Article publié le 03.08.2015
A partir de 2012, le gouvernement socialiste s’est progressivement transformé en un régime socialiste de plus en plus sectaire et répressif.
Contre La Manif Pour Tous (LMPT) à Paris, contre Génération Identitaire (GI) à Poitiers, et, plus récemment, contre une série de site et de blogues de droite, et, même, contre certains médias classiques, tel l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.
Il s’agit-là, très clairement, d’une dérive autoritaire.
Elle est d’autant plus inquiétante que le régime socialiste utilise désormais la police comme une police politique, lorsque cela lui semble utile.
Au plan historique et sociologique, l’émergence de cette République socialiste autoritaire est très intéressante.
Elle signifie notamment que le régime en place - et ses innombrables relais médiatiques - ne supportent plus que l’on puisse les critiquer ou les contester (sans doute parce qu’ils se savent non-représentatifs de la majorité des Français ; et sans doute aussi parce qu’au fond d’eux-mêmes, ils commencent à avoir peur).
Et de ce fait, ils vont jusqu’à réprimer, museler et même persécuter l’opposition de droite (on ne mettra pas ici « Les Républicains » dans la catégorie « de droite », car à l’évidence, ce parti issu de l’UMP est dominé et contrôlé par des centristes et mêmes de par personnalités de centre-gauche).
L’Affaire FdeSouche
Pierre Sautarel, un des contributeurs du site de ré-information http://www.fdesouche.com/, raconte les faits et donne sa propre interprétation de l’action policière menée à son encontre.
Il en ressort quelques faits marquants sur l’évolution du système répressif socialiste français (ci-dessous quelques extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
L’attaque est policière et non plus milicienne
Jusqu’à présent, le PS s’appuyait sur des associations miliciennes, comme Actup, pour intimider par des actions violentes les citoyens de la ré-infosphère.
On se souvient par exemple des infamies d’Actup contre la présidente de La Manif Pour Tous Ludovine de la Rochère, allant jusqu’à mettre en scène du faux sang sur les murs de la fondation Jérôme Lejeune, ou encore le saccage de la librairie d’Emmanuel Ratier par des militants socialo-fascistes.
Mais le PS semble avoir adopté des méthodes plus institutionnelles, profitant de son passage aux commandes de la République.
Ainsi, Pierre Sautarel a fait l’objet d’une convocation et d’un interrogatoire musclé de la police, malgré la raison insignifiante, un prétexte : «J’ai reçu une convocation de la police pour une affaire de diffamation.
Sur place j’ai appris que c’était dans le cadre d’une diffamation visant Pierre Bergé qui porte plainte.
On me reproche d’avoir publié sur FdeSouche un lien vers un article du site Panamza que Pierre Bergé juge diffamatoire. Juste un lien.
Même pas un copié-collé de l’article», explique la victime de l’action policière.
L’attaque vise la personne, sans relais médiatique
Jusqu’à présent, les militants PS excellait dans les actions symboliques à moindre frais, mais amplifiées grâce au relais des médias de propagande du système.
Les Femen offrent les exemples les plus récents de ce type d’action dont le levier essentiel réside dans l’amplification médiatique des seins faméliques tristement associés à des messages de haine.
Mais, dans le cas de Pierre Sautarel, la presse officielle n’a pas été mobilisée pour donner à l’interrogatoire une portée symbolique, l’attaque vise à atteindre la personne.
Il y a tout d’abord la volonté de trouver des chefs d’accusation qui n’existent pas.
L’interrogatoire est musclé : «Ils voulaient absolument obtenir une chose : que je reconnaisse que je suis le directeur de la publication de FdeSouche. Or, je ne suis pas le directeur de publication du site».
Bref, les grosses manœuvres pour créer un chef d’accusation.
Il y a ensuite la volonté d’humilier la personne en l’atteignant dans ses biens.
En effet, les policiers ont perquisitionné au domicile et ont forcé la porte : «Ils ont saisi mon Smartphone que j’avais avec moi lors de la convocation.
Ils se sont ensuite rendus chez moi, ont forcé la porte avec un serrurier et ont entièrement perquisitionné l’appartement à la recherche de mon matériel informatique et de mon ordinateur qu’ils n’ont pas trouvé.»
Le mensonge médiatique de la presse sous influence ne fonctionne plus
Mais le plus significatif, au-delà de la prétendue diffamation contre Pierre Bergé, c’est la prise de conscience par la caste médiatico-politique que leur mystification de l’opinion publique ne fonctionne plus.
Et cela explique la violence, l’irrationnel même de l’action policière contre Pierre Sautarel.
Il explique : «Dans une période où tout nous donne raison, ils sont ennuyés, oui.
Que ce soit avec l’explosion de la délinquance, comme les 17 commissariats attaqués pendant la période du 14 juillet dont aucun média en vue n’a parlé, ou avec la montée des attentats islamistes, nous assistons à l’explosion de leur France plurielle et à une grave régression au niveau sécuritaire, identitaire et civilisationnel.
Et les gens en prennent de plus en plus conscience. (…) Nous bousculons toute leur hiérarchisation de l’information et nous avons plus de visibilité que certains journaux professionnels ou même locaux.
A ce qui serait passé complètement inaperçu, nous lui offrons une visibilité auprès du plus grand nombre.
La profusion est éclatante.
Les Français ne croient plus vraiment ce que leur disent les journaux télé lorsqu’ils constatent tout ce qui est passé sous silence » (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
Michel Garroté
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