Dans Les Echos, Gaspard Koenig appelle à rationaliser l’équation de la gestion de la crise de la Covid-19 en étudiant le rapport entre le temps de vie prolongé et le temps de vie gâché.
Selon Gaspard, la vie avec la Covid-19 et les mesures sanitaires qui l’accompagnent sont vouées à perdurer indéfiniment plongeant le monde dans « l’état d’urgence permanent ». La question de la valeur de l’effort des jeunes actifs sur le long terme se pose alors. Gaspard rappelle que sur la population des 15-44 ans, on dénombre 60 décès de la Covid-19 sans comorbidité depuis le début de la crise alors qu’on compte, sur la même période, environ 10 000 arrêts cardiaques et 20 000 AVC pour cette même population.
« La manière dont cette question est tournée aujourd’hui appelle une réponse évidente. Ralentir l’économie pour sauver des vies : qui peut y être opposé ? »
Gaspard explique que l’on ne « sauve » pas les vies mais qu’on les prolonge. Le coût de cette opération dépasse certainement celui du ralentissement de l’économie. Il faut aussi évaluer le coût des vies gâchées : celles des personnes privées d’examens et de soins médicaux, celles des restaurateurs, des artistes ou encore des étudiants.
Gaspard explique que les décisions politiques d’aujourd’hui sont le fruit d’une gestion de la crise sanitaire guidée par les médecins, fidèles à leur serment d’Hippocrate, alors que le Parlement est écarté par le Gouvernement.
Gaspard rappelle enfin que dans les années 1960, la grippe de Hongkong,
comparable à celle de la Covid-19 en termes de victimes, n’avait pas
suscité de changement du quotidien pour les populations. Cette
différence révèle un bouleversement du rapport à la vie et à la jeunesse
dans nos sociétés.
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