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samedi 8 novembre 2014

Mort de Rémi Fraisse: taisez-vous donc madame Duflot.

Publié le 08/11/2014 à 12:55 par marcheillegalparis




 
COMMENTAIRES SANS RETENUE N°16
 
Alors que le gouvernement est directement montré du doigt dans la mort du jeune militant écologiste par une poignée de responsables politiques, d'associations et de nombreux médias, Cécile Duflot s'en tire à merveille en fustigeant à tout-va les responsables de ce drame.

Mais est-elle si vierge que cela dans cette affaire?
 
Qui donc parmi vous avait entendu parler du barrage de Sivens avant ce mois d'octobre? PERSONNE.
Et pourtant, le dossier en question démarra en 1989.
 Après des décennies de tergiversations, une enquête d'utilité publique rendit un avis favorable en NOVEMBRE 2012 et la préfecture du Tarn, représentant le gouvernement, donna son accord le 03 OCTOBRE 2013 pour la construction de ce fameux barrage.

Mais dites-moi, où se trouvait donc Mme Duflot au moment de cette prise de décision?

N'était-elle pas membre du gouvernement depuis le 16 MAI 2012 jusqu'au 31 MARS 2014?
 
L'affaire du barrage de Sivens a donc éclaté en OCTOBRE 2014 avec les manifestations et son cortège de violence ainsi que les conséquences dramatiques que l'on connaît.
Mme Duflot , alors qu'elle était membre du gouvernement, semble avoir brillé par son absence lorsque la préfecture du Tarn prit sa décision.
 Il est tout de même surprenant qu'une éminente écologiste comme elle au verbe haut n'ait pas réagi à ce moment-là.
 Mais peut-être n'était-elle pas au courant du dossier?

 J'en doute fort.
 
Pourtant, Mme Duflot ne s'est pas privée d'intervenir, avec son complice Jean-Vincent Placé, dans la piteuse affaire Léonarda.
 Il est vrai que les médias étaient présents pour l'entendre.
Mais du barrage du Tarn, que nenni!
 A moins de me tromper, que l'on me précise sur quelle station de radio, sur quelle chaîne de télévision ou dans quel journal elle est intervenue.
J'ai beau chercher, je ne trouve pas.

Etait-ce déjà pour elle la minute de silence?

Qui ne dit mot consent.
 
Elle voulait une minute de silence à l'Assemblée Nationale, mais il me semble que, dans ce dossier, elle en a largement abusé quand elle était aux responsabilités.

 C'est pourquoi, si certains avaient l'intention d'aller pleurnicher sur la tombe de Rémi Fraisse après avoir largement profité de son nom, qu'ils ne s'étonnent pas si celui-ci devait leur répondre "FOUTEZ-MOI LA PAIX!" car il aurait parfaitement raison.

source
 

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