— par Léo Kersauzie — 2 juillet 2018
José Castano nous rappelle ici un fait trop oublié. Le Général Franco, dont la mémoire est souvent salie par ceux qui réécrivent l’Histoire, fut pourtant, en juin 1962, le sauveur de 2.200 Français d’Algérie abandonnés par la France.
A la même époque, le maire socialiste de Marseille, le fameux Gaston Defferre, déclarait : « Que les pieds noirs aillent se réadapter ailleurs ».
Ce triste individu préféra, pendant de longues années, aider les immigrés.
Ce triste individu préféra, pendant de longues années, aider les immigrés.
Mais laissons la parole à José Castano.
Les 29 et 30 juin 1962, l’Espagne du général Franco vint au secours des Oranais malmenés par les sbires du général Katz, en affrétant 2 ferrys, le « Victoria » et le « Virgen de Africa ».
Pour accoster le long des quais d’Oran, il fallut longuement parlementer avec les autorités françaises réticentes et même donner à la France un ultimatum, risquant un grave incident diplomatique…
Le 30 juin, à 10 h du matin, malgré l’opposition de de Gaulle, le général Franco donna l’ordre à ses capitaines d’embarquer cette « misère humaine » qui attendait depuis des jours sous un soleil torride, sans la moindre assistance, un hypothétique embarquement vers la France.
Franco prévint de Gaulle qu’il était prêt à l’affrontement militaire pour sauver ces pauvres gens sans défense, abandonnés sur les quais d’Oran et menacés d’être exécutés à tout moment par les barbares du FLN.
Joignant le geste à la parole, il ordonna à son aviation et sa marine de guerre de faire immédiatement route vers Oran.
Joignant le geste à la parole, il ordonna à son aviation et sa marine de guerre de faire immédiatement route vers Oran.
Finalement, face à la détermination du général Franco et craignant un conflit armé, de Gaulle céda et le samedi 30 juin, à 13 h, deux ferrys espagnols accostèrent et embarquèrent 2.200 passagers hagards, 85 voitures et un camion.
Lors de l’embarquement, les courageux capitaines espagnols durent, cependant, s’opposer à la montée d’une compagnie de CRS sur leur bateau (propriété de l’Espagne) dans le but de lister tous les passagers et interpeller les membres de l’OAS fichés.
Ces capitaines expliqueront n’avoir jamais compris l’attitude arrogante et inhumaine des autorités françaises dans une situation aussi dramatique qui relevait essentiellement d’« assistance à personne en danger de mort »…
Contre vents et marées, finalement, à 15 h 30, les quais d’Oran, noirs de monde se vidèrent et les bateaux espagnols prirent enfin la mer malgré une importante surcharge, à destination du port d’Alicante.
Durant toute la traversée, se mêlèrent les larmes de détresse, de chagrin… et de joie de ces pauvres gens en route vers leur nouvel exil, conscients d’avoir échappé au pire…
Quand, enfin, la côte espagnole fut en vue, une liesse générale s’empara de ces « réfugiés » qui s’époumonèrent à crier avec des sanglots dans la voie « Viva España ! » … « Viva Franco ! ».
Ils avaient, pour bon nombre d’entre eux, échappé à une mort programmée par les autorités françaises.
Jamais ils ne l’oublieront !
Quand, enfin, la côte espagnole fut en vue, une liesse générale s’empara de ces « réfugiés » qui s’époumonèrent à crier avec des sanglots dans la voie « Viva España ! » … « Viva Franco ! ».
Ils avaient, pour bon nombre d’entre eux, échappé à une mort programmée par les autorités françaises.
Jamais ils ne l’oublieront !
En mémoire de Jean LOPEZ, coiffeur à Aïn-El-Turck (Oran) qui devait assurer mon embarquement et mon accompagnement jusqu’en Métropole (j’avais 15 ans).
Jean fut enlevé précisément au port d’Oran par des ATO (auxiliaires de police du FLN).
On ne le revit jamais…
Jean fut enlevé précisément au port d’Oran par des ATO (auxiliaires de police du FLN).
On ne le revit jamais…
A sa veuve et à ses deux filles, avec toute mon affection.
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