Isabel Diaz Ayuso, présidente de la région de Madrid, avait dû essuyer bien des critiques depuis un an. Et pourtant, elle n’en avait pas démordu: elle ne voulait pas soumettre les madrilènes au prêt-à-porter de la dictature sanitaire recommandé par les mondialistes et largement adopté par un certain nombre de gouvernants européens, par mimétisme et par manque de courage. La politique mise en place par le gouvernement de la région suivait le mot d’ordre: « Madrid ne s’arrête pas » (« Madrid no se para« )
Non pas que cette politique fût imprudente. Port du masque, multiplication des accès aux tests, encouragement à la vaccination, mise en place d’un « pass sanitaire » indiquant vaccination, tests anticorps ou autres tests, confinements localisés etc…: mais tout a été fait pour que la ville puisse continuer à vivre et, en particulier les restaurants, les commerces, les écoles, les musées, les salles de spectacle puissent rester ouverts.
Les critiques n’ont pas manqué dans la classe politique, ni les tentatives de déstabilisation par l’annonce réitérée d’un désastre…qui ne s’est pas produit.
Une gestion exemplaire de la crise sanitaire
Au contraire, on peut dire que la gestion mise en place par le gouvernement madrilène dès qu’il a eu la main sur la politique sanitaire, est un modèle du genre en Europe.
- Une politique de confinements ciblés des quartiers les plus touchés par la pandémie.
- une politique de tests massifs
- La construction d’un hôpital dédié aux réanimations de la Covid : l’Hôpital Isabel Zendal, qui fonctionne depuis décembre, dispose d’une capacité de 1000 lits.
Le triomphe d'une droite qui brandit le drapeau de la liberté
Qu’un gouvernement régional, tranquillement ancré à droite, osât aller contre la pensée dominante en matière de lutte contre le COVID 19 a rapidement fait enrager la gauche. Et tout a été essayé pour déstabiliser Isabel Diaz Ayuso et son gouvernement.
- En octobre 2020, le gouvernement de Pedro Sanchez a tenté de l’empêcher de mettre en place sa stratégie de confinements localisés. La justice a finalement gain de cause à la présidente de région;
- la gauche a déversé sur la présidente un tombereau d’insultes machistes et mettant en doute son intelligence.
- les syndicats ont essayé d’entraver le démarrage de l’hôpital Isabel Zendal et une partie de la presse a voulu faire passer le nouvel établissement pour un pur et simple mouroir.
Mais le pilonnage permanent de la jeune et rayonnante présidente de 42 ans a eu l’effet inverse. Elle est devenue en Espagne, le symbole de la résistance à la dictature sanitaire. Jusqu’à Barcelone, dans la Catalogne pourtant travaillée par l’indépendantisme, on a entendu des slogans tu type « Ayuso viens ici! » ou « Nous avons besoin d’une Ayuso ».
La popularité de l’étoile montante du Parti Populaire a été amplement confirmée par le résultat des élections du 4 mai 2021. Avec 44% des voix, Isabel Diaz Ayuso, remporte 65 sièges, soit deux fois plus qu’aux élections de 2019. Ses alliés libéraux, qui n’avaient pas voulu assumer haut et fort durant la campagne la politique de liberté, s’effondrent en-dessous des 5% et n’auront aucun siège, tandis que le PSOE de Pedro Sanchez chute de 37 à 24 sièges. Avec le parti Vox, qui lui fournit un appoint de 13 voix, la présidente de la région devrait disposer d’une majorité solide, solidement ancrée à droite.
Une leçon à retenir pour les droites des autres pays européens: la défense de la liberté est récompensée par les électeurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.