Publié le 31 juillet 2018 - par Manuel Gomez
De tous côtés, on n’entend plus que ça…
Un air nouveau qui nous vient de là-bas…
Ce là-bas, chez nous, ce sont les banlieues, les zones de non-droit, qui se situent dans chaque ville de notre pays.
Que l’on ne s’attende pas qu’un jour ce nouveau « peuple » de ces banlieues, de ces quartiers, se lance à l’assaut du palais de l’Elysée, que nenni, puisque sa protection vient justement de ce président, de ce gouvernement, pas question de l’attaquer, de le renverser, bien au contraire.
Nous ne sommes plus en période révolutionnaire, ces années de 1789 à 1793 où le bon peuple de France s’était lancé à l’assaut de Versailles et avait obtenu la tête du Roi, c’est tout le contraire qui se produit, ce sont les troupes, les bandes, les groupes, les « casseurs », la racaille, qui partent à l’assaut du « bon peuple de France », sous le regard impassible de ceux qui les gouvernent, qui les autorisent, qui les « laissent-faire ».
Et qui a reçu l’ordre de s’opposer à eux ?
Que je sache, personne.
Ni la police, ni les gendarmes, ni les CRS, ni l’armée, non personne.
Ils encaissent, ils contiennent comme ils peuvent, ils repoussent de moins en moins, mais ils n’interpellent plus, ils n’arrêtent plus et, bien entendu, ils ne tirent plus, d’ailleurs ils n’ont jamais tiré, même quand il fallait le faire, même quand ils étaient menacés de mort, attaqués, blessés, ni même quand ils étaient brûlés vifs.
Non, ce n’est pas une révolution qui se prépare, ni même une guerre civile (comme certains la prédisent !) car, pour qu’il y ait guerre civile il est nécessaire qu’il y ait deux camps, deux adversaires, deux combattants, et aujourd’hui il n’y a qu’un seul camp, une seule armée, celle qui nous attaque en toute impunité, à la moindre occasion, préparée, organisée, dirigée… et armée !
Dans le seul département de la Gironde, pourtant réputé comme l’un des plus calmes du territoire, depuis début 2018, 98 policiers ont été victimes d’agressions, ainsi que 80 gendarmes.
Sur un simple mot d’ordre, ils se rassemblent en quelques minutes et attendent les forces de l’ordre qui sont rapidement débordées.
Le terrain leur est abandonné.
Depuis deux nuits à Nice (Alpes Maritimes), quartier des Moulins, les policiers et les pompiers sont « caillassés ».
Des feux de poubelles, de matelas et de véhicules, place des Amaryllis et allée Sœur-Emmanuelle, et même des « barricades » construites d’un tas d’objets divers, à l’angle de l’avenue Martin-Luther-King et du Boulevard Paul Montiel.
Des émeutes provoquées par des bandes de jeunes « racailles », les visages cagoulés, qui bombardent policiers et pompiers d’un tas de projectiles.
Cela a débuté lundi vers 2h du matin, suite à un grave accident de scooter subi par un jeune homme de 25 ans, cherchant à s’échapper et refusant d’obtempérer à un ordre de la police municipale alors qu’il circulait sur la pelouse réservée à la ligne 2 du tramway.
Grièvement blessé, après avoir percuté un arbre dans sa fuite, et évacué par les pompiers vers l’hôpital Pasteur.
A Fréjus, dans le Var, intervenant sur un appel des habitants du quartier de la gabelle, qui protestaient contre le fracas et les bruits en provenance d’un bar, les policiers se sont trouvés confrontés à une centaine d’individus et n’ont pu rétablir l’ordre que vers une heure du matin.
Trois policiers ont été blessés.
Lors de ces deux graves affrontements, comme d’ailleurs dans la plupart de ceux que nous dénonçons, aucune interpellation n’a été réalisée et c’est cette démobilisation, cet abandon de l’autorité, qui nous interpelle.
Cette capitulation devant l’ennemi entraînera tôt ou tard au minimum des risques de « bavures » et au maximum ?
Seul l’avenir nous le dira !
Manuel Gomez
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