Spectacle navrant, de haut en bas de l’échelle, d’une France en furie.
Notre Premier ministre se réjouissait avant-hier des chiffres de la délinquance en baisse.
C’est comme ça : ça va, ça vient, un coup ici, un coup là.
Ce qui est en hausse, en revanche, ce sont les violences en famille.
Et puis les pétages de plomb dans la rue, dans les transports : pour un siège, un regard de travers, une mère qui tient à grimper dans l’autobus avec un char d’assaut…
Spectacle navrant, de haut en bas de l’échelle, d’une France en furie.
Prenons les politiques entre eux.
Sarkozy, par exemple : nerveux, teigneux, qui traite Bruno Le Maire de « connard » au soir de l’élection parce qu’il l’a privé de son triomphe à la tête d’un parti qu’il désigne pourtant lui-même comme un « ventilateur à merde ».
Ou notre ex-première dame, Valérie Trierweiler, qui court le monde avec ses histoires de fond de culotte pour mieux assouvir son inextinguible soif de vengeance.
Reste que le plus allumé, le plus pathologiquement furibard, c’est Mélenchon.
Au mois d’août, les fesses irritées par la déculottée de ses amis et les scores du FN aux municipales, il annonçait quitter la direction du Front de gauche.
Prétendument pour « se consacrer à l’écriture d’un livre ».
Un livre d’injures, peut-être ?
Car avec ce qu’il a en magasin, il peut au moins remplir deux tomes.
Bref, n’ayant pas vu paraître le best-seller de l’année (à moins qu’il n’ait tenu le stylo de Trierweiler ?), on s’est dit que Mélenchon était en cure de désintox’ : l’excès de bile est mauvais pour la santé.
Erreur.
Il vient de ressortir de sa boîte, plus atrabilaire que jamais.
Invité sur le plateau de France 2 (« Des paroles et des actes ») voilà huit jours avec ses faux amis Cécile Duflot et Benoît Hamon, le teigneux s’est accroché avec une eurodéputée allemande, proche de la chancelière Merkel.
Ayant eu le malheur de lui dire qu’elle trouvait ses propos sur l’Allemagne « honteux », Mélenchon l’a vertement renvoyée dans les cordes : « Vous seriez bien avisée de nous parler sur un autre ton. »
Tant il est vrai, sans doute, que le sien est un modèle de délicatesse…
La preuve, il a remis cela sur son blog : Ingeborg Gräßle est une « caricature de “boche” de bande dessinée », écrit-il.
L’élue s’étant interrogée sur ce qui pouvait bien rassembler les trois intervenants, il raille sa « phrase d’anthologie où elle déclare : “Che n’ai pas bien kompris qu’est-ce que fou foulez faire sinon fou couper les chéfeux entre fous !” ».
C’est, ajoute-t-il, « du Jacques Villeret dans le rôle d’Apfelstrudel de Papy fait de la résistance ! En moins drôle et même très glacial ! »
Ach ! Cher Jean-Luc, kolossale finesse !
On se tient les côtes.
Comme tous ces gens – c’est du moins ce qu’il prétend – qui l’ont arrêté pour le féliciter d’avoir si vertement éconduit « la caricature de boche ».
Du coup, grisé par le succès, Mélenchon en a remis une couche et envoyé un tweet qui fait, ce mardi, la une de la presse allemande en ligne : « Maul zu, Frau #Merkel ! Frankreich ist frei. Occupez-vous de vos pauvres et de vos équipements en ruines ! » Autrement dit : « Ferme-la, Merkel ! la France est libre », etc.
Mélenchon peut bien trépigner et écumer de rage, les Allemands s’en foutent, madame Merkel en tête, que la CDU va réélire ce soir avec un score à rendre Sarkozy vert de jalousie.
En revanche, on aimerait bien entendre MM. Bernard Cazeneuve et Manuel Valls, chevaliers blancs de l’antisémitisme et de l’antiracisme dont ils veulent faire une nouvelle grande cause nationale.
Imaginons – un exemple – que Mélenchon se soit payé la tête d’un député de la Knesset, une « caricature de “youpin” de bande dessinée », l’accusant de parler comme Popeck, puis qu’il ait envoyé un tweet à Netanyahou en lui disant « Ta gueule ! »
Finalement, je n’arrive même pas à l’imaginer…
Mais les Allemands, ach ! Za n’est pas grafe, on peut bien s’essuyer les pieds dessus…
C’est comme ça : ça va, ça vient, un coup ici, un coup là.
