« Des températures normales pour un été » selon le ministre de l’Agriculture rattrapé par la mafia Al Carbone.

 

 

 par Charles Sannat | 18 Juil 2023 |

 

Climat : le ministre de l’Agriculture évoque « des températures normales pour un été » et se fait épingler par des climatologues du Giec voilà comment commence cet article de France Info qui nous met dans l’ambiance fin-du-mondiste climatique qui est la nôtre actuellement.

D’ailleurs d’après Sandrine Rousseau il fait même 60° en Espagne et elle veut nous faire croire que les températures au sol sont très, très graves ! Sauf que la température au sol n’a rien à voir avec la température de l’air entre 1 et 2 mètres, qui n’a pas plus rien à voir avec les températures à 1 000 mètres ou à 10 000 mètres.

Prenez un thermomètre « pistolet » et mesurez la température au sol… c’est incroyable !

Et d’ailleurs c’est encore plus incroyable quand le sol est foncé, quand c’est de l’herbe, à l’ombre ou au soleil. Bref, faites faire l’expérience par vos enfants pour qu’ils découvrent la science et à quoi servent les « mesures », les « quantifications » et les « comparaisons ».

« On n’a pas eu des températures extrêmes, on a plutôt eu des températures normales pour un été », a déclaré Marc Fesneau sur France Inter, samedi.

Le ministre a rapidement été épinglé sur Twitter par la climatologue Valérie Masson-Delmotte, la coprésidente du groupe 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Elle a mis en avant des données et graphiques de Météo France.

« J’ai parfaitement conscience du réchauffement »

« Je suis absolument d’accord avec ce que vous indiquez et j’ai parfaitement conscience du réchauffement et du danger mortel pour le devenir de l’humanité, pour notre agriculture et pour nos écosystèmes de ce dérèglement », a répondu Marc Fesneau à Valérie Masson-Delmotte sur Twitter. « Cette année, globalement, et à date, c’est un début d’été un peu moins sec que 2022 et des épisodes caniculaires moins forts que l’an passé avec en revanche une température moyenne plus élevée », a-t-il ajouté, soulignant que l’Espagne faisait face à des « conditions extrêmes ».

Si Marc Fesneau assure qu’il se contente de « décrire une réalité et des faits » et qu’il est à l’écoute des conclusions du Giec, le climatologue Christophe Cassou, coauteur du 6e rapport du Giec, a estimé sur Twitter que le ministre était « rassuriste », tout en dénonçant les comportements de certains écologistes et le silence de l’extrême droite. »

Le ministre de l’Agriculture ne serait donc qu’un vulgaire rassuriste, insulte qui précède l’anathème de complotiste, qui précède celui de fasciste d’extrême droite à partir duquel vous êtes censuré par les médias, viré du gouvernement, et mis à mort socialement pour passer aux oubliettes médiatiques.

Pourtant, le ministre a raison et il ne faut pas faire de la fausse science.

Le climat c’est le long terme.

La météo c’est le court terme.

On ne mesure pas le réchauffement climatique à l’aune de la météo et le faire est d’une stupidité sans nom, car quand il fait trop chaud c’est la faute au réchauffement climatique, mais si l’hiver est trop rigoureux que dira-t-on ?

Il faut rester mesuré en toute chose et ne pas mentir.

Oui il fait chaud l’été, et il n’est pas utile de forcer la dose comme peut le faire Sandrine Rousseau qui raconte n’importe quoi, et ne propose rien.

Mesurez la température au sol l’été, pas en Espagne, mais en France.

Vous serez effrayé, et vous comprendrez vite qu’il vaudrait mieux peindre les routes en blanc et les lignes blanches en noir plutôt que l’inverse.

Alors se préparer au réchauffement climatique, et s’adapter, c’est par exemple changer la couleur de notre asphalte au lieu de couiner au fait que l’on va tous mourir de chaud et critiquer un ministre qui ne fait qu’énoncer une évidence. Le temps est pourri sur l’essentiel du pays. Il flotte et il fait moche au nord et dans l’Ouest, sauf dans Sud Est… comme d’habitude quoi.