Un seul dossier a été jugé hier à Chalon, pour des cambriolages impliquant dix prévenus dont huit ressortissants roumains.
Il ressort en synthèse, que ces cambrioleurs résidant dans la région de Besançon avaient commis au total 88 cambriolages durant 2013 et 2014.
Les victimes sont des commerçants ou des sociétés, mais quelques particuliers ont fait les frais de ces casses commis la plupart du temps la nuit dans le quart Est de la France.
Louhans, Charrecey et Couches sont concernées en Saône-et-Loire.
Deux cerveaux dans cette organisation criminelle, Cristian Craineanu et Nicolaë Mihaila, les autres venaient se greffer de manière sporadique aux exactions.
Les malfrats ont volé un nombre impressionnant de véhicules, du numéraire, du matériel multimédia, du carburant, des métaux, des coffres-forts.
Une partie du butin était acheminée en Roumanie.
C’est ainsi que certains seront interpellés par mandat d’arrêt européen.
Le chef présumé, Mihaila, surnommé « Le prince », 26 faits à son actif est constant dans la dénégation : « Ce n’est pas moi. Je ne reconnais qu’un vol de métaux, les relais téléphoniques ce n’est pas moi ».
Cristian Craineanu, jamais condamné, le lieutenant alias « Biscotto », 75 faits à son actif, s’exonère allègrement de 72 vols.
Son père, 14 faits imputés jouera le candide, admettant avoir reçu des objets de son fils sans en connaître la provenance frauduleuse.
Les seconds couteaux sont soumis au feu des interrogatoires, sans plus de succès.
Cocos, alias « Bragos », reconnaît un fait à Louhans sur les trois qui lui sont imputés. Iancu, 34 ans, qui lui succède à la barre dit qu’il n’est impliqué dans aucun cambriolage sur les vingt reprochés. Comme Gonciulea.
Les autres prévenus confirment être des adeptes de l’amnésie des prétoires.
Elle requiert des peines de 2 à 8 ans ferme dans un silence qui a figé le faciès des prévenus plutôt décontractés à l’audience.
Les huit avocats se succèdent pour pointer l’absence de flagrant délit, l’absence d’empreintes, de témoignages et s’interrogent sur la fiabilité de la géolocalisation.
Pour cette association de malfaiteurs et ces vols aggravés, après délibéré, le tribunal a prononcé les peines suivantes : 5 ans dont 2 avec sursis pour Cristian Craineanu et Nicolaë Mihaila, Bebe Craineanu et Medhi Fouquet 2 ans dont 1 avec sursis, Alexandra Paraschin 3 ans dont 18 avec sursis, Doru Iancu et Nicolaë Gonciula 3 ans ferme, Traian Babaoina 8 mois ferme, Florin Cocos 18 mois ferme et le dernier écope de 3 mois avec sursis.
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Les victimes sont des commerçants ou des sociétés, mais quelques particuliers ont fait les frais de ces casses commis la plupart du temps la nuit dans le quart Est de la France.
Louhans, Charrecey et Couches sont concernées en Saône-et-Loire.
Deux cerveaux dans cette organisation criminelle, Cristian Craineanu et Nicolaë Mihaila, les autres venaient se greffer de manière sporadique aux exactions.
Les malfrats ont volé un nombre impressionnant de véhicules, du numéraire, du matériel multimédia, du carburant, des métaux, des coffres-forts.
Une partie du butin était acheminée en Roumanie.
C’est ainsi que certains seront interpellés par mandat d’arrêt européen.
Déni total
La repentance n’était pas de mise lors des interrogatoires notamment sur la géolocalisation de nuit et l’écoute des portables sur les lieux des cambriolages, la plupart des prévenus déclarant jouer au poker et ne pas être les titulaires de la ligne en cause, ne pas reconnaître leurs voix ou la teneur de leurs propres conversations.Le chef présumé, Mihaila, surnommé « Le prince », 26 faits à son actif est constant dans la dénégation : « Ce n’est pas moi. Je ne reconnais qu’un vol de métaux, les relais téléphoniques ce n’est pas moi ».
Cristian Craineanu, jamais condamné, le lieutenant alias « Biscotto », 75 faits à son actif, s’exonère allègrement de 72 vols.
Son père, 14 faits imputés jouera le candide, admettant avoir reçu des objets de son fils sans en connaître la provenance frauduleuse.
Les seconds couteaux sont soumis au feu des interrogatoires, sans plus de succès.
Cocos, alias « Bragos », reconnaît un fait à Louhans sur les trois qui lui sont imputés. Iancu, 34 ans, qui lui succède à la barre dit qu’il n’est impliqué dans aucun cambriolage sur les vingt reprochés. Comme Gonciulea.
Les autres prévenus confirment être des adeptes de l’amnésie des prétoires.
« Des équipes à tiroirs »
Isabelle Durnerin pour le parquet s’attache à décortiquer la téléphonie : « Il y a des équipes à tiroirs avec des lignes attribuées à des faux noms caractérisant l’association de malfaiteurs, des objets volés sont retrouvés chez les voleurs en Roumanie ».Elle requiert des peines de 2 à 8 ans ferme dans un silence qui a figé le faciès des prévenus plutôt décontractés à l’audience.
Les huit avocats se succèdent pour pointer l’absence de flagrant délit, l’absence d’empreintes, de témoignages et s’interrogent sur la fiabilité de la géolocalisation.
Pour cette association de malfaiteurs et ces vols aggravés, après délibéré, le tribunal a prononcé les peines suivantes : 5 ans dont 2 avec sursis pour Cristian Craineanu et Nicolaë Mihaila, Bebe Craineanu et Medhi Fouquet 2 ans dont 1 avec sursis, Alexandra Paraschin 3 ans dont 18 avec sursis, Doru Iancu et Nicolaë Gonciula 3 ans ferme, Traian Babaoina 8 mois ferme, Florin Cocos 18 mois ferme et le dernier écope de 3 mois avec sursis.
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