la Silicon Valley, les milliardaires du numérique ont tout ce qu’il faut pour atteindre leurs rêves de jeunesse / vie éternelle.
Ils sont milliardaires à trente ans grâce à une app, une invention ou un nouveau concept qui a cartonné. Ils sont convaincus que nous aurons des puces dans le cerveau d’ici 2030 et que les trains fileront à 3.000 kilomètres à l’heure. Dans la Silicon Valley, tout est/sera possible. Mark Zuckerberg (33 ans), cofondateur de Facebook, a fait un don de 3 milliards de dollars pour guérir toutes les maladies d’ici la fin du siècle. D’autres CEO vont plus loin, convaincus de la réversibilité du processus de vieillissement : la jeunesse éternelle est à portée de la main. Larry Ellison (73 ans), cofondateur d’Oracle, a déclaré : « La mort est quelque chose que j’ai toujours considéré comme parfaitement inutile ». Comme d’autres milliardaires, il pense que la vie est bien trop courte pour gagner tout l’argent qu’il mérite. Ellison et les autres investissent donc dans des start-ups qui leur promettent que la technologie et les données pourront transformer le centenaire d’hier en quadragénaire d’aujourd’hui. Même les joueurs ’ordinaires’ de la Silicon Valley, qui avalent des pilules pour travailler toute la nuit avant d’aller réseauter à l’un ou l’autre événement le lendemain, suivent le mouvement et ’biohackent’ leur corps.
Vampires du XXe siècle
Le CEO d’une firme de haute technologie qui se fait transfuser du sang d’adolescent : on se croirait dans un épisode de la série HBO ’Silicon Valley’ sauf que non : c’est la réalité. Peter Thiel, milliardaire et investisseur de 49 ans, est convaincu que la recherche d’une solution à la mort est pertinente. Bien entendu, même s’il affirme « ne pas avoir encore commencé », il s’intéresse à ces transfusions. Ambrosia, une start-up à San Francisco et Tampa, propose des transfusions sanguines pour 8.000 dollars la séance de deux litres. L’entreprise, qui est passée d’un petit bureau à deux hôpitaux dans le centre-ville en l’espace d’un an, compte aujourd’hui une centaine de clients. Toute personne de plus de 35 ans est la bienvenue.
« Nos premiers clients étaient des cadres supérieurs du secteur de la biotechnologie », explique Jesse Karmazin, 32 ans, fondateur d’Ambrosia. « Aujourd’hui, ils viennent aussi d’autres secteurs. Environ 10 à 15% de nos clients sont engagés dans le biohacking, suivent d’autres traitements et accordent une attention particulière à leur régime alimentaire. »
Karmazin s’est inspiré d’études sur la parabiose, dont une expérience au cours de laquelle on a relié entre eux les vaisseaux sanguins de deux souris, une procédure qui a montré qu’elle avait un effet rajeunissant sur la souris la plus âgée et plus particulièrement sur son cœur, son cerveau et ses muscles. Et son pelage était redevenu plus brillant, signe de bonne santé générale. Après un seul traitement, une étude menée auprès de 70 clients d’Ambrosia a montré une amélioration des biomarqueurs de patients atteints de cancer, de maladies cardiaques ou d’Alzheimer. Karmazin prétend même que les cheveux blancs d’un patient sont redevenus noirs. « Je suis convaincu que notre traitement permet d’inverser le processus de vieillissement », déclare-t-il. « Les statistiques montrent qu’après un mois, on constate déjà une amélioration substantielle du fonctionnement des organes. »
D’autres chercheurs affirment le contraire : les transfusions sanguines chez les souris ne sont pas comparables à celles effectuées chez l’être humain. Autrement dit : ces changements positifs ne sont rien de plus qu’un effet placebo.
