L’agression filmée d’une personne âgée à Cannes a ému l’opinion.
Grâce aux
informations diffusées par le maire David Lisnard et nos confrères de CNews, on sait que l'auteur de cette agression est un Algérien clandestin multirécidiviste.
Quelques jours auparavant, une dame de 79 ans envoyait à l’hôpital à coup d’Opinel l’agresseur de son mari au profil sensiblement identique. Alors que la France subit de plein fouet un ensauvagement visible et impossible à nier désormais, sauf par quelques idéologues irrécupérables, nos aînés sont particulièrement concernés par cette vague criminogène.
Choquant, scandaleux, criminel… Je n’ai pas les mots pour définir la violence de cette agression d’une dame de 89 ans à #Cannes.
— Bryan Masson (@MassonBryan) September 1, 2022
Je crains que la justice ne soit aussi lâche que ces trois racailles de 14 ans. pic.twitter.com/m72SCywBpD
Et les exemples ne manquent pas. Entre autres, le 21 avril dernier, vers 7h30, une personne âgée qui nourrissait les oiseaux a été rouée de coups en plein centre de Brest (Finistère). Sans compter les différents cambriolages, vols à l’arrachée, agressions et autre voies de faits qui occasionnent pour des personnes jeunes des dommages physiques autrement plus graves chez nos seniors pour qui la moindre chute peut provoquer des dommages irréversibles. « On m’a arraché mon collier dans le métro, j’ai mis plus d’un mois à oser reprendre les transports », témoigne cette grand-mère de l’Est Parisien qui s’est faite « étrangler jusqu’à perdre connaissance ». Cela aurait pu être plus grave. En 2014, une dame de 91 ans était plongée dans le coma après avoir fait une grave chute au sol provoquée par deux agresseurs qui tentaient de lui arracher son sac à main en plein Paris. En août 2015, une femme de 87 ans se faisait arracher son sac à main par un jeune homme à vélo devant la maison de la culture de Grenoble. L’octogénaire chute alors lourdement sur le sol et se blesse au crâne. Transportée dans une clinique à Échirolles, son pronostic vital ne fut heureusement pas engagé. En avril 2021, quatre femmes âgées de 75 à 93 ans étaient victimes du même malfrat à Thonon (Haute-Savoie).
Le phénomène n’est donc pas nouveau et il ne fait que prendre davantage d’ampleur chaque année.
On peut simplement reprendre ces derniers jours. Toujours à Grenoble, une femme âgée de 92 ans a été très gravement blessée, ce jeudi vers 10 heures après avoir été renversée par un cycliste dans l’hyper-centre. Le 16 avril dernier, une femme âgée était frappée à coups de poing par un homme ivre au Havre (Seine-Maritime) alors qu’elle était secourue par des pompiers. A Nanterre (Hauts-de-Seine), fin juillet, deux patientes âgées ont été violées à l'hôpital. Même sort pour une dame de 88 ans au Creusot (Saône-et-Loire). Son agresseur avait déjà une condamnation pour des faits similaires... Cela et tous les autres que Gabrielle Cluzel avait déjà répertoriés, ici-même, en juin dernier.Si les études et statistiques montrent que les plus de 60 ans sont, proportionnellement, moins victimes que les catégories d’âge plus jeunes, les séquelles ne sont également pas les mêmes. Ainsi, comme le rappelle le ministère de la Santé, en France, les chutes des personnes âgées entraînent chaque année plus de 100.000 hospitalisations et plus de 10.000 décès. Ces chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et marquent une rupture dans la vie des individus et une perte d'autonomie. On peut alors imaginei ce qu'il en est lorsque ces chutes sont la conséquence d'une agression.
À moins de disposer systématiquement d’un Opinel et de savoir s’en servir, il est à craindre que nos aînés ne payent encore un lourd tribut. A se demander quel drame il faudrait envisager pour que le réveil ait enfin lieu. Pour autant et concernant l’agression de Cannes, le maire David Lisnard a écrit au ministre de l’Intérieur pour exiger la suspension des allocations versées aux familles de ces jeunes délinquants. « Si c'était ma mère... c'est peut-être moi qui serais en prison », a déclaré Lisnard dans son courrier adressé à Beauvau. Une affirmation que l’on a aucun mal à croire, car nous serions nombreux dans ce cas !
J’ajoute, en essayant de ne pas me laisser aller, que s’il s’agissait de ma mère qui avait été ainsi agressée, en connaissant l’identité des minables auteurs de cette abjection, c’est peut-être moi qui serais aujourd’hui en prison.
— David Lisnard (@davidlisnard) September 1, 2022
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