Ces dernières semaines, alors que s’ouvrait, en France, le procès de « l’affaire du siècle » suite au recours déposé contre l’État par quatre ONG environnementale du Réseau Action Climat, subventionné par le ministère de l’Écologie, des températures très basses étaient enregistrées un peu partout dans l’hémisphère nord.
Les journaux ont fait la une des chutes de neige importantes et inhabituelles dans la région de Madrid, que dis-je, des « épisodes neigeux » puisque, désormais, le terme « chutes de neige » appartient au passé : il est quasiment banni des éléments de langage des présentatrices météo, forcées de s’adapter à la politique du moment. Si cet événement a été relaté, les températures très basses enregistrées dans les Asturies ont été passées sous silence. Le site Noromet (association météorologique du nord-est de la péninsule Ibérique) indiquait un record à peine croyable de –35,8 °C à la station de Vega de Llordes (1.872 m), le 7 janvier, à 9 h 31. Le site 7sur7.be faisait mention d’un -34,1 °C dans la province de Lérida, à 2.305 m d’altitude.
En France aussi, il a fait très froid. Le site infoclimat.fr faisait part d’un –24,5 °C à La Chapelle-en-Vercors, le 19 janvier, à 6 heures du matin, et d’un –18,9 °C à Méaudre, à 8 h 30, dans la Drôme.
Il n’y a pas que la France et l’Espagne qui ont été touchées.
Selon le site JapActu.info, le 10 janvier, pour la première fois en 35 ans, la ville de Toyama, dans le centre du Japon, a connu des chutes de neige dépassant un mètre. La vague de froid a aussi couvert la Chine, au point que certains ports du nord du pays ont vu leur activité réduite du fait de l’apparition de glaces de mer (info du site gcaptain.org) ! Ces basses températures ont entraîné une augmentation énorme de la consommation en électricité et combustibles. Dans ce pays, en 2020, la consommation de charbon pour alimenter les centrales était au plus haut depuis 2015, faisant fi des accords de Paris sur le climat signés par la Chine et que Joe Biden s’est empressé de remettre au goût du jour dès sa prise de fonction. Mais les promesses climatiques n’engagent que ceux qui veulent bien y croire, et en France, on y croit très fort !Certes, les records enregistrés dans le pays et en Espagne ne seront pas tous homologués car certains proviennent de stations ne remplissant pas les critères normalisés du réseau des stations de référence, et rien n’est plus relatif qu’une mesure de température. Mais imaginez que ces mêmes stations aient enregistré des records de chaleur. Pensez-vous qu’ils seraient restés sous silence ?
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