Le 15/01/2015
Nos politiques risquent de regretter de ne pas avoir mis en œuvre une garde nationale sur tout le territoire.
Dans les tempêtes, la République ne peut compter que sur ses piliers séculaires.
Il y a quelques semaines, la gendarmerie était malmenée par le ministre de l’Intérieur et les Verts dans l’affaire du barrage de Sivens, alors qu’aucune faute n’avait été commise selon l’enquête administrative de l’inspection de la gendarmerie.
Le débarquement annoncé du général Favier, directeur général de la gendarmerie, à la demande d’EELV (Cécile Duflot), était même rapporté par certains médias.
Un comble : Noël Mamère était même nommé président d’une commission d’enquête sur le maintien de l’ordre (violences policières !).
Aujourd’hui, tout le monde encense la gendarmerie et la police pour leur action dans la lutte antiterroriste !
Le Premier ministre a même remercié publiquement le général Favier pour son action prépondérante dans la chasse aux tueurs de Charlie Hebdo. Pourquoi ce revirement subit ?
La peur de s’être trompés ?
La trouille de l’avenir, c’est sûr.
Les exacerbations, antagonismes et cristallisations des comportements pourraient nous mener à un nouvel embrasement des banlieues, comme en 2005, vague d’attentats djihadistes en plus.
La République devra alors se reposer, pour rétablir l’ordre public, sur ce qui restera stable et, en particulier, la gendarmerie qui lui a toujours été fidèle, ainsi que la police et l’armée.
La gendarmerie disposant de l’avantage d’être une force militaire chargée de l’ordre public, non syndiquée, et la seule institution sécuritaire présente sur 95 % du territoire national.
Mais ce qui est grave, c’est que ce même personnel politique sape ces piliers de la République depuis de nombreuses années.
Jacques Chirac a supprimé le service militaire qui permettait le brassage des générations, leur observation, et facilitait la socialisation des jeunes de banlieue.
Nicolas Sarkozy, RGPP oblige, a réduit les effectifs de la police et de la gendarmerie, ce qui s’est traduit en particulier par la dissolution d’une quinzaine d’escadrons de gendarmerie mobile sur 123, qui feront bientôt défaut.
Police et gendarmerie ont vu leurs contraintes budgétaires s’accentuer, empêchant la réalisation sereine de leurs missions.
Les lois de programmation militaire ont constitué en permanence des variables d’ajustement budgétaire entraînant une réduction des effectifs.
Combien de temps nos armées pourront-elles encore assurer le dispositif annoncé de 10.000 soldats dans le dispositif antiterroriste ?
Nos politiques risquent de regretter de ne pas avoir mis en œuvre une garde nationale sur tout le territoire, pouvant apporter une aide aux forces de sécurité, projet plusieurs fois envisagé depuis trente ans.
Cette garde permettrait également de consolider la cohésion nationale et de promouvoir les valeurs fondamentales de la République.
La synergie avec la gendarmerie serait évidente.
On peut même se demander si une partie de l’avenir de la fonction policière ne réside pas dans le système militaire ?
Il y a quelques semaines, la gendarmerie était malmenée par le ministre de l’Intérieur et les Verts dans l’affaire du barrage de Sivens, alors qu’aucune faute n’avait été commise selon l’enquête administrative de l’inspection de la gendarmerie.
Le débarquement annoncé du général Favier, directeur général de la gendarmerie, à la demande d’EELV (Cécile Duflot), était même rapporté par certains médias.
Un comble : Noël Mamère était même nommé président d’une commission d’enquête sur le maintien de l’ordre (violences policières !).
Aujourd’hui, tout le monde encense la gendarmerie et la police pour leur action dans la lutte antiterroriste !
Le Premier ministre a même remercié publiquement le général Favier pour son action prépondérante dans la chasse aux tueurs de Charlie Hebdo. Pourquoi ce revirement subit ?
La peur de s’être trompés ?
La trouille de l’avenir, c’est sûr.
Les exacerbations, antagonismes et cristallisations des comportements pourraient nous mener à un nouvel embrasement des banlieues, comme en 2005, vague d’attentats djihadistes en plus.
La République devra alors se reposer, pour rétablir l’ordre public, sur ce qui restera stable et, en particulier, la gendarmerie qui lui a toujours été fidèle, ainsi que la police et l’armée.
La gendarmerie disposant de l’avantage d’être une force militaire chargée de l’ordre public, non syndiquée, et la seule institution sécuritaire présente sur 95 % du territoire national.
Mais ce qui est grave, c’est que ce même personnel politique sape ces piliers de la République depuis de nombreuses années.
Jacques Chirac a supprimé le service militaire qui permettait le brassage des générations, leur observation, et facilitait la socialisation des jeunes de banlieue.
Nicolas Sarkozy, RGPP oblige, a réduit les effectifs de la police et de la gendarmerie, ce qui s’est traduit en particulier par la dissolution d’une quinzaine d’escadrons de gendarmerie mobile sur 123, qui feront bientôt défaut.
Police et gendarmerie ont vu leurs contraintes budgétaires s’accentuer, empêchant la réalisation sereine de leurs missions.
Les lois de programmation militaire ont constitué en permanence des variables d’ajustement budgétaire entraînant une réduction des effectifs.
Combien de temps nos armées pourront-elles encore assurer le dispositif annoncé de 10.000 soldats dans le dispositif antiterroriste ?
Nos politiques risquent de regretter de ne pas avoir mis en œuvre une garde nationale sur tout le territoire, pouvant apporter une aide aux forces de sécurité, projet plusieurs fois envisagé depuis trente ans.
Cette garde permettrait également de consolider la cohésion nationale et de promouvoir les valeurs fondamentales de la République.
La synergie avec la gendarmerie serait évidente.
On peut même se demander si une partie de l’avenir de la fonction policière ne réside pas dans le système militaire ?
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