La France promet que son nouveau programme d'identification numérique de reconnaissance faciale protège la vie privée
Par Henry Samuel
3 octobre 2019
the telegraph.co.uk
Alicem - un acronyme pour «authentification en ligne certifiée sur mobile» - est une application permettant à «toute personne qui décide de l'utiliser pour prouver son identité sur Internet de manière sécurisée», explique le site du ministère de l'Intérieur.
L'application lit la puce sur un passeport électronique et croise sa photo biométrique avec l'utilisateur du téléphone via une reconnaissance faciale afin de valider l'identité.
Une fois confirmé, l'utilisateur peut accéder à une multitude de services publics sans autre vérification.
Cependant, la CNIL, l'autorité française chargée de la réglementation des données, a averti que le programme enfreignait la règle européenne du consentement, car il ne fournit aucune alternative à la reconnaissance faciale pour accéder à certains services.
Les craintes concernant les normes de sécurité de l'État ont été soulevées plus tôt cette année après qu'un pirate informatique ait mis un peu plus d'une heure à s'introduire dans une application de messagerie «sécurisée» du gouvernement, contestant ainsi son affirmation selon laquelle cette technologie est presque imprenable.
L'application lit la puce sur un passeport électronique et croise sa photo biométrique avec l'utilisateur du téléphone via une reconnaissance faciale afin de valider l'identité.
Une fois confirmé, l'utilisateur peut accéder à une multitude de services publics sans autre vérification.
Cependant, la CNIL, l'autorité française chargée de la réglementation des données, a averti que le programme enfreignait la règle européenne du consentement, car il ne fournit aucune alternative à la reconnaissance faciale pour accéder à certains services.
Les craintes concernant les normes de sécurité de l'État ont été soulevées plus tôt cette année après qu'un pirate informatique ait mis un peu plus d'une heure à s'introduire dans une application de messagerie «sécurisée» du gouvernement, contestant ainsi son affirmation selon laquelle cette technologie est presque imprenable.
La nouvelle application d'identification par reconnaissance faciale française croisera la biométrie de passeport avec des images de selfie sur le smartphone d'un utilisateur. Crédit: Reuters
Le ministère de l’Intérieur avance malgré tout, a averti Martin Drago, avocat de La Quadrature du Net, un groupe de la protection de la vie privée qui conteste l’outil devant la plus haute juridiction administrative de France.
«Le gouvernement veut inciter les gens à utiliser Alicem et la reconnaissance faciale.
Le ministère de l’Intérieur avance malgré tout, a averti Martin Drago, avocat de La Quadrature du Net, un groupe de la protection de la vie privée qui conteste l’outil devant la plus haute juridiction administrative de France.
«Le gouvernement veut inciter les gens à utiliser Alicem et la reconnaissance faciale.
Nous nous dirigeons vers l’utilisation massive de la reconnaissance faciale. (Il y a peu d’intérêt pour l’importance du consentement et du choix », a-t-il déclaré à Bloomberg.
La France suit une tendance globale vers des "identités numériques" qui permettent un accès sécurisé à une gamme de services allant des comptes bancaires aux déclarations fiscales.
La France suit une tendance globale vers des "identités numériques" qui permettent un accès sécurisé à une gamme de services allant des comptes bancaires aux déclarations fiscales.
Singapour a signé un accord pour aider le Royaume-Uni à préparer son propre système de reconnaissance faciale.
Les critiques soulignent que de tels outils posent de sérieux risques pour la vie privée, alors que des pays comme la Chine intègrent la biométrie de reconnaissance faciale dans leurs bases de données d'identité.
La France insiste toutefois sur le fait qu’elle ne fera pas de tels croisements et que les images utilisées pour la reconnaissance faciale seront effacées "en quelques secondes" après l’enregistrement.
«L’utilisation de la reconnaissance faciale de l’identité numérique par la France est à la portée de la France», a déclaré Patrick Van Eecke, spécialiste de la confidentialité et des données chez DLA Piper à Bruxelles.
La France insiste toutefois sur le fait qu’elle ne fera pas de tels croisements et que les images utilisées pour la reconnaissance faciale seront effacées "en quelques secondes" après l’enregistrement.
«L’utilisation de la reconnaissance faciale de l’identité numérique par la France est à la portée de la France», a déclaré Patrick Van Eecke, spécialiste de la confidentialité et des données chez DLA Piper à Bruxelles.
«Cela va trop loin en termes de confidentialité, ou ils utilisent la nouvelle technologie la plus sécurisée.
Sont-ils un favori ou dépassent-ils la marque?
Traduction Google
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.