D’après le grand quotidien du soir, dans un article intitulé « Les 100 réformes qui ont durci la condition des immigrés en France », la France serait un véritable enfer pour les immigrés, avec une centaine de loi adoptées contre eux depuis 1945.
Nous serions donc un pays particulier qui accueillerait des immigrés tous masochistes…
Le grand quotidien de référence, dont les unes valent parole d’Évangile dans certains milieux, oublie de dire qu’avec l’AME (aide médicale de l’État), la France est le seul pays à prendre en charge la totalité des soins, quand les autres se limitent aux soins d’urgence. Le pays occidental où les aides sociales et les couvertures sont les plus larges…
Les lois restrictives évoquées dans l’article ne sont, bien souvent, que des freins consécutifs aux effets massifs de lois favorisant les arrivées, prises juste avant.
Les immigrés ne viennent pas pour bâtir cette République idéale et égalitaire que Le Monde chante à longueur de colonne, ils n’y viennent parfois même pas avec l’idée d’y jamais contribuer…
Certains – pas tous, heureusement – ne pensent qu’à profiter le plus possible des nombreux avantages, connus à l’autre bout du monde.
Si la France était si dure, personne ne viendrait s’y faire discriminer, vilipender, racialiser.
Mais apparemment, dans le climat tendu de ces dernières semaines, Le Monde s’est donné pour conduite d’aller à contre-courant de l’humeur générale : dans le même numéro, un article parle de la stigmatisation des musulmans, dont 42 % se sentiraient victimes, en particulier lors d’une proposition d’embauche.
Le Monde ne tient pas compte, évidemment, du confort moral, au fond bien humain, qui consiste à se victimiser lors d’un rejet de candidature : certains diront qu’ils ont été refoulés à cause de leur âge, de leur jeunesse, de leur physique, de leur habillement, etc.
Un musulman aura une échappatoire toute trouvée aux déceptions banales qui émaillent la vie de chacun.
Et des médias comme Le Monde contribuent largement à alimenter le soupçon de discrimination qui pèse désormais en permanence sur toute décision, tout choix ordinaire du quotidien.
N’ont-ils pas conscience qu’à favoriser et exacerber cette victimisation de masse, ils ne font que jeter de l’huile sur le feu ?
Olivier Piacentini
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