Séquencer son génome
Craig Venter, le scientifique septuagénaire qui a séquencé le deuxième génome humain, est le co-fondateur de Human Longevity, une entreprise de San Diego qui tente de prolonger la vie en s’appuyant sur des études génétiques. Cette société a démarré grâce à un investissement de 300 millions par des sociétés, dont General Electric. Le bilan de santé dure huit heures et est facturé quelque 25.000 dollars : il comprend le séquençage du génome et la cartographie de tout ce qui peut être étudié, de la flore intestinale à l’imagerie par résonance magnétique et la tomodensitométrie, en passant par des tests cognitifs. Les antécédents sont examinés et un avatar numérique du client est composé à partir de plusieurs téraoctets de données. Ensuite, pour voir quel est l’âge réel de son cerveau, on peut consulter son « double » via un iPad.
- La mort est quelque chose que j’ai toujours considéré comme parfaitement inutile.
Larry Ellison
Le cerveau de Craig Venter se situe « quelque part dans la quarantaine », explique-t-il. « Beaucoup de clients se focalisent sur leur forme physique. Pourtant, même si on s’entraîne sérieusement et que l’on prend soin de soi, le risque d’avoir une tumeur est toujours là. » Il affirme que ses recherches décèlent un souci sérieux chez 40 % des patients en bonne santé. « Nous diagnostiquons des affections liées à l’âge chez 8 % de nos 209 clients » et l’IRM a détecté un cancer à un stade précoce chez 2 % d’entre eux. Dont Venter : bien que des tests antérieurs n’aient pas étés alarmants, il souffrait d’une forme grave de cancer de la prostate. « J’ai eu de la chance, il a été détecté très tôt et éradiqué. Dans un deuxième temps, l’équipe a examiné mes gènes, à la recherche de quelque chose qui pourrait indiquer un risque plus élevé. Et ils ont trouvé. Plus nous rassemblons de données, plus nous pouvons faire d’associations. »
Les critiques rétorquent que si les tests fournissent une foule de données, il y a surtout beaucoup d’erreurs. « C’est une forme extrême de médecine de précision », selon Nigel Paneth, médecin spécialisé en pédiatrie et épidémiologie de l’Université du Michigan. « Ces erreurs peuvent, à leur tour, causer des dommages psychologiques et conduire à d’autres examens inutiles. »
100 comprimés par jour
Les soins de santé génétiques n’en sont pas moins une industrie en plein boum. Plus de 500 personnes âgées de 18 à 92 ans ont fait un bilan de santé complet. Des millions d’autres Américains ont opté pour l’option la moins chère : 199 dollars pour établir une analyse de leur code génétique et de leurs antécédents chez 23andMe, petite entreprise dirigée par Anne Wojcicki, 44 ans, ex-épouse de Sergey Brin, cofondateur de Google. Ce dernier est fasciné par ces recherches : son entreprise a déjà investi plus d’un milliard de dollars dans Calico, une filiale active dans le domaine de la santé et du rajeunissement. Certains y voient la façon dont des maladies évitables seront traitées à l’avenir, d’autres le considèrent comme du narcissisme à l’état pur.
Ray Kurzweil est à la tête de l’équipe ’intelligence artificielle’ de Google. Et lui, il y croit. Des hypocholestérolémiants aux suppléments alimentaires, il avale plus d’une centaine de comprimés par jour. Il situe son âge biologique « quelque part à la fin de la quarantaine » alors qu’il a 69 ans. Il refuse les médicaments dont l’efficacité n’a pas été prouvée, de même que les produits susceptibles de présenter un risque, comme l’hormone de croissance humaine ou une microdose de LSD. Par contre, il ne refuse pas de prendre de la metformine, une molécule destinée aux diabétiques et qui ne coûte rien car le brevet a expiré. La metformine a été employée pour la première fois dans les années 1990 et de nombreuses études ont montré que les patients vivaient plus longtemps, avaient moins de problèmes cardiaques et souffraient moins de la maladie d’Alzheimer, de démence ou de cancer que s’ils suivaient d’autres traitements. Le mot final est arrivé lorsqu’une étude a montré que les utilisateurs de metformine vivaient tout simplement plus longtemps que les personnes non diabétiques, d’où son succès.
Botox et fillers
À la Silicon Valley, les gens ne font pas appel au bistouri pour être
plus beaux : les chirurgiens esthétiques soulignent que leurs patients
veulent juste rester jeunes. Usha Rajagopal est directrice médicale du
San Francisco Plastic Surgery Center et a vingt ans d’expérience : « La
majorité de nos patients sont des hommes de plus de 35 ans »,
explique-t-elle. « Nos patients du secteur technologique sont plus
jeunes, dans la vingtaine ou au début de la trentaine : à 38 ans, ils
ont déjà l’impression de vieillir. Nous les traitons avec du Botox ou
d’autres fillers, ce qui leur fait un budget de 900 à 1.200 dollars par
an. »
Cette pression de l’apparence est due à l’âge moyen dans le secteur de
la technologie : trente ans dans des entreprises comme Facebook ou
Google, soit douze ans de moins que dans les autres secteurs. Mark
Zuckerberg n’avait que 22 ans quand il affirmait que les jeunes sont
plus intelligents. « Les hommes d’âge moyen ne se contentent pas de
faire le maximum pour avoir l’air plus jeune », explique Rajagopal.
« Ils s’habillent aussi comme des jeunes de vingt ans. »
Même les cheveux font l’objet de l’attention nécessaire. L’image d’Elon Musk, dirigeant de la marque automobile Tesla, a été utilisée sans son autorisation par des entreprises spécialisées dans la transplantation capillaire. Au lieu du crâne dégarni qu’il affichait, jeune trentenaire, il arbore aujourd’hui, à 46 ans, une chevelure bien fournie. Presque tout le monde s’accorde à dire qu’elle ne peut être que le résultat d’une intervention chirurgicale.
Jeûne de 36 heures
L’alimentation est également une obsession pour le biohacker californien lambda. Les managers de la Silicon Valley essaient toutes sortes de régimes, plus ou moins étayés scientifiquement. La perte de poids est un plus mais l’objectif est, en réalité, la santé.
En effet, des études montrent qu’un régime alimentaire riche en matières grasses et pauvre en glucides entraîne une perte de poids et réduit les risques de maladies cardiaques. Ce régime dit cétogène peut également augmenter le nombre de mitochondries dans le cerveau, ce qui est bénéfique pour les maladies cérébrales liées à l’âge. Si l’organisme absorbe peu de glucides, il ne peut pas les convertir en sucres et, alors, il tire son énergie de ses réserves de graisse. Un apport quotidien de 70 % de bonnes graisses, de 25 % de protéines et de 5 % de glucides non raffinés se révèle idéal. Cette combinaison bénéfique pour la santé mentale agit comme un frein sur le processus de vieillissement.
- Des hypocholestérolémiants aux suppléments alimentaires, il avale plus d’une centaine de comprimés par jour. Il situe son âge biologique « quelque part à la fin de la quarantaine » alors qu’il a 69 ans.
Ce régime a aussi des détracteurs. Molly Maloof est médecin dans la Silicon Valley : elle explique qu’elle recevait des patients qui avalaient quatre cuillères à soupe d’huile d’olive avec chaque tasse de café et qui présentaient des taux de cholestérol anormalement élevés. Selon elle, l’obsession de la productivité conduit à jouer les cobayes avec des traitements qui n’ont absolument pas fait leurs preuves. « Ici, les gens ne savent pas du tout ce qu’ils font de leur corps et leur cerveau. »
Même ceux qui croient à la vie éternelle sont bien conscients du fait qu’il faudra encore un certain temps avant que ce soit une réalité. C’est pourquoi Ray Kurzweil a déjà réservé sa place dans une entreprise qui cryogénise les défunts en échange d’une contribution unique de 200.000 dollars et d’une cotisation annuelle (à payer par un tiers) et, ce, jusqu’au moment où la science aura trouvé un moyen de redonner vie à l’être cher congelé. Max More, dirigeant d’Alcor, une entreprise de cryogénisation de l’Arizona très populaire auprès des cadres supérieurs de la Silicon Valley, envisage de proposer une option à 50.000 dollars seulement, pour ne conserver que la tête qui sera détachée chirurgicalement. On ne sait jamais.
« Il est impossible de prédire la date à laquelle nous pourrons ressusciter les morts. Cela peut être l’affaire de plusieurs décennies ou d’un siècle. Pour notre génération, il en va de même que pour Léonard de Vinci : il a imaginé des ailes et même un hélicoptère sans avoir les outils pour le construire. »
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