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samedi 1 août 2015

Les socialistes, quand il s’agit des Saoudiens, ne font plus dans l’humanitaire

                                                    


Le 01/08/2015
Ces parangons de vertu sont-ils depuis quelques jours devenus aphones, ont-ils par pudeur idéologique détourné leurs regards de nos rivages méditerranéens ?


Aminetou el Moktar, présidente d’une association humanitaire en Mauritanie, vient de révéler la scandaleuse traite des femmes dans son pays.
La présidente de l’AFCF ne mâche pas ses mots, elle explique comment des adolescentes sont attirées loin de chez elles :


« Certaines jeunes filles destinées au trafic sexuel sont victimes du mirage d’un travail à l’étranger, d’une bonne éducation dans la capitale. D’autres sont vendues par leurs familles en détresse. »


Après des « livraisons humaines » venant des Philippines, d’Inde ou du Pakistan – livraisons qui, parfois, se terminaient par la liquidation pure et simple après séquestration et viol -, c’est au tour des Africaines subsahariennes d’être menacées.
Mais, au fait, quel est donc ce pays qui pratique encore la traite des femmes en ce début du XXIe siècle ?
Quel est ce pays qui, pourtant, depuis le 1er janvier 2014 siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU ?
Quel est ce pays avec lequel le gouvernement socialiste n’a pas hésité à signer un pré-contrat d’armement de 3 milliards d’euros ?
Bien évidemment, vous avez deviné, c’est le pays du roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, âgé de 79 ans…
C’est l’Arabie saoudite.


Le pays de celui qui, depuis le week-end dernier, est en villégiature sur notre sol, dans sa majestueuse propriété de Golfe-Juan sur la commune de Vallauris, avec sa cour de près d’un millier de personnes.
 Celui qui a réservé pas moins de 400 chambres, pour le « noyau dur » de la suite royale, dans les palaces de la Croisette, à Cannes.
Celui qui bénéficie de mesures de sécurité extrêmes interdisant l’accès au public du littoral voisin ainsi que toute navigation en mer sur une bande de 300 mètres.
Ceci malgré une pétition contre la fermeture sur ordre du préfet de la plage publique de Mirandole, qui a recueilli près de 150.000 signatures.
Celui qui mobilise sept ou huit policiers pour se relayer en permanence autour de la villa, sans compter les patrouilles mobiles et plusieurs bateaux stationnés en mer.
 Celui qui a enfin demandé qu’aucune femme ne soit incluse dans le dispositif qui assure la protection des environs de sa villa, d’après des sources syndicales policières.


Et toutes ces mesures liberticides pour un État liberticide sans une seule allusion aux violations des droits de l’homme.


 Où sont ces socialistes qui explosent d’indignation et crient au déni de démocratie chaque fois que des patriotes veulent faire respecter les lois et coutumes de leur pays.


Où sont ces socialistes qui se font un devoir et un honneur de participer en première ligne à la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions ?


Ces parangons de vertu sont-ils depuis quelques jours devenus aphones, ont-ils par pudeur idéologique détourné leurs regards de nos rivages méditerranéens ?


On n’entend plus l’ancien et l’actuel secrétaire national du PS, messieurs Désir et Cambadélis, fustiger les dirigeants saoudiens comme ils ont fustigé le Premier ministre hongrois Viktor Orbán « qui fait honte à la démocratie » ou le président Poutine « qui devrait cesser d’intimider les démocrates ».


Quant à Najat Vallaud-Belkacem, son mutisme enlève toute crédibilité à ses discours féministes.

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