Le 11 août, au moins dix obus lancés par l’armée ukrainienne ont
atterri dans la zone de la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus
grande du genre en Europe. Selon southfront.org, “l’un des obus ukrainiens est tombé à seulement 10 mètres de l’installation de stockage de substances radioactives.
Les
frappes ont été effectuées par des MLRS et de l’artillerie lourde,
depuis la rive droite du Dniepr, à partir des positions ukrainiennes de
Nikopol, Marganets et Tomakovka.
La centrale thermique et
les équipements des piscines du système de refroidissement des
réacteurs nucléaires ont été partiellement endommagés. Une caserne de
pompiers située à proximité a également été bombardée. L’infrastructure
critique de la station n’a pas été touchée“.
Risques limités? Toujours selon southfront.org, “Pour
l’instant, il n’y a pas de menace de catastrophe nucléaire mondiale. Le
régime de Kiev devrait lancer une frappe nucléaire tactique pour
endommager les réacteurs nucléaires de la centrale.”
Ce que
le gouvernement Zelinski chercherait à faire, c’est obliger les Russes à
arrêter le fonctionnement de la centrale pour priver la population
d’une partie de l’Ukraine d’électricité:
“En cas de
destruction du stockage à sec du combustible nucléaire usé (…) situés
sur le territoire de la centrale, les environs immédiats pourraient être
contaminés. Cela compliquerait considérablement l’utilisation de la
centrale.
Les forces ukrainiennes visent les lignes
électriques et les systèmes de refroidissement afin de provoquer un
arrêt d’urgence et d’endommager les lignes électriques. Dans ce cas,
l’ensemble de l’Ukraine souffrirait de pénuries d’électricité. “
Terre brûlée, ordres néroniensCela fait partie d’une politique de destruction des infrastructures plus générale, qui relève d’une tactique désespérée de la “terre brûlée”:
+
Dans la nuit du 10 août, les forces armées ukrainiennes ont frappé la
brasserie de Donetsk. Il en est résulté une fuite de plus de 6 tonnes
d’ammoniac, qui a infecté une zone de 2 kilomètres.
+ Au même
moment, un HIMARS a tiré sur la centrale hydroélectrique de Kakhovskaïa,
créant un risque d’inondation pour des milliers de civils locaux.
+
Le 9 août, un groupe de saboteurs a fait exploser une ligne électrique
située à 20 kilomètres de la centrale nucléaire de Kursk, dans la région
russe de Kursk.
Le gouvernement Zelenski, les oligarques qui le
soutiennent et les milices néo-nazies qui terrorisent la population
ukrainienne pour enrôler de force hommes (et femmes) et tenter d’écraser
un sentiment pro-russe toujours plus répandu, a évidemment envie
d’entraîner les autres dans sa chute. L’Occident ne fournit pas une aide
militaire suffisante pour que le nihilisme des Kiéviens puisse aller
jusqu’au bout de ses intentions. On constatera néanmoins que:
+ la machine de propagande occidentale
fonctionne à plein pour semer le doute et faire penser qu’il y a une
possibilité que ce soit les Russes qui bombardent une centrale nucléaire
qu’ils ont au contraire occupée dès février pour la tenir à l’écart du
conflit. (De même qu’ils avaient occupé Tchernobyl, avant de la rendre
aux autorités ukrainiennes fin mars)
+ Tout a été fait pour
empêcher que l’AIEA envoie une délégation sur place – évidemment, un
deuxième rapport, après celui d’Amnesty International, critiquant
l’Ukraine, serait un pavé dans la mare. Monsieur Rossi, directeur de
l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, a manifesté plusieurs
fois son inquiétude mais on sent qu’il est contraint.
Il est utile qu’un débat ait eu lieu à l’ONU mais on regrettera
l’obstruction de trois des membres permanents (Etats-Unis,
Grande-Bretagne, France) à la politique de sécurisation sous contrôle de
l’AIEA réclamée par la Russie et la Chine.
+ A force de ne pas prendre au sérieux la réalité du néonazisme ukrainien,
on ne veut pas voir, du côté occidental, que la mentalité des “ordres
néroniens” (Hitler avait chercher à entraîner l’Allemagne dans sa chute
début 1945 et ordonné le 19 mars 1945 à Speer, qui ne les mit pas en œuvre, de détruire toutes les
infrastructures allemandes) est partie intégrante de l’idéologie dont
nous parlons.
L’agonie d’une OTAN au service du “Great Reset”On a souligné à juste titre que ce sont des armes occidentales
qui servent à bombarder la centrale de Zaporojie. Et, comme les tirs
ukrtainiens sont coordonnés par des instructeurs américains et OTANiens,
avec une aide de satellites pour la localisation des cibles, la
responsabilité de l’OTAN serait totale dans un nouveau Tchernobyl –
volontaire, celui-là, ne résultant ni de la défaillance des hommes ni
d’une calamité naturelle.
L’alliance fondée en 1949, qui a servi à
défendre l’Europe contre l’idéologie soviétique, pourrait donc terminer
son existence dans la plus grande des ignominies.
Quand un Biden,
un Johnson, un Macron, un Scholz en sont arrivés à tel degré
d’absurdité et d’irresponsabilité, il n’y a plus grand avenir pour
l’Alliance atlantique.
Macron ne s’est pas rendu compte de la portée de
ses propos quand il parlait “‘d’encéphalogramme plat” de l’OTAN. Il y
aura largement contribué ces derniers mois.
La tradition
judéo-chrétienne vient à notre rescousse, si nous en avions besoin, pour
nous rappeler que les collectivités politiques ne subsistent que
lorsqu’elles sont vouées au bien commun et respectent la vérité. Nous
vivons une situation d’Apocalypse, au sens étymologique du terme, de
“révélation”, de dévoilement des personnalités et des pensées profondes.
C’est d’abord cela, l’Apocalypse, du prophète Daniel à Saint Jean. Elle peut ne pas tourner à la catastrophe, pourvu que l’on revienne à la vérité, qu’on la regarde en face.
Il faut donc appeler les choses par leur nom.
+
l’Occident hyperindividualiste est tenté par le nihilisme et, est, au
fond, fasciné, par le risque d’une grande catastrophe refondatrice. La
pensée de certaines sectes américaines extrémistes n’est que la pointe
d’une tendance plus profonde et plus répandue.
+ chez les
dirigeants occidentaux, le projet militaire impérialiste est devenu
inséparable du projet politique. La tentation est forte de provoquer une
catastrophe nucléaire qui disqualifierait, pense-t-on, définitivement,
le nucléaire civil (le domaine où la France s’est sabordée et où les
Etats-Unis sont largués par la Russie et la Chine). Après Tchernobyl et
Fukushima, Zaporojie? Pour faire triompher, ensuite le Grad Reset et la
transition énergétique façon Schwab & Cie?
Tout à ses rêves
d’un Reich millénaire de développement durable pour une élite de
transhumains qui se compteront en millions et non plus en milliards et
qui règneraient, ayant trouvé l’elixir d’immortalité, sur des masses
d’homo sapiens stérilisés, en voie d’extinction, en attendant de les
avoir remplacés par des robots….
Au fond de toute menace
apocalyptique, il y a un cauchemar dystopique. Mais les Français libres
savent qu’on ne répond pas à la dystopie par une utopie qui se
transformerait vite en dystopie à son tour. On y répond par le règne de
la vérité et le respect du réel.
La France libérée que nous
appelons de nos voeux doit appeler à une négociation entre (ce qui reste
de) l’Ukraine et la Russie; elle doit sortir de l’OTAN; elle doit
renoncer à tout ce qui, de près ou de loin, alimente l’idéologie
mondialiste, à commencer par l’instrumentalisation de la question écologique au service d’intérêts financiers et militaires.
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