Toujours plus de repentance pour espérer un peu de gaz et de pétrole.
Poutine doit bien rire de cette situation. Car si la France manque de ces produits, c’est bien par la faute de ses dirigeants.
Mais il y a peu de chances que nous voyions la couleur du pétrole algérien. L’Italie étant demandeuse avant la France. Ce qui n’empêchera pas que soient accordés aux algériens encore davantage de visas et autres facilités. Aux 3 000 visas étudiants déjà présents, vont s’ajouter par la grâce du « prince » 8 000 autres visas pour de nouveaux venus. Boualem Sansal le répète encore, « L’Algérie se construit sur la haine de la France ». Et cela fait 60 ans que notre pays sert de bouc émissaire idéal à ses dirigeants, pour excuser l’absence de développement de l’Algérie, malgré ses richesses pétrolières, son potentiel agricole et les infrastructures clefs en main héritées d’une présence française qui en avait fait un pays moderne.
Jusque là, ce chantage n’a pas trop mal marché, à en juger par l’accueil mitigé et même insolent réservé à celui qui nous sert de chef d’Etat. « ENC… », répété maintes fois à Oran. Et plus cet « invité de marque » était insulté, plus il avait l’air d’en demander « Merci… merci… merci. Affligeant ! Surtout pour les français qui à travers Macron étaient visés. Et quelque temps auparavant, l’accueil hostile réservé aux 309 athlètes engagés des jeux méditerranéens hués à Oran.
Et à partir de cet accueil, plus mercantile qu’amical, peut-on encore parler de réconciliation ? L’hymne algérien ne prête pas à y croire « ô France, le temps des palabres est révolu. Nous l’avons clos comme on ferme un livre. Ô France, voici venu le jour où il faut rendre des comptes. Prépare toi ! … »
Cet esprit néfaste de repentance fait que notre pays se fait continuellement marcher sur les pieds, sans oser taper du poing sur la table chaque fois que cela s’avère nécessaire. Si il y a repentance elle ne doit pas être unilatérale.
Parce que, lorsque l’on remonte plus loin dans l’histoire, ces trois pays du Maghreb ne sont pas exempts de fautes. Pourtant, les nombreux pays chrétiens lésés ne leur demandent pas réparation. Ce qu’ils devraient faire pourtant.
L’historien américain Robert Devis, dans un livre sur les pirates barbaresques (les actuels maghrébins) parle de 1 250 000 chrétiens enlevés comme esclaves, souvent castrés et envoyés vers les bagnes d’Alger, de Tunis ou de Rabat. Les femmes européennes étaient vendues et dirigées vers des harems, les hommes devaient travailler dur et subir des mauvais traitements.
A cette époque on aurait pu parler de crimes contre l’humanité. Et s’il n’y avait pas proscription par l’oubli du temps passé, l’Algérie en particulier, devrait être obligée à rendre des comptes.
D’autre part, où sont passés les milliers d’européens d’Algérie enlevés après le cessez le feu de 1962 ? N’ayant pas réapparu, il faut en conclure qu’ils ont été tués ou massacrés. On pourrait parler à juste titre de nettoyage ethnique.
Sans aller plus loin encore, avec les incursions de musulmans d’Afrique du nord (les Sarrazins) sur les côtes de Provence, du Languedoc, de Corse, avec des razzias et des rapines et enlèvements de biens et d’habitants qui partaient vers les villes côtières du sud de la Méditerranée. Des razzias meurtrières poussées jusqu’en Bourgogne, en remontant le Rhône. Puis l’occupation de la Septimanie pendant des dizaines d’années, avec la même cruauté qui les caractérisait.
On pourrait ajouter aussi, la colonisation de l’Espagne chrétienne pendant des siècles, par ces mêmes musulmans, qui n’a pas donné que de bons souvenirs. Et quand on voit le comportement de migrants algériens délinquants sur notre sol, celui des islamistes qui se conduisent ici en pays conquis et par des attentats, on serait en droit de revendiquer la Reconquête.
Si un jour la reconciliation doit se faire, elle se fera avec le temps, à condition que les algériens regardent dans leur passé en toute objectivité, car ils ont beaucoup plus de torts à réparer vis à vis de nous, que nous avons envers eux.
Onyx
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