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mardi 17 novembre 2015

Du « vivre ensemble » au « mourir ensemble »

                                                    

Le 17/11/2015
Des auteurs des tueries du 13 novembre sont de nationalité française, de ceux avec qui il était impératif de vivre au quotidien, de côtoyer, de ne pas discriminer, ne pas stigmatiser…
    
Apprenons à vivre ensemble, qu’ils disaient.
Ah, le vivre ensemble…
 De grands placards publicitaires nous en vantaient les mérites.
 Le vivre ensemble, c’était merveilleux.
Vivre à côté d’une cité truffée d’ectoplasmes haineux du pays dont ils avaient la nationalité…
C’était une chance !
 Et ceux qui protestaient parce qu’ils faisaient les frais de cette haine étaient des intolérants, des racistes, des fascistes…
Des presque nazis.
 Aujourd’hui, la niaiserie criminelle du « vivre ensemble » éclate au grand jour.
 Des auteurs des tueries du 13 novembre sont de nationalité française, de ceux avec qui il était impératif de vivre au quotidien, de côtoyer, de ne pas discriminer, ne pas stigmatiser…
 Ah, pas d’amalgame !
 Surtout pas.
Regardez comme ils sont presque tous gentils.
Ce « presque » fait aujourd’hui dresser les cheveux sur la tête.
Comme un cuisinier chinois qui dirait à son client : mangez ce plat de riz, il n’y a que trois grains au cyanure.
Tout le reste est bon.
Allez, bon appétit…

D’autres auteurs des tueries seraient arrivés parmi les « réfugiés ».

Ces réfugiés dont un des plus beaux représentants de la bobosphère, Philippe Torreton, écrivait le 2 novembre dans les colonnes de L’Humanité : « Entendre des élus locaux… insinuer que parmi eux [les réfugiés] se cacheraient des terroristes est un scandale inouï. »

 Ah, il en était sûr et certain.
 Pas de terroristes parmi les réfugiés.
Tous très gentils.

 En réalité, il n’en savait rien, bien entendu, mais l’idéologue du « vivre ensemble » préfère voir le monde entier courir à sa perte plutôt que d’admettre un réel aux antipodes de sa vision romanesque.

 Sa perception du réel est une fiction, un conte pour enfant, une histoire à dormir debout.
 Jour après jour, le joli « vivre ensemble » idyllique se déglingue.
Tombe en lambeaux, s’émiette.

 De toute cette décadence aux valeurs inversées où le noir devient blanc et le mal devient bien, il ne sera bientôt plus question que de « mourir ensemble ».

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