Pantin (Seine-Saint-Denis), ce dimanche matin. Un gardien de la Paix patrouillant dans un garage de la police nationale a été blessé par balle, surprenant deux suspects qui s'étaient introduits sur le site dans la nuit.
(LE APRISIEN / LAURA BARTOUX)
Un policier a été blessé par balle ce dimanche matin à Pantin par deux hommes cagoulés qui s'étaient introduits dans la nuit dans un bâtiment du ministère de l'Intérieur abritant notamment un garage de la police nationale. Une opération du Raid est toujours en cours alors qu'un des suspects pourrait être retranché à l'intérieur.
Un gardien de la Paix, patrouillant dans la nuit de samedi à dimanche dans un garage de la police nationale à Pantin (Seine-Saint-Denis) a été blessé par balle, surprenant deux suspects qui s'étaient introduits sur le site.
Vers 2 heures du matin, l'un des d'eux hommes aurait réussi à se saisir de l'arme de l'agent et lui aurait tiré au moins une balle au niveau du thorax.
Transporté à l'hôpital Georges-Pompidou, il serait dans un état stable et ses jours ne seraient pas en danger.Vers 2 heures du matin, l'un des d'eux hommes aurait réussi à se saisir de l'arme de l'agent et lui aurait tiré au moins une balle au niveau du thorax.
Le Raid à la recherche des suspects
Sur BFM TV, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henri Brandet, a confirmé qu'une opération d'une Raid était toujours en cours ce dimanche à 8 heures pour sécuriser le site.
Les forces spéciales «fouillent minutieusement» le site «de plusieurs milliers de mètres carrés», a-t-il indiqué.
Notamment pour vérifier que les deux hommes, entrés cagoulés, ne sont plus sur place.
Le ministère craint que «l'un des deux soit retranché à l'intérieur» mais «pour l'instant, ils n'ont rien trouvé», a expliqué Jéremy Grillo du syndicat SGP.
Dans un deuxième temps, les agents vont tenter de «conserver d'éventuels indices» et «essayer de comprendre pourquoi ils se sont introduits sur ce site», a précisé Pierre-Henri Brandet.
Et de se demander «si c'est pour le matériel informatique qui y est entreposé ou véritablement le site du ministère de l'Intérieur qui était visé?»
Selon lui, le bâtiment était protégé mais «il faudra se poser la question de savoir s'il faut renforcer la protection» du site.
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