Ce qui est en hausse, en revanche, ce sont les violences en famille.
Et puis les pétages de plomb dans la rue, dans les transports : pour un siège, un regard de travers, une mère qui tient à grimper dans l’autobus avec un char d’assaut…
Spectacle navrant, de haut en bas de l’échelle, d’une France en furie.
Prenons les politiques entre eux.
Sarkozy, par exemple : nerveux, teigneux, qui traite Bruno Le Maire de « connard » au soir de l’élection parce qu’il l’a privé de son triomphe à la tête d’un parti qu’il désigne pourtant lui-même comme un « ventilateur à merde ».
Ou notre ex-première dame, Valérie Trierweiler, qui court le monde avec ses histoires de fond de culotte pour mieux assouvir son inextinguible soif de vengeance.
Reste que le plus allumé, le plus pathologiquement furibard, c’est Mélenchon.
Au mois d’août, les fesses irritées par la déculottée de ses amis et les scores du FN aux municipales, il annonçait quitter la direction du Front de gauche.
Prétendument pour « se consacrer à l’écriture d’un livre ».
Un livre d’injures, peut-être ?
Car avec ce qu’il a en magasin, il peut au moins remplir deux tomes.
Bref, n’ayant pas vu paraître le best-seller de l’année (à moins qu’il n’ait tenu le stylo de Trierweiler ?), on s’est dit que Mélenchon était en cure de désintox’ : l’excès de bile est mauvais pour la santé.
Erreur.
Il vient de ressortir de sa boîte, plus atrabilaire que jamais.
Invité sur le plateau de France 2 (« Des paroles et des actes ») voilà huit jours avec ses faux amis Cécile Duflot et Benoît Hamon, le teigneux s’est accroché avec une eurodéputée allemande, proche de la chancelière Merkel.
Ayant eu le malheur de lui dire qu’elle trouvait ses propos sur l’Allemagne « honteux », Mélenchon l’a vertement renvoyée dans les cordes : « Vous seriez bien avisée de nous parler sur un autre ton. »
Tant il est vrai, sans doute, que le sien est un modèle de délicatesse…
La preuve, il a remis cela sur son blog : Ingeborg Gräßle est une « caricature de “boche” de bande dessinée », écrit-il.
L’élue s’étant interrogée sur ce qui pouvait bien rassembler les trois intervenants, il raille sa « phrase d’anthologie où elle déclare : “Che n’ai pas bien kompris qu’est-ce que fou foulez faire sinon fou couper les chéfeux entre fous !” ».
C’est, ajoute-t-il, « du Jacques Villeret dans le rôle d’Apfelstrudel de Papy fait de la résistance ! En moins drôle et même très glacial ! »
Ach ! Cher Jean-Luc, kolossale finesse !
On se tient les côtes.
Comme tous ces gens – c’est du moins ce qu’il prétend – qui l’ont arrêté pour le féliciter d’avoir si vertement éconduit « la caricature de boche ».
Du coup, grisé par le succès, Mélenchon en a remis une couche et envoyé un tweet qui fait, ce mardi, la une de la presse allemande en ligne : « Maul zu, Frau #Merkel ! Frankreich ist frei. Occupez-vous de vos pauvres et de vos équipements en ruines ! » Autrement dit : « Ferme-la, Merkel ! la France est libre », etc.
Mélenchon peut bien trépigner et écumer de rage, les Allemands s’en foutent, madame Merkel en tête, que la CDU va réélire ce soir avec un score à rendre Sarkozy vert de jalousie.
En revanche, on aimerait bien entendre MM. Bernard Cazeneuve et Manuel Valls, chevaliers blancs de l’antisémitisme et de l’antiracisme dont ils veulent faire une nouvelle grande cause nationale.
Imaginons – un exemple – que Mélenchon se soit payé la tête d’un député de la Knesset, une « caricature de “youpin” de bande dessinée », l’accusant de parler comme Popeck, puis qu’il ait envoyé un tweet à Netanyahou en lui disant « Ta gueule ! »
Finalement, je n’arrive même pas à l’imaginer…
Mais les Allemands, ach ! Za n’est pas grafe, on peut bien s’essuyer les pieds dessus…
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