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dimanche 22 juillet 2018

De l'affaire Benalla et autres macroneries : un président sous pression ?

 
 

 

Nous reproduisons ci-dessous in extenso l'analyse publiée par Égalité et Réconciliation, qui donne une vision d'ensemble du "noeud stratégique" dans lequel Jupiter est semble t'il coincé.
 
Nous vous invitons à suivre les liens, notamment le dernier qui illustre le rôle de faiseur de rois du Prophète du mondialisme et de notre perte, Jacques Attali.
« L’affaire Benalla » va-t-elle provoquer la chute d’Emmanuel Macron ? À en juger par les réseaux à l’œuvre dans cette cabale fulgurante, il semblerait que précipiter la chute du président de la République soit une option tout à fait envisageable pour certaines « élites ».
N’en déplaise aux Insoumis, la curée officielle a été lancée par Le Monde via Ariane Chemin. Véritable chef de meute médiatique, la protégée de Louis Dreyfus a donné le mot d’ordre et la marche à suivre : l’affaire Benalla est un scandale d’État qui peut (et doit ?) déstabiliser le président Macron et le pouvoir exécutif.
Dans la foulée, c’est tout une caste qui monte au créneau principalement par le biais des réseaux Drahi (BFMTV et L’’Express). Les premiers « Gérard Collomb démission ! » résonnent ; Édouard Philippe et Emmanuel Macron commencent à prendre la mesure de ce qui se joue...
Le Président du groupe LR à l’Assemblée, Christian Jacob, prend la parole dans l’Hémicycle :
« C’est une situation d’une gravité exceptionnelle... Le Président de la République s’entoure d’une équipe de barbouzes... Le Premier ministre doit venir s’expliquer devant la représentation nationale, jamais on ne reprendra les travaux dans ces conditions. »
Tous les privilégiés de la coterie politico-médiatique semblent s’être passé le mot et feignent l’indignation devant cette lapalissade de la vie politique : oui, le Président a un homme de l’ombre chargé des basses œuvres. Le général De Gaulle avait Charles Pasqua pour le défendre dans les meetings face aux militants communistes trop zélés ; Macron a Benalla, un Franco-Marocain de banlieue, pour tabasser devant les caméras des smartphones les gauchistes mélenchoniens trop revendicatifs...
Passé notamment par Aubry et Montebourg avant d’être recruté par En Marche !, le « violent » Alexandre Benalla devient un symbole malgré lui : derrière sa procédure de licenciement, c’est tout un réseau qui s’effrite. La branche macronienne de l’euromondialisme est clairement sur la sellette. Et le fait que l’offensive soit portée sur ce volet du macronisme (PS-banlieue-Maroc) alors que d’autres dossiers pourraient très bien convenir à cet effet (affaire Kohler, comptes de campagne, Brigitte Trogneux-Auzière-Macron...) nous donne quelques indications de plus sur les commanditaires et les objectifs de cette opération.

Il y a quelques semaines, le milliardaire François Pinault avait pourtant prévenu : « Macron ne comprend pas les petites gens ».
Un avertissement codé de la part de ce proche de BHL à l’intention d’un président de plus en plus isolé.
Ses « soutiens » étaient déjà suspicieux à son égard, les défaites oligarchiques accumulées ces dernières temps ne font que réduire sa marge de manœuvre.
Il faut dire que la conjoncture internationale n’est pas favorable au président-banquier-LGBT.
Engagé pour sauver les ambitions transatlantiques et financiaristes de l’Union européenne, le joujou d’Attali se retrouve pris en tenaille entre la montée en puissance des nationalistes partisans du capitalisme productiviste industriel (l’alliance Trump-Salvini-Poutine annonce le démantèlement prochain de l’UE) et la pression belliciste et nerveuse du réseau atlanto-sioniste international en panique dont nous rappelons le pouvoir démesuré en France.
Emmanuel Macron n’a-t-il pas entendu les dernières consignes de son maître ?
Il faut s’adapter au nouveau rapport de force pour contrer l’émergence des populismes sociaux !
Mais le Président n’entend plus, ivre de football et de célébrations sociétales (Gay-Pride, Fête de la musique), le quarantenaire a même paru fasciné par ses récentes rencontres avec les présidents américain et russe...
Sur le plan intérieur, la colère gronde du côté des vieilles « élites » en place : la « Réforme constitutionnelle » voulue par le clan LREM a engendré une véritable contestation de la part de l’establishment français (comprendre la franc-maçonnerie) car elle constituerait selon le Président du Sénat Gérard Larcher « un abaissement des pouvoirs du Parlement » (comprendre la perte de nombreux privilèges « républicains »).
Si l’on ajoute à cela la volonté présidentielle de diviser par deux le nombre de membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) (autre fromage « républicain »), on comprend qu’une guerre fratricide latente est en train d’éclater au grand jour.
 
Conclusion
 
Incapable de gérer la démonétisation de l’euromondialisme, en conflit générationnel avec les tenants de l’ordre établi, sous la pression constante du réseau sioniste, une véritable course contre la montre s’est engagée pour Emmanuel Macron.
Le président progressiste « ni droite ni gauche » est en train de vivre à vitesse grand V ce qu’a vécu François Fillon durant la campagne de 2017.
 
Une tourmente qui vire à la crise dont il se murmure que le jouet cassé de l’oligarchie ne se relèvera pas... [1]
 
Pour éviter que la France ne bascule dans la réconciliation nationale populiste, certains sont décidément prêts à tout.
 
Posté le 22 juillet 2018 à 12h58 par Paula Corbulon

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