Translate

samedi 22 novembre 2014

451 000€ de dépenses pour Valérie Trierweiler – le détournement de fonds publics revient en appel. (vidéo)

Vu sur le blog de Papa Falco



vt_ely10
 
Les Français ont peut-être la mémoire courte, mais ils ne sont pas amnésiques.

Ils n’ont pas oublié que les médias – qui savaient tout dans les plus petits détails – ont caché pendant des années que la maîtresse et la fille illégitime du président Mitterrand étaient illégalement entretenues avec les impôts des Français.


Le montant détourné estimé pour l’année 2013 est de 451 000 €

Comme les coquins ne changent jamais, les journalistes cachent encore que Valérie Trierweiler doit passer au tribunal pour complicité de détournement de fonds publics commis par le Président Hollande – et le montant estimé pour l’année 2013 est de 451 000 €, d’après les calculs de Calculette la blogueuse.
Une paille…
L’auteur de la plainte, nous l’avons souvent interviewé sur Dreuz, est Xavier Kemlin, que les pathétiques journalistes ont décidé d’ignorer pour ne pas perdre les pédales.
« Un an s’est écoulé depuis que Xavier Kemlin a fait appel du classement sans suite de sa plainte pour recel de détournement de fonds publics », rappelle Calculette dans Economie matin.
 
Calculette : « Ce sont les arguments avancés pour ce « refus d’informer » du Tribunal de Grande Instance –TGI- de Paris qui devraient être décortiqués par la Cour d’Appel le 15 décembre prochain. »
Calculette : « Cette nouvelle étape décisive intervient au bout de 21 mois de démarches entravées par des intimidations, le mépris médiatique, l’inertie des tribunaux jusqu’aux inquiétudes pour la sécurité du plaignant… [Xavier Kemlin] pour arriver à l’examen par la Cour d’Appel d’une procédure bâclée. »
 

Détournement de fonds publics

 
« Schématiquement, explique Calculette, le Président Hollande a mis un budget de l’État conséquent à la disposition d’une personne -Valérie Trierweiler- qui n’a aucun statut, aucun contrat, et dont les actions et la présence sont tellement « significatives » pour le service public que la pauvre sera virée avec pertes et fracas en janvier 2014 tandis que toutes traces de son passage à l’Élysée seront effacées du site présidentiel ! »

 
Les articles 432-15 et 432-16 du Code pénal sont clairs dit Calculette [enfin... aussi clairs que peuvent être des articles du Code pénal] :
 
« Lorsque … le détournement …. des fonds publics …. résulte de la négligence d’une personne dépositaire de l’autorité publique … celle-ci est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »
 
« Le tiers », c’est Valérie Trierweiler.
 Les « fonds publics », c’est vos impôts.
Je ne vous présente pas la « personne dépositaire de l’autorité publique », elle se déplace en scooter de l’Elysée à la rue du Cirque.
 

L’invention d’un statut sur-mesure qui n’existe pas en droit, afin de protéger le président

 
Pour mettre le président à l’abri de la justice, les juges – un comble – ont alors inventé un improbable statut de « collaborateur bénévole du service public de la Présidence », pour justifier les dépenses dont a bénéficié la première copine de France.
 Ils ont fabriqué de toutes pièces – pourquoi se gêner, « un cadre juridique qui ne distingue pas entre conjoint et compagne », explique l’avocat de Kemlin.
Car Madame Trierweiler a bien emmerdé les juges, démontre Calculette, puisqu’elle « refusait d’être appelée « Première Dame » par les médias et continuait ses chroniques pour « Paris Match », se revendiquant « Première Journaliste » ! »
Ne pouvant pas l’appeler première dame, « pour classer la plainte, le Parquet crée donc un vrai-faux statut de Première Dame ‘généralement utilisé pour désigner l’épouse d’un chef d’État' », comparant pèle-mêle la compagne de François Hollande à Mesdames Nicolas Sarkozy et Barack Obama !
 
Mais il y a « au moins trois raisons juridiques qui rendent l’option ‘bénévolat’ inappropriée », détaille Calculette.

  1. « est bénévole toute personne qui s’engage librement pour mener une action non salariée en direction d’autrui, en dehors de son temps professionnel et familial » (avis du Conseil économique et social du 24 février 1993)
  2. Trierweiler était « nourrie, logée, blanchie, habillée, transportée, protégée (elle et ses enfants), entourée dans ses bureaux de prestige de collaborateurs experts ». Il serait « indécent de parler de ‘bénévolat’. »
  3. « La ‘bénévole’ a été bombardée « Première Dame » sur le site de l’Elysée malgré elle, puis subira la répudiation via l’AFP, et son agenda sera effacé du site de l’Élysée comme si elle n’avait jamais existé » lorsque Valérie Trierweiler sera remplacée par une autre petite amie. Est-ce cela, « un collaborateur bénévole du service public de la Présidence » se demande enfin Calculette ?

La question, en définitive, se résume à savoir à quel point la France a renoncé à être un Etat de Droit pour plaire au prince.

 Car les juges suivent les ordres d’en haut, ce n’est pas l’affaire Jouyet qui contredira.

La République bananière socialiste n’est plus à un scandale près.

 Rappelons que Christiane Taubira fait elle aussi l’objet d’une plainte bien embarrassante pour prise illégale d’intérêt dont étrangement les médias ne parlent pas.
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 
Pourtant François Hollande lui même, considère que c'est une responsabilité personnelle et non présidentielle !François Hollande lui-même déclarait qu'il s'agit bien d'une responsabilité personnelle et non présidentielle quand il s'exprimait au sujet du statut de la Première Dame en 2006 : "Il y a eu des tolérances, des habitudes, des situations de fait aussi, qui se sont organisées qui relèvent davantage de l'éthique personnelle que de décisions juridiques."
 
 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.