Alexandre Benalla (d), responsable de la sécurité d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, le 1er mars 2017 au Salon de l'agriculture à Paris
afp.com/Lionel BONAVENTURE
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Par Anne Vidalie, Claire Hache, Benoist Fechner et Laurent Léger, publié le
Le conseiller très particulier d'Emmanuel Macron a fait l'objet d'une plainte pour violences volontaires sur une femme en août 2015.
Nous sommes en août 2015, et Alexandre Benalla, qui n'est pas encore ce jeune chargé de la sécurité d'Emmanuel Macron, fait l'objet d'une plainte déposée au commissariat de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
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Une femme, probablement membre de sa famille, l'accuse de "violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours".
Le 18 mars 2016, la 12e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre juge celui qui deviendra quelques mois plus tard conseiller au Palais de l'Élysée.
Une décision de relaxe a été rendue, sans que les motifs du jugement en explicitent les raisons.
L'équipe du candidat Macron au courant ?
Sollicité par L'Express, le cabinet du président de la République dément avoir eu connaissance des démêlés judiciaires d'Alexandre Benalla.
En tous cas, il semble invraisemblable que la sécurité d'Emmanuel Macron ait été confiée à un individu ayant fait l'objet d'une plainte pour violences physiques, même si ce dernier a été relaxé, et donc bénéficie d'un casier judiciaire vierge.
Ce dernier, parfois surnommé "Rambo" par les équipes policières chargées de la protection et de la sécurité du président, auquel il est "dévoué" selon l'un de ses proches, est également décrit comme un personnage sanguin.
"Il avait le sang chaud, s'énervait et montait le ton assez facilement quand il travaillait au service d'ordre du PS", rapporte à L'Express un cadre socialiste.
Le jeune homme, qui aura 27 ans en septembre prochain, est en garde à vue depuis ce vendredi matin. Il est visé par une enquête préliminaire ouverte pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservées à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection".
Casque sur la tête, brassard police au biceps
"Il avait le sang chaud, s'énervait et montait le ton assez facilement quand il travaillait au service d'ordre du PS", rapporte à L'Express un cadre socialiste.
Le jeune homme, qui aura 27 ans en septembre prochain, est en garde à vue depuis ce vendredi matin. Il est visé par une enquête préliminaire ouverte pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservées à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection".
Casque sur la tête, brassard police au biceps
On lui reproche notamment d'apparaître sur des images tournées le 1er mai 2018, casque de police sur la tête et radio Acropol à l'oreille, alors qu'il porte des coups et violente au moins deux manifestants, place de la Contrescarpe dans le Ve arrondissement de Paris.
Sur d'autres images tournées sur la même place, il porte un brassard de police.
LIRE AUSSI>> Affaire Benalla: Macron face à la plus grave crise de son quinquennat
Par ailleurs, trois gradés de la préfecture de police ont été suspendus pour avoir transmis à Alexandre Benalla, dans la nuit du 18 juillet, soit au soir des révélations du Monde, les images de la vidéo-surveillance, qui servent désormais de base à l'enquête.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été co-saisie avec la Brigade de répression de la délinquance à la personne.
source
Sur d'autres images tournées sur la même place, il porte un brassard de police.
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Par ailleurs, trois gradés de la préfecture de police ont été suspendus pour avoir transmis à Alexandre Benalla, dans la nuit du 18 juillet, soit au soir des révélations du Monde, les images de la vidéo-surveillance, qui servent désormais de base à l'enquête.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été co-saisie avec la Brigade de répression de la délinquance à la personne.